L'Amérique de Mad Men : equal opportunities ? Avec Sylvie Laurent au Jeu de Paume.


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24.02.2017

Diffusé entre 2007 et 2015, Mad Men est vite devenu un phénonème culturel mondial sans équivalent. Les raisons sont nombreuses : elles tiennent au charisme de Jon Hamm dans le rôle de Don Draper, publicitaire énigmatique et séducteur, au soin apporté à la reconstitution – le récit va de 1959 à 1972 –, ainsi qu'à une description particulièrement fine d'une société à la fois éloignée et proche de la nôtre. Mad Men invite en effet à poser des questions d'histoire culturelle et politique, et à les poser au passé comme au présent.
L'américaniste Sylvie Laurent se pose plus particulièrement la question de la place de la minorité noire dans Mad Men en analysant la façon dont la série traite de la lutte pour les droits civiques et, particulièrement, de l'assassinat de Martin Luther King, et en confrontant ces représentations à celles que proposent d'autres séries, films ou livres, ainsi qu'à des faits divers ayant récemment secoué l'actualité américaine.

Soral répond sur ERFM !


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2021

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.

L'oligopole de l'internet contre l'autonomie journalistique. Anec Nikos Smyrnaios à Metz.


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30.01.2017

À partir de la moitié des années 2000, l’émergence des dispositifs participatifs sur l'internet (réseaux socionumériques, commentaires, production amateur de contenus) a été accompagnée par un discours de l'empowerment. Ces évolutions renforceraient l’autonomie des journalistes, mais aussi celle des publics, face à la puissance des organisations et des contraintes économiques.
Or un examen plus attentif permet de constater que les phénomènes dominants sont exactement inverses. La dépendance croissante envers les acteurs oligopolistiques de l'internet (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : les GAFAM), les logiques publicitaires, l’exploitation commerciale de l’activité des internautes, la standardisation du travail journalistique, l’instrumentalisation des dispositifs participatifs à des fins de propagande sont quelques-unes de ces tendances qui font de l’internet un vecteur d’hétéronomie.
Nikos Smyrnaios se propose de recenser, d’analyse et d’articuler ces logiques.

Une conférence qui se tient pendant les septièmes entretiens du webjournalisme : "Participatif, collaboratif, communs : où est le "nous" dans le journalisme aujourd’hui ?"

Notre attention est-elle une ressource limitée ? Avec Matthew B. Crawford sur France Culture.


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06.06.2016

Notre attention est devenue un bien monétisable - la publicité l’a bien compris. Face à ces sollicitations permanentes, mais aussi à l’explosion des possibilités d’objets d’attention, démultipliées par la technologie, notre capacité d’attention est-elle menacée ?
Alors que peu de penseurs ont tenté une définition de ce concept, le philosophe-mécanicien Matthew B. Crawford la considère à la fois comme une expérience de l’intime et un bien commun. Il nous propose dans Contact : pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver de tenir une position médiane entre une attention qui ne soit ni un retrait complet du monde, ni une posture excessivement volontariste.

Emission "La Grande table", animée par Caroline Broué.

Les patrons de la presse nationale, tous mauvais ! Avec Jean Stern à la Sorbonne.


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19.02.2013

Le rachat des journaux régionaux du groupe La Provence par l’homme d’affaire Bernard Tapie a récemment alimenté, dans le milieu politique, un débat sur les arrière-pensées qui pourraient avoir motivé sa démarche. L’intéressé a largement contribué à nourrir ces soupçons, affirmant publiquement qu’il "ne connaît rien à la presse", laissant entendre qu’il fallait donc chercher ailleurs la motivation de ce rachat. En quoi cette anecdote est-elle symptomatique d’un certain regard sur le fonctionnement et les usages possibles de la presse en France ? On peut relever que cette conception utilitaire s’avère très répandue chez les élites françaises : l’histoire récente ne manque pas d’exemples d’industriels, de financiers, de responsables politiques qui se sont appuyés, à un moment ou à un autre, sur un ou plusieurs média dont ils étaient propriétaires pour favoriser leur candidature à la tête d’une mairie, à l’obtention d’appels d’offres, ou encore pour faire œuvre de militantisme. Au-delà, on peut noter que cette vision de la presse procède d’une idée très bien reçue, au-delà du cercle restreint des potentiels propriétaires de journaux : ces derniers seraient tout-puissants face à la rédaction de leur titre, et pourraient faire publier ce qu’ils veulent aux médias qu’ils possèdent. Cette conception de la relation entre les groupes de presse et leurs propriétaires procède d’un oubli général du monde complexe de travail des médias, de l’histoire singulière de chaque titre, du rapport fragile qu’il entretient avec son public.
Le présente séance se propose d’aborder cet impensé à partir de l’objet "patron de presse", en posant cette question : à quoi les propriétaires de médias sont-ils supposés servir? Dans quelle mesure les difficultés actuelles de la presse française, et notamment celle de la presse quotidienne, sont-elles imputables à leurs propres errances gestionnaires ? Une discussion rigoureuse et informée sur le rôle de ces dirigeants, et d’une manière plus générale sur l’environnement économico-industriel dans lequel ils exercent leurs décisions, permettra notamment d’éclairer les paradoxes dans lesquels la presse française se débat en tant qu’industrie culturelle. Plus précisément, cette discussion pourra intéresser celles et ceux qui assistent, en observateurs, aux mutations que cette activité subit face au développement protéiforme de l’économie de la gratuité.

Cette nouvelle édition du séminaire "figures médiatiques de la représentation" reçoit ainsi Jean Stern, journaliste et formateur. Sa présentation lui donne l’occasion de rappeler la thèse de son livre Les patrons de la presse nationale, tous mauvais qui est ensuite discutée par Franck Rebillard, professeur d’économie des médias à l’université Paris 3.

Politique des médias. Audition programmatique d'Henri Maler et de Pierre Rimbert pour La France insoumise.


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2016

Alors que la presse française titube, l'exigence s'affirme d'un modèle radicalement différent. Quel serait son cahier des charges ? Produire une information de qualité soustraite à la loi du marché comme aux pressions du pouvoir, loger numérique et papier à la même enseigne et inventer un mode de financement solide et juste.
Surprise : les propositions de changement existent et les actions nécessaires à la mise en place de cette nouvelle production de l'information ne sont pas si difficiles que ça à mettre en place !
Et c'est en présence de plusieurs membres de "La France insoumise" que Pierre Rimbert, journaliste au Monde diplomatique et Henri Maler, fondateur d'Acrimed, nous exposent leurs réflexions pour que le quatrième pouvoir deviennent une réelle question démocratique que les citoyens s'approprient.

La société du spectacle. Avec Patrick Marcolini à la Bibliothèque nationale de France.


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13.04.2013

Le concept de "société du spectacle" est le plus souvent mal compris et ne rend pas justice de la puissance de l'analyse développée au sein du mouvement situationniste en général, et par Guy Debord en particulier.
C'est bien l'analyse du spectacle comme modalité de l'aliénation qui est originellement visée, et la dénonciation d'un rapport social où l'identification psychologique des masses s'accorde aux représentations de la vie qui leur sont données à voir. La conséquence n'étant autre que leur maintient dans un état de passivité quant à leur vie réelle.
Avec Patrick Marcolini, retour sur la genèse de ce concept qui trouve ses racines dans la critique que Bertolt Brecht fait du théâtre.

Ces histoires qui nous gouvernent. Avec Christian Salmon au Théâtre du Rond-Point à Paris.


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30.11.2012

Quoi de plus innocent et charmant qu’une histoire bien tournée ? Les histoires nous distraient et nous instruisent en nous faisant rêver. Désormais, avec la technique du storytelling, elles nous gouvernent et sont devenues un instrument de contrôle des opinions, une "arme de distraction massive".
L’entrée en guerre préventive contre l’Irak, le reality show au début du mandat de Sarkozy, sa métamorphose en capitaine courage face à la crise financière, l’épopée victorieuse de Barack Obama… Autant de fictions préparées dans le secret de war rooms où s’élabore le storytelling intégré.
Christian Salmon nous propose un voyage dans les démocraties contaminées par l’hypermédiatisation, une exploration des mythes politiques à l’âge du néolibéralisme. Une traversée de la crédulité contemporaine.