La démocratie, c'est fini ? Avec Yves Sintomer pour Hors-Série.


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15.10.2016

La température, le chômage, l'abstention, l'extrême-droite, le racisme… Quel point commun entre ces phénomènes ? Tous montent ! Est-ce à dire que la démocratie est en voie de disparition ? Engloutie par les océans, la peste brune et la gélatine financière ? Ou bien est-il encore possible de faire machine arrière ? D'empêcher ces désastres ?
D'ordinaire, les sociologues rechignent à parler de l'avenir. Ils préfèrent s'en tenir au présent, qu'ils peuvent tâter, inspecter, observer, questionner, arpenter, selon des méthodes qui ont maintes fois fait leur preuve. Sus aux prédictions et aux prospectives. Le sociologue n'est pas un prophète !
Certes. Mais à partir des tendances à l'œuvre aujourd'hui, on peut extrapoler des scénarios pour demain. C’est l'avis du professeur de sciences politiques Yves Sintomer, dont le diagnostic est aussi limpide qu'éclairant : nous entrons dans l'ère de la post-démocratie. Autrement dit, les régimes démocratiques conservent leur façade (élections régulières, compétition des partis, séparation des pouvoirs) tout en se vidant de leur contenu.
Est-ce à dire que nous entrons dans une sombre époque ? Que la démocratie est finie ? Que les seuls conflits opposent désormais néoracistes et néolibéraux, extrême-droite et droite extrême, intégrisme religieux et intégrisme de la laïcité ?

Émission "Aux Sources", animée par Manuel Cervera-Marzal.

Max Weber : la politique est-elle une vocation ? Avec Yves Sintomer sur France Culture.


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06.03.2014

Ni homme politique, ni homme d'Etat, Raymond Aron disait de Max Weber qu’ "il a été, toute sa vie, passionnément soucieux de la chose publique, comme si la fin ultime de sa pensée aurait dû être la participation à l'action."
Alors, comment le fondateur de la sociologie politique concevait-il... la politique ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Géraldine Mosna-Savoye.

Crise de la répresentation : quelles sont les alternatives ? Avec Yves Sintomer sur France Culture.


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14.01.2019

Nées au Brésil, dans les forums sociaux mondiaux, les ZAD, les mouvements d'occupation des places de type "Occupy ", Indignés, Nuit debout… de nombreux mouvements sociaux questionnent et contestent la notion de représentation en politique. L'irruption récente des Gilets Jaunes en France porte des revendications similaires.
Certaines alternatives à la démocratie représentative pourraient-elles dès lors s'imposer ? Tour d'horizon des futurs possibles avec Yves Sintomer, professeur de sciences politiques, spécialiste de la démocratie directe et fin observateur des mouvements sociaux revendiquant une radicalisation de la démocratie.

Émission "La Fabrique de l'Histoire", animée par Emmanuel Laurentin.

Max Weber et les classes. Avec Yves Sintomer au Séminaire Sophiapol.


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04.02.2019

L'analyse de la structure sociale constitue une thématique centrale des enseignements de sciences économiques et sociales. Si la théorie marxiste des classes a fait l'objet de nombreuses analyses, facilement accessibles et de qualité, la situation est différente pour les stratifications sociales wébériennes.
Dans cette intervention, le politologue Yves Sintomer propose de revenir sur les textes fondateurs de Max Weber sur la structure sociale afin d'apporter des éclaircissements sur les notions wébériennes de "classe", "classes sociales" et "groupes de statut".
Ce travail vient combler des lacunes et corriger un certain nombre d'approximations dans les présentations courantes de l'analyse wébérienne de la stratification et de sa confrontation avec la théorie marxiste des classes sociales.

Une intervention dans le cadre du séminaire "Le concept de classe sociale".

L'impact des budgets participatifs sur la démocratie. Avec Yves Sintomer à Montreuil.


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08.11.2018

Vingt ans après la chute du mur de Berlin, la dynamique démocratique de nombreux pays est menacée par les replis nationaux et la démocratie représentative n'est plus susceptible de faire face à elle seule aux défis nouveaux, ni apte à mobiliser les énergies et la confiance des citoyens.
Inventé à Porto Alegre, au Brésil, le budget participatif, qui consiste à associer des citoyens non élus à l'allocation des finances publiques, s'est répandu très rapidement dans le reste du monde. Il est désormais préconisé aussi bien par le mouvement altermondialiste que par la Banque mondiale et des partis de tout bord. S'agit-il d?une mode passagère ou d'un mouvement de fond amené à bouleverser les pratiques administratives et politiques ?
Yves Sintomer nous présente ses recherches sur le sujet et revient sur l'émergence des budgets participatifs pour prendre la mesure de leur diversité. Il interroge enfin les effets, les dynamiques et les enjeux de ces démarches en analysant comment les différents modèles de participation s'articulent aux mutations à l'œuvre dans le domaine social, dans l'action publique et dans le système politique.
Pour que les services publics puissent s'affirmer face aux logiques marchandes, ils doivent se mettre véritablement au service du public. C'est pourquoi le couplage de la modernisation et de la participation représente un enjeu crucial.

Le tirage au sort en politique. Avec Etienne Chouard, Jacques Testart et Yves Sintomer pour la chaîne citoyenne J'ai pas voté.


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2012

Cette rencontre entre Etienne Chouard (professeur d’économie et de droit), Yves Sintomer (sociologue) et Jacques Testart (biologiste) nous offre une réflexion sur les usages possibles du tirage au sort face au mécanisme du vote au sein de la démocratie représentative, étant entendu que ce système est parfaitement calibré pour empêcher au peuple d'exercer le moindre pouvoir face à ses représentants...

 - 00:25 Le tirage au sort ça change quoi dans une démocratie ?
 - 06:22 Le citoyen peut-il faire de la politique ?
 - 09:05 Comment on tire au sort aujourd'hui ?
 - 13:13 Qui tire au sort ?
 - 17:49 Une révolution du peuple est-elle possible ?
 - 21:08 Que pensez-vous du printemps arabe ?
 - 26:24 En France sommes nous en démocratie? 
 - 31:24 Qu'est ce qui bloque la modernisation de la politique ?

Une projet réalisé par Moise Courilleau et Morgan Zahnd.

Athènes et la théorie politique : entre oubli, usage métaphorique et réflexion théorique. Avec Yves Sintomer au Collège de France.


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16.05.2017

"La Grèce antique est la plus belle invention des temps modernes", écrivait Paul Valéry. Au cœur de cette invention réside une forme singulière d'organisation de la vie collective qui incarnerait la singularité de l'expérience grecque : la cité.
Yves Sintomer s'interroge sur l'utilisation qui a été faite de la cité (polis) comme objet théorique et figure imaginaire dans la pensée politique contemporaine. 
Il est évidemment tout d’abord affaire de pratiques politiques : parce qu'elle reposerait sur la mise en commun des paroles dans un espace où des égaux discutent et décident librement ensemble, la polis antique offrirait, à en croire une partie de la philosophie politique contemporaine, des ressources précieuses pour penser notre présent politique.
Mais cette expérience politique est indissociable d’une manière spécifique de faire commun, faite de gestes, manières de percevoir, attitudes et comportements. En ce sens, la polis est aussi l'emblème d'une "forme de vie", dans laquelle se réaliserait une politique authentique.
Les implicites théoriques d'une telle conception de la cité, à l’œuvre aussi bien chez Castoriadis que dans les travaux récents des historiens de la cité classique, sont au cœur de cette intervention.

Les autres voies de la démocratie : une perspective d'histoire globale. Avec Yves Sintomer à l'Université de Montréal.


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25.02.2015

La question démocratique est généralement abordée de deux façons. La première pense que la démocratie représentative développée en Europe occidentale et en Amérique du Nord a vocation à s’étendre peu à peu à l’ensemble de la planète. La seconde pense que certaines cultures ne sont pas réceptives à la démocratie.
Or, les travaux récents d’histoire globale et d’histoires connectées imposent un décentrement du regard, sur la base d’une historicité polycentrique et plus complexe. L’avance de l’Occident est relativisée par une prise en compte du long terme, par une réévaluation des modes de développement non-occidentaux et par la mise en avant de différences fortes à l’intérieur du monde occidental.
En s’appuyant sur cette nouvelle historiographie, comment peut-on analyser globalement la démocratie en ce début de XXIème siècle ?