Les universités, institutions autonomes d'enseignement supérieur, sont une des créations les plus originales de la civilisation médiévale occidentale. On ne leur trouve guère d'équivalents ni dans l'Antiquité ni dans les mondes extra-européens.
Elles ont joué un rôle capital dans l'élaboration de notre culture savante en même temps que dans la formation des élites politiques qui ont façonné l'État moderne. Elles ont permis la reconnaissance sociale des compétences intellectuelles et la promotion des gens de savoir et leur contrôle est rapidement devenu un enjeu politique que se sont disputé l'Église et l'État.
L'histoire des universités permet de mieux comprendre une partie de notre héritage intellectuel et du fonctionnement de nos sociétés, ainsi que la circulation des modèles culturels et des savoirs.
Émission du "Libre journal des sciences et des techniques", animée par Paul Deheuvel.Émission du "Libre journal des sciences et des techniques", animée par Paul Deheuvel.
Hannah Arendt, penseur de la modernité, irrigue par son oeuvre tant la philosophie que la politique. La culture, aujourd'hui diffusée, distribuée et démocratisée, n'a pourtant jamais été en plus grand péril.
Par une analyse des concepts de tradition, d'autorité, d'éducation et de liberté, Hannah Arendt dresse un portrait sans concessions de notre monde contemporain où la crise de la culture pose la question de la construction de notre devenir. Quelle place pour l'Art dans cette société de masse ? Comment donner un sens à l'aventure humaine sans culture pour nous orienter ?
Jean-François Mattéi exprime cette pensée complexe en un langage simple et éclairant. Il met en lumière les paradoxes de la modernité et avec lui nous nous trouvons sur la brèche, ce présent entre le passé et l'avenir, où il est possible de bâtir sciemment la suite de notre Histoire.
Au terme d'un long parcours, de nombreuses lectures et d'une réflexion globale, Julien Rochedy veut expliquer la pensée de la véritable droite, dans laquelle il se reconnaît. Pédagogique, subversif et profond, ce travail se veut la base de la reconstruction d'une pensée forte contre le monde contemporain, lequel court à la catastrophe. On y découvre les fondements philosophiques de cette école de pensée tout en déclarant la guerre à toutes les pensées de gauche, des Lumières à la déconstruction.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'02'37 : Libéralisme, écologie et essentialisme
- 0'06'42 : Le clivage gauche-droite est-il dépassé ?
- 0'09'58 : Une tendance naturelle à être de droite ou de gauche ?
- 0'14'40 : Enfance heureuse et droite
- 0'16'20 : Chaos et domestication
- 0'22'42 : La gauche, pensée moyenne ?
- 0'26'36 : La culture prime sur l'économie
- 0'31'03 : Le capitalisme, plus de gauche que de droite
- 0'32'38 : L'impératif de s'assumer de droite
- 0'35'54 : Droite et extrême droite
- 0'38'39 : Classiques contre modernes
- 0'43'04 : Chaos et harmonie
- 0'47'30 : L'inquiétude fondamentale
- 0'50'42 : L'espérance de gauche
- 0'52'48 : Sous les pavés la plage… ou les sables mouvants
- 0'55'20 : Enfer et paradis
- 0'55'56 : Réalisme et pragmatisme
- 0'58'27 : Les règles et les normes face à la barbarie
- 1'00'04 : Les revers du progrès
- 1'04'05 : La guerre comme père du monde
- 1'01'02 : Le mal dans dans la société
- 1'16'18 : La nature humaine
- 1'12'28 : Le rôle de la génétique
- 1'23'35 : Christianisme et biologie
- 1'25'42 : L'importance des limites
- 1'31'27 : Choisir ce que l'on n'a pas forcément choisi
- 1'34'16 : Aimer son peuple
- 1'39'23 : L'égalité n'existe pas
- 1'41'35 : Chercher l'harmonie plutôt que l'égalité
- 1'47'45 : Chaos, ordre et justice
- 1'48'54 : La recherche des transcendantaux
- 1'53'31 : La recherche de la perfection passe par soi
- 1'57'04 : Problème contre mystère
- 2'00'12 : Héritage et communauté
- 2'05'57 : L'importance de la ressemblance
- 2'09'58 : Conception organique ou contractuelle
- 2'15'00 : L'importance de la transmission
- 2'18'56 : La reproduction
- 2'22'27 : Le tournant des Lumières
- 2'30'35 : La sagesse de la Tradition
- 2'36'24 : De la Terreur au communisme
- 2'38'19 : L'Histoire comme base de l'analyse de droite
- 2'44'38 : La religion, ciment des sociétés
- 2'55'42 : La valeur suprême : le développement de la communauté
- 3'01'09 : L'importance de la virilité
- 3'03'47 : La solidarité, une valeur de droite
- 3'07'24 : Sans valeurs de droite, le chaos
- 3'09'08 : L'État comme moyen et pas comme fin
- 3'15'33 : Liberté et responsabilité
- 3'19'34 : Pour un nouveau classicisme
- 3'23'42 : L'espoir écologique
- 3'28'11 : Conclusion
"Retrouver le pays natal, pouvoir se prévaloir d'un authentique retour aux origines, c'est ainsi que l'on devient philosophe, pour reprendre pied quand le sol vient à se dérober."
C’est à emprunter un chemin d'écolier que nous invite le dernier livre de Pierre Magnard. Un chemin qui part d'une rencontre, celle de la pensée de Heidegger, dans la khâgne de Jean Beaufret en 1946, où se joue l'intime d'une vocation philosophique.
Un chemin jalonné d'anecdotes savoureuses, où l'on croise toutes les grandes figures de la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle, de Gandillac à Boutang, de Derrida (particulièrement) à Michel Henry, dialoguant avec Platon, Montaigne ou Bergson.
Un chemin où l'âme d'un vieux maître d'école se recueille pour mieux se livrer, et "conjuguer une fois encore la poussière et l'étoile".
Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.
Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1973, Konrad Lorenz est un immense savant en même temps qu'un grand vulgarisateur. Il a fondé l'éthologie, la science du comportement, et changé le regard de l'homme sur l'animal et sur lui-même.
Jean-Yves Le Gallou nous emmène à la (re)découverte de son livre Les huit péchés capitaux de notre civilisation, réflexion sur les tares de notre mode de vie et des idéaux qui nous animent. Un texte prémonitoire qui reste d'une grande actualité.
"Retrouver le pays natal, pouvoir se prévaloir d'un authentique retour aux origines, c'est ainsi que l'on devient philosophe, pour reprendre pied quand le sol vient à se dérober."
C’est à emprunter un chemin d'écolier que nous invite le dernier livre de Pierre Magnard. Un chemin qui part d'une rencontre, celle de la pensée de Heidegger, dans la khâgne de Jean Beaufret en 1946, où se joue l'intime d'une vocation philosophique.
Un chemin jalonné d'anecdotes savoureuses, où l'on croise toutes les grandes figures de la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle, de Gandillac à Boutang, de Foucault à Michel Henry, dialoguant avec Platon, Montaigne ou Bergson.
Un chemin où l'âme d'un vieux maître d'école se recueille pour mieux se livrer, et "conjuguer une fois encore la poussière et l'étoile".
Né en 1940 à Paris dans un milieu bourgeois, Régis Debray rechigne à parler de lui à l'oral. Il n'a rien à dire sur son enfance et sa vie, annonce-t-il, a commencé à l'âge de 16 ans. Au cours de ces mémoires improvisées, il s'attarde sur sa jeunesse révolutionnaire en Bolivie, où il fut fait prisonnier, et revient sur son rôle de conseiller diplomatique de François Mitterrand. Il évoque ses enthousiasmes, et ce qu'il appelle ses bévues avant de revenir longuement sur les concepts de civilisation, de nation et de sacré, tous trois au coeur de sa pensée politique.
Un entretien conduit par Philippe Petit.
Nous avons oublié le goût de la grande politique. L'Histoire pourtant a profondément nourri l'humanité de cas frappants et édifiants d'une politique vertueuse. Cette politique qui a illuminé les siècles peut-elle encore exister aujourd'hui, et comment pourrait-on la raviver ?
C’est la question que est ici posée dans un dialogue pédagogique croisé entre l'essayiste Idriss Aberkane et le politologue Pierre-Yves Rougeyron.