L'idolâtrie de la vie. Avec Olivier Rey pour Marianne TV.


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07.2020

En tant qu'il commande un respect absolu, le sacré se trouvait anciennement placé au-dessus de la vie. C'est pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de celle-ci.
Comment la vie nue en est-elle venue à prendre elle-même la place du sacré ? Au point que sa conservation, comme l'a montré la crise engendrée en 2020 par l'épidémie de coronavirus, semble bien être devenue le fondement ultime de la légitimité de nos gouvernements.
Que cela apprend-il du rapport des populations à la politique, au pouvoir ? À quelles servitudes nous disposons-nous, si nous accordons à la "vie" la position suprême ?

Un entretien mené par Natacha Polony.

Politiques du vivant, le IIIe Reich en contexte (1933-1945). Avec Johann Chapoutot au Collège de France.


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15.05.2013

L'historien Johann Chapoutot s'attaque dans cette conférence aux étroites relations entretenues par le régime national-socialiste avec les milieux scientifiques en général et les domaines de la santé et des sciences de la vie en particulier. Car c'est massivement que la communauté scientifique s'est mise au service de l'idéologie raciste nazie.
Comment des jeunes gens brillants ont-ils versé dans l'horreur ? Pourquoi des médecins, juristes, historiens, linguistes, archéologues ou biologistes de haut niveau sont-ils devenus au fil des ans falsificateurs, pilleurs, parfois tueurs ?

Une intervention dans le cadre du colloque "Le vivant. Hommage à Claude Bernard", organisé par Alain Prochiantz.

Choisir sa fin de vie, l'ultime liberté ? Avec François-Xavier Bellamy et Jacqueline Jencquel à l'Ecole Normale Supérieure.


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13.10.2018

La fait de disposer de sa mort est l'ultime expression de la volonté de l'individu dans son acception libérale.
Vu comme un progrès allant dans le sens de l'émancipation d'un côté, cette revendication est plutôt perçue, de l'autre, comme une révolte contre le corps qui nie ce que nous sommes.
Jusqu'ou peut et doit aller la possibilité de disposer de son corps à chaque moment de sa vie ? Suicide assisté ? Euthanasie ? Où sont les limites que la société entend poser dans les lois qui régissent la fin de vie ?

Une conférence organisée par l'association "Students for Liberty".

L'éveil des consciences. Avec Frédéric Delavier pour E&R à Mulhouse.


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27.10.2018

Pour comprendre le monde et devenir un homme libre, il faut, avec pragmatisme, se détacher de son animalité. En se détachant de ses passions humaines qui ne sont que des pulsions animales, sous couvert de sentiments humains, et ne garder que deux paradigmes permettant d’avoir une vision claire, nette et précise de ce que nous sommes réellement et du fonctionnement du monde.
Premièrement : il faut toujours concevoir le monde comme un ensemble de flux énergétiques, de prédation et d’échanges caloriques entre les êtres. Chaque être ou entité organique, que ce soit l’individu ou le groupe, ayant pour fonction de prendre la calorie et de la conserver pour rester en vie et la transmettre avant de mourir.
Secondement : il faut avoir à l’esprit que dans un groupe, tout caractère physique ou tout comportement qui se conserve au cours du temps a toujours une fonction positive pour ce groupe, même si ce caractère paraît inutile ou ce comportement paraît stupide, car dans la nature tout ce qui n’est pas positif pour le groupe finit fatalement à plus ou moins long terme par être éliminé.
En comprenant que toutes nos relations et comportements ne sont que des relations énergétiques, et que ce qui perdure dans une communauté organique de l’ordre du caractère physique, comportemental ou culturel, a toujours une valeur positive pour le groupe, on devient un être éveillé, détaché spirituellement de ses passions, capable enfin de raisonner avec sagesse.
Quand nous aurons intégré cela, nous rechercherons instinctivement pourquoi des comportements paraissant si stupides, cruels ou primitifs perdurent, et quelles causes énergétiques se cachent derrière les luttes entre États, des conflits religieux, des haines entre individus ou des rapprochements amoureux.
Cette façon de penser le monde peut être intégrée dans tous les domaines de la vie organique, de la cellule à la civilisation, en passant par l’individu et la communauté et fera de nous des hommes capables de diriger notre vie en choisissant notre avenir en pleine conscience.
Nous serons alors des surhommes, nous serons alors des hommes libres.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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09.2018

Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois de septembre 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

PARTIE 1 :
 a. Actualité du Cercle Aristote
 b. Questions nationales
     - Démission de Nicolas Hulot et question écologique
     - Affaire Alexandre Benalla
     - Loi Schiappa
     - Hommage à Maurice Audin
     - Hervé Juvin au Rassemblement national et Nathacha Polony à Marianne
     - Affaire Clément Méric

PARTIE 2 :
 c. Questions internationales
     - Viktor Orban
     - Matteo Salvini
     - Russie
     - Élections européennes et partis "souverainistes" français
     - Manifestations anti-migrants à Chemnitz
     - Venezuela
 d. Doctrine
     - Trump et son plan éco-protectionniste
     - Le marxisme, une solution ?
     - Jacques Focart
     - Éric Zemmour
 e. Décès
     - John McCain
     - Oksana Chatchko, cofondatrice des Femen
     - Vice Amiral François Flohic & Pierre Maillard
     - Michel Cazenave
     - Alexis Philonenko
     - Samir Amin

La biosphère Gaïa. Avec Jacques Grinevald pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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27.02.1992

Historien et philosophe du développement des sciences et techniques, Jacques Grinevald nous présente ici la théorie de la biosphère Gaïa.
Pour se faire, il nous introduit à la pensée de James Lovelock, père de l'écologisme, et évoque ses prédécesseurs, notamment le savant russe Vladimir Vernadsky.
Enfin, il décrit les différents courants écologistes qui ont oeuvré au développement d'une vision globale de l'écologie.

Biologie et Marxisme : un conflit enfin résolu ? Avec Guillaume Suing au séminaire "Marx au XXIème siècle" à la Sorbonne.


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15.10.2016

Agrégé de biologie et membre du Cercle Henri Barbusse, Guillaume Suing présente son livre Evolution : la preuve par Marx paru aux éditions Delga. Il s'agit de reprendre une tradition critique du marxisme vis à vis des sciences modernes, en particulier des sciences de la nature, tout en proposant pour l'époque actuelle une définition matérialiste dialectique de la matière vivante à la lumière des récentes découvertes en génétique et en épigénétique.

Teilhard de Chardin. Avec Yvon Pageau à l'Université Populaire Hochelaga-Maisonneuve.


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03.02.2009

Pierre Teilhard de Chardin s'est intéressé autant à la paléontologie et à la philosophie qu'à la théologie. Religieux et mystique, il a vécu son engagement au sein de la Compagnie de Jésus avec une fidélité sans faille, malgré les sanctions dont il fut l'objet car son oeuvre était suspectée de panthéisme par l'Eglise. Il a été de l'aventure de la Croisière jaune.
À une époque où les idées héritées de Charles Darwin et les travaux de ses successeurs suscitent d'âpres controverses, la pensée autant que la posture de l'auteur du Phénomène humain et du Milieu divin, de l'apôtre du Point Oméga et d'une Eglise ouverte au monde, prennent une actualité étonnante. Aux créationnistes et aux partisans de l'intelligent design aussi bien qu'aux scientifiques devenus les hérauts d'un athéisme militant, l'invitation de Teilhard de Chardin est claire : il faut aller de l'avant.