Que reste-t-il du sacré ? Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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08.03.2022

Que reste-t-il du sacré dans un monde désenchanté, arraisonné par la technoscience et dominé par le fétichisme économique ?
C'est à cette question cruciale que deux penseurs ont débattue, forts d'une solide amitié intellectuelle mais ne s'inscrivant pas moins dans deux traditions religieuses antagonistes : l'une plaçant la divinité dans le monde, jusqu'au cœur de la Cité ; l'autre au-dessus du monde, dans la Cité céleste. Ainsi Thomas Molnar, catholique conservateur, se fait-il l'avocat de la foi chrétienne, là où Alain de Benoist va chercher en aval de la tradition chrétienne une sacralité revivifiée.
Immanence ou transcendance, leur dialogue demeure toujours fécond. C’est qu'au-delà des oppositions, tous deux appellent à renouer avec un même sentiment de la vie.

Émission du "Libre Journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

"Le roman c'est le Sang de l'Homme". Avec Juan Asensio pour le Cercle Jean Mermoz.


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07.2021

Il devient salutaire de quitter la pression des événements médiatiques pour scruter les cieux littéraires. Ne se privant pas d'une critique acerbe contre nos écrivains contemporains, ces auteurs qui "jouent au Lautréamont portant cache nez et pantoufles", cet entretien en compagnie du critique littéraire Juan Asensio, centré sur son dernier ouvrage Le temps des livres est passé, nous permet de déceler quelques bribes de son exigence littéraire.
Loin de s'inscrire dans des discussions byzantines à propos des grands auteurs, sa critique est d'un style unique, alliant flamboyance et érudition. Entre Paul Gadenne, Bernanos et László Krasznahorkai, nous assistons à une suite d'éloge des grands écrivains à lire et à relire.
Longue vie au Stalker et longue vie aux petites petites structures qui se battent pour faire revivre la grande littéraure et qui soutiennent et la préservent par là un certain esprit Français !

Ce que la Pietà d'Avignon donne à voir et à entendre. Avec Olivier Rey pour l'Association Recherches Mimétiques.


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10.04.2021

Pour l'historien de l'art Wolfgang Schöne, l'histoire des images de Dieu en Occident fut marquée par une phase de visibilisation croissante, culminant dans la seconde moitié du XVe siècle, suivie d'une phase de visibilisation décroissante, reconduisant à l'invisible. À travers le mystère de l'Incarnation, Dieu se donnait toujours plus à voir dans la forme humaine ; mais quand la forme humaine devint la véritable référence – comme c'est le cas au plafond de la Sixtine, peint par Michel-Ange au début du XVIe siècle –, celle-ci devint également inapte à figurer Dieu.
Peinte au milieu du XVe siècle, la Pietà d'Avignon, d'Enguerrand Quarton, se situe à peu près au point culminant de la visibilité divine. Appartenant encore à l'ère de l'image, mais précédant de très peu l'ère de l'art, cette œuvre nous donne la possibilité d'apprécier, à partir d'elle, l'ensemble de la trajectoire.

D'un siècle l'autre. Avec Régis Debray pour ABC Penser.


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30.11.2020

Né en 1940 à Paris dans un milieu bourgeois, Régis Debray rechigne à parler de lui à l'oral. Il n'a rien à dire sur son enfance et sa vie, annonce-t-il, a commencé à l'âge de 16 ans. Au cours de ces mémoires improvisées, il s'attarde sur sa jeunesse révolutionnaire en Bolivie, où il fut fait prisonnier, et revient sur son rôle de conseiller diplomatique de François Mitterrand. Il évoque ses enthousiasmes, et ce qu'il appelle ses bévues avant de revenir longuement sur les concepts de civilisation, de nation et de sacré, tous trois au coeur de sa pensée politique.

Un entretien conduit par Philippe Petit.

La Nostalgie du sacré. Avec Michel Maffesoli au Cercle Aristote.


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21.09.2020

Le sociologue Michel Maffesoli s'attache à décrypter ce qu'il nomme la "religiosité postmoderne" en étudiant les étapes qui jalonnent ce "retour du sacral" : la réhabilitation des sens et d'une raison sensible, l'importance du partage, du mystère, de l'initiation – mais aussi l'ancrage nécessaire dans la tradition. C'est ainsi que les figures catholiques de la Trinité (l'unicité de Dieu en trois personnes) ou de la communion des saints représentent pour le penseur des "tribus" les métaphores les plus adaptées à l'imaginaire contemporain du sacré.
Une approche plein de sens qui nous invite à une appréhension populaire et émotionnelle de la transcendance.

La religion de l'Argent. Avec Dominique Pagani à l'Université Populaire de Saint-Dizier.


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08.06.2019

Tantôt maudit, tantôt adulé, l'argent entretient un rapport conflictuel avec la politique, la morale mais aussi la sensibilité et la raison. Sommes-nous avant tout des producteurs de richesses ou des consommateurs de ces productions ?
L'ambivalence de l'argent dans les rapports sociaux est ici traitée par le philosophe Dominique Pagani, avec toute la verve et le savoir dont nous le savons contumier.

Théologies du marché, de l'état et de l'Eglise. Avec William Cavanaugh à la Librairie La Procure.


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06.04.2012

Théologien associé à la Radical Orthodoxy, mouvement lancé par John Milbank et qui entend réconcilier la pensée chrétienne classique avec ce qu’il reste de la philosophie moderne, William Cavanaugh est très connu en France où son oeuvre a été très bien accueillie.
Dans le cours de cet échange, il revient notamment sur le contenu de ses livres Migrations du sacré, Le mythe de la violence religieuse et Torture et eucharistie.
Opposition du séculier et du religieux, mythe de la religion intrinsèquement violente, réévaluation historique de l'émergence de l'Etat sur dans la modernité, critique du libéralisme comme idéologie politique axiologiquement neutre, tyrannie de la société de consommation, l'eucharistie et la question du corps à l'heure de la mondialisation : autant de sujets que le théologien américain traite en profondeur pour nous rappeler la puissance du message de l'Eglise du Christ.

Les caricatures et la question du sacré. Avec Anastasia Colosimo et François Euvé chez Alain Finkielkraut à Répliques sur France Culture.


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27.02.2016

Le blasphème, ce crime sans victime, n'est plus frappé d'interdit en France. Mais pour autant, peut-on se moquer de tout ? La profanation doit-elle être considérée comme un droit de l'homme ? Y-a-t-il des limites à la liberté d'expression ? Comment concilier la salutaire insolence du rire et le respect nécessaire des convictions d'autrui ?
Ces questions nous hantent depuis la publication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet en février 2006.