Les paradoxes de Raymond Abellio. Avec Jean-Charles Roux et Raphaël Juan sur TV Libertés.


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03.2022

Étrange Raymond Abellio (1907-1986). Issu d'un milieu très modeste, il intègre la prestigieuse École Polytechnique ; d'abord "homme de puissance", engagé dans l'action politique qui le mènera de la gauche socialiste révolutionnaire au collaborationnisme, ensuite, "homme de connaissance", métaphysicien et romancier voué à l'étude des sciences sacrées traditionnelles.
L'Occident, d’après lui, n'a pas dit son dernier mot : et si la pensée philosophique moderne et la recherche scientifique renouaient avec la plus ancienne sagesse ?

Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.

Les leçons d'une crise annoncée depuis les origines de l'Eglise. Avec Maxence Hecquard au Centre d'Etudes et de Prospective sur la science.


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28.09.2019

La crise terrible qui ébranle aujourd'hui l'Église catholique et, par ricochet, nos sociétés, est prophétisée en plusieurs lieux de la Bible, notamment dans le livre de Daniel et dans l'Apocalypse. Le philosophe Maxence Hecquard commente ces textes à la lumière des Pères de l'Église et des théologiens médiévaux, dont certains peu connus tel saint Béat de Liébana (8ème siècle).
On comprend alors le sens et l'issue probable d'une telle crise...

La Renaissance à la recherche du nouvel age d'or. Avec Didier Le Fur sur Radio Courtoisie.


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2018

La France, au XVIe siècle, se serait réveillée après une longue nuit, le Moyen Age, pour embrasser avec éclat et gourmandise la modernité. La civilisation française, avec ses us et coutumes, son élégance et son esprit, était née. Si depuis quelques années les historiens ont largement nuancé cette vision simpliste, ils ont convenus de la réalité de la révolution culturelle qu'aurait été cette Renaissance du XVIe siècle. Il reste pourtant un fait incontestable : si le joli tableau brossé à coup d'affirmations et d'exemples pris çà et là depuis deux siècles peut effectivement faire illusion, les auteurs de cette peinture ont effacé ou oublié, pour fabriquer cette féérie, une foultitude des personnages, d'évènements et d'idées.
Les hommes du temps n'avaient en réalité rien de progressiste, bien au contraire. Les nouveautés, qui occupent une place très secondaire, ne touchèrent qu'une toute petite minorité de privilégiés. C'est donc à une redistribution des rôles que le travail de Didier Le Fur est consacré, afin de proposer une autre réalité de la Renaissance française, celle que la majorité des individus vécurent, celle qui faisait leur quotidien. Il ne s'agissait alors pas d'inventer un monde nouveau, mais bien de rétablir une splendeur passée, un âge d'or où les hommes vivaient en harmonie, épargnés des fléaux bien réels de l'époque : les guerres, les épidémies et les famines. Bref ; que le désir d'un retour à un passé fantasmé l'emportait sur la conviction de vivre un grand bond en avant. Une remise en perspective salutaire servie par une plume exemplaire.

Emission du "Libre Journal des amitiés françaises" animée par Thierry Delcourt.

La troisième Rome : de Dostoïevski à Jean Parvulesco. Avec Laurent James au Cercle du Bon Sens.


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16.03.2018

Laurent James, physicien et écrivain français catholique, nous démontre dans cette conférence les liens métaphysiques unissant les peuples du continent européen et explique le rôle plus qu’important de la Russie dans le salut de l’Europe.
En effet, on peut lire les mots suivants dans une lettre de Dostoïevski à Nikolaï Strakhov en 1869 : "Le fond de la destinée russe consiste à révéler au monde un Christ russe, inconnu à l’univers, et dont le principe est contenu dans notre orthodoxie. A mon avis, c’est là que se trouvent les éléments de la future puissance civilisatrice, de la résurrection par nous de l’Europe".
De Dostoïevski à Jean Parvulesco, en passant par Paul Morand et Jean Romanidès, nous voyons les rapports que peuvent entretenir cette vision de Moscou comme Troisième Rome avec la perspective eschatologique de l’ère du Fils glorieux succédant à celle du Fils crucifié.

Léon Bloy, ultime hommage. Avec Stanislas Fumet sur France Culture.


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01.01.1967

"Le grand artiste [Léon Bloy] vient nous montrer ce qui se cache depuis la perte du Paradis terrestre dans les abîmes du cœur des hommes ; ces trésors séculiers résident aussi bien chez tous que chez lui, mais il a, pour les faire remonter à la surface, une mirifique poulie et les autres n'en disposent pas. Un Shakespeare, un Baudelaire, un Dostoïevski, un Wagner ou un Bloy, qui découvrent des étoiles imprévues dans le ciel renversé des âmes, n'ont pas plus de constellations en eux, sans doute, que ce vulgaire piéton qui traverse la rue. Mais ils ont, pour les décrocher, des baguettes infinies."
Une série de cinq émissions, coordonnées par Stanislas Fumet, pour commémorer les cinquante ans de la disparition du "mendiant ingrat".

Penser l'apocalypse avec René Girard et Leonardo Castellani. Avec Erik Audouard au Cercle Aristote.


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26.03.2018

La crise actuelle a-t-elle une signification ? S’agit-il d’une simple étape de l’Histoire ou d’un combat métaphysique ultime ? Qui croire, les chantres de l’utopie ou les prophètes de malheur ? A quel rendez-vous nous convie l’idée d’apocalypse ?
Pour explorer ces questions, Erik Audouard se sert d’une boussole susceptible d’orienter notre regard dans la confusion et le chaos qui nous cernent d’assez près aujourd’hui : cette boussole intellectuelle et spirituelle sera formée par les deux grands pôles que sont les travaux de René Girard et l’expérience vitale de Leonardo Castellani.

Léon Bloy : écrivain maudit, écrivain béni. Avec Michel Fourcade pour l'Université Réelle à Montpellier.


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27.01.2018

Comment aborder un monument littéraire et biographique comme celui de Léon Bloy (1846-1917) ?
Cette légende de l'écrivain prophète, annonçant l'espérance à coups de marteau, Bloy l'a lui-même patiemment construite. Elle vise à réveiller la tiédeur des modernes en leur rappelant qu'il n'y a qu'une vraie tristesse, c'est de n'être pas des saints.
C'est une légende qui redonne à l'invisible toute la place qui lui revient. On y entend un gai savoir : les puissants sont mis à nu et la souveraineté des misérables est célébrée sans niaiserie.

L'Homme et la fin du temps. Avec Jean Brun, Richard Landes, Jacques Paul, Guy Lobrichon, Annie Cazenave et Jacques Paul sur France Culture.


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08.1982

Avec la tradition prophétique et messianique, l’idée d’un monde débarrassé du mal n’est plus située au temps passé des origines ; elle est l’avenir promis par Dieu au peuple des fidèles. Ce sera un bonheur inouï et un temps de justice, le jour où, comme prophétise Isaïe, le Seigneur "essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre, effacera l’humiliation de son peuple ; c’est Lui qui l’a promis".
Au début de l’ère chrétienne, cette méditation prophétique sur la fin des temps trouve sa pleine expression dans l’Apocalypse de saint Jean : d’abord sera établi sur la terre un royaume de mille ans de prospérité, où les justes connaîtront une première résurrection ; puis, après un nouvel assaut de Satan, viendra le temps de la seconde résurrection, du Royaume des cieux, décrit, dans la vision de Jean, sous la forme de la Cité sainte, la Jérusalem céleste.
Les courants millénaristes sont ceux qui, dans la mouvance chrétienne, prennent au sens propre l’annonce d’un royaume terrestre de mille ans de bonheur ; ils se développent à partir du XIIe siècle, par un retour aux traditions eschatologiques des premiers chrétiens.
Dans ce contexte, l’abbé Joachim de Flore élabore une division de l’histoire de l’humanité en trois âges : après celui du Père (Ancien testament), puis celui du Fils (Nouveau testament), il annonce l’imminence de l’âge de l’esprit, qui sera comme un été de la sagesse.