Le progrès en question. Avec Marion Sigaut, Pierre de la Coste et Frédéric Rouvillois à l'Action Francaise.


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08.2014

Entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, en France et en Angleterre, un événement décisif dans l'aventure intellectuelle de l'Occident : la formulation systématique de l'idée de Progrès. L'idée selon laquelle le savoir et la technique, mais aussi la raison, la moralité, le bonheur, le langage et les institutions publiques sont inéluctablement voués à se perfectionner au cours du temps, d'une façon à la fois nécessaire et perpétuelle.
Cette "invention du Progrès", qui prend place avec la Querelle des Anciens et des Modernes et les penseurs des Lumières, va bouleverser la manière dont on envisage l'histoire, la place que l'homme y occupe et ce qu'il peut y réaliser.
Si l'événement est décisif, ce n'est donc pas seulement pour l'époque, c'est pour les siècles à venir, et spécialement pour le XIXe siècle, qui fera du Progrès son mythe fondateur, et pour le XXe siècle, qui en expérimentera le côté sombre - lequel, inhérent à la logique même de l'idée de Progrès, se trouvait déjà en germe dans les écrits des contemporains de Louis XIV.

Table ronde organisée lors du Camp Maxime Real del Sarte de l'Action Française.

Interview de Marion Sigaut par David L'Epée : Voltaire, l'Ancien Régime et la Révolution.


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08.2013

David L'Epée questionne Marion Sigaut sur ses sujets de prédilection, soit la fin de l'Ancien Régime et la marche vers la Révolution française qui verra le triomphe du libéralisme comme logique de -non- société.
Mariont Sigaut en profite pour démonter les mythes propagés par le couple Badinter sur le XVIIIe siècle, et revenir sur les nouvelles formes de censures. C'est l'occasion de dénoncer l'instrumentalisation des groupes "antifa", cette bande d'incultes au garde à vous du politiquement correct pourchassant systèmatiquement les individus exprimant une pensée originale.

Anecdotes d'histoire économique. Avec Jean-Marc Daniel sur BFM TV.


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2011

L'économiste Jean-Marc Daniel s'arrête sur plusieurs faits marquant de l'histoire économique.
Souvent drôles, parfois étonnants, ces moments sont toujours riches d'enseignements pour nous aujourd'hui.

Les Lumières : un éclairage inattendu. Avec Etienne Chouard et Marion Sigaut à Roubaix.


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01.12.2013

Une conférence commune pour tordre le cou aux nombreux mythes enveloppant le siècles des lumières, sur la "secte des philosophes" comme sur la "monarchie absolue" ou le pouvoir tyrannique de l' "alliance du trône et de l'autel".
C'est également l'occasion d'étudier plus en détails l'histoire des physiocrates et de se remémorer les résistances populaires farouches qui ont tenté de resister à cette prise du pouvoir tout au long du funeste XVIIIe siècle.
Un éclairage salutaire pour comprendre en profondeurs les causes véritables de nos "crises" modernes.

Remarque : la qualité audio de l'enregistrement est mauvaise.

Comprendre les Lumières : aux sources de la prolétarisation du monde ouvrier. Avec Marion Sigaut au Théâtre de la Main d’Or.


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15.06.2013

Si les ouvriers sont devenus des prolétaires, c'est-à-dire des gens pauvres, vivant mal de leurs revenus, c'est à la Révolution française qu'on le doit !
Et ce sont les Lumières qui l'ont théorisé.

Jansénistes et jésuites. Avec Marion Sigaut en Vendée.


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26.06.2013

Marion Sigaut nous propose d'étudier la guerre intestine à l'Eglise de France entre les jésuites, représentant l'Eglise traditionnelle, et les jansénistes, incarnant une sorte de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome.
C'est la compréhension du siècle de Louis XV qui est ici en jeu : cette période ne peut en effet être comprise sans analyser les conflits qui opposèrent le pouvoir judiciaire (janséniste) et le pouvoir royal.

Les Lumières : un antihumanisme. Avec Marion Sigaut à Marseille.


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02.06.2012

Après nous avoir rappelé l’origne catholique de l’humanisme (avec l'école de Salamanque et les jésuites), au moment de la découverte du Nouveau Monde, et sa définition (l’humanité est une et indivisible, le pouvoir est au service du peuple souverain), Marion Sigaut met en évidence le profond mépris du peuple que n’ont cessé de manifester les Lumières.
Une simple citation de Voltaire permettra d'amorcer la réflexion, citation contenue dans sa lettre du 1er avril 1766 à M. Damilaville :
"Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du peuple, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends, par peuple, la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s’instruire ; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir, comme moi, une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manoeuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes : cette entreprise est assez forte et assez grande. (...) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu."

L'économiste, la cour et la patrie. Avec Arnault Skornicki sur Fréquence Protestante.


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31.03.2012

La science économique est devenue la forme dominante du discours politique. Elle se présente pourtant volontiers comme le plus neutre et impartial des savoirs. Que signifie cette dénégation du politique de la part d’une science si intimement liée au champ du pouvoir ?
Arnault Skornicki propose un détour historique par la France des Lumières pour mettre au jour l’impensé de ce qui n’était pas encore une discipline universitaire, mais un simple genre intellectuel.
De la naissance du libéralisme d’État au Dialogue sur le commerce des blés de Galiani, de la science du commerce aux luttes entre Turgot et Necker en passant par la Physiocratie, le XVIIIe siècle apparaît en effet comme une période clé pour l’économie politique. Savants, hommes de lettres, philosophes et administrateurs mettent leur intelligence au service des Lumières qui s’officialisent et d’un État éclairé qui tente de se réformer. L’économie politique finira par accéder aux sommets du pouvoir, pour ne plus jamais les quitter.
Un travail intéressant pour comprendre la naissance du libéralisme.