Les médias sont devenus une fabrique à opinion. Avec Anne-Sophie Chazaud sur Sud Radio.


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23.11.2020

Les Dix petits nègres, Autant en emporte le vent, ou encore Carmen : les revendications communautaires s'attaquent chaque jour un peu plus au patrimoine culturel. Des polémiques qui entraînent une diminution de la liberté d'expression et que dénonce avec vigueur Anne-Sophie Chazaud.
"On a assisté ces dernières décennies à un festival assez grotesque de ce que pouvait donner la censure militante complètement hystérisée", souligne la philosophe qui note "une très grosse accélération ces dernières années". Un phénomène rendu possible "grâce à une privatisation de la censure", considère-t-elle.
Si cette censure intervient par des militants, des associations privées, "c'est toujours grâce au pouvoir politique que ces minorités ont cette capacité immense à aller en justice", remarque Anne-Sophie Chazaud, rappelant "qu'il ne faut jamais oublier que d'une façon ou d'une autre, le pouvoir politique a sa responsabilité".

Émission "Bercoff dans tous ses états".

Les 121 jours de Lamartine. Avec Henri Guillemin sur France Culture.


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14.09.1986

On pense immédiatement à Lamartine comme un poète égaré en politique. Pour, son programme de 1848 est clair : augmenter le traitement des instituteurs, supprimer le remplacement militaire, taxer le prix du charbon, imposer les successions, nationaliser les chemins de fer et créer l'impôt sur le revenu. Un homme qui avance ces propositions ne peut qu'être renversé, et très vite ! Il est vrai qu'en plus, Lamartine voulait faire abaisser la durée du travail quotidien à dix heures, au lieu de onze. "Scandaleux", selon la Revue des Deux Mondes : "un attentat, une violence faite à la liberté".
Qui donc était le Lamartine politique ? Allait-il être, à son insu, celui qui pouvait endormir les "rouges" jusqu'à ce qu'on puisse les museler ?

Émission "Les historiens racontent".

De quoi la droite et la gauche sont-elles le nom ? Avec Patrick Buisson et Jean-Pierre Le Goff sur StoriaVoce.


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02.2017

Alors que la prochaine élection présidentielle se profile, il peut être important de de prendre le temps de la réflexion en revenant sur la bipolarisation de notre vie politique française. Démarche étrange alors que parallèlement, cette scène politique semble plus que jamais éclatée voire émiettée en diverses tendances dont nous serions bien en peine d'en qualifier les subtilités intellectuelles derrière les ambitions personnelles.
De quoi la droite est-elle le nom ? La question peut surprendre, pourtant elle est essentielle alors que, depuis dix ans maintenant, la population française se tourne vers ses idées et sa culture. Comme si nous vivions une sorte de Mai 68 à rebours dont les valeurs de La manif pour tous ont été par opposition un des symboles fort du quinquennat de François Hollande. De quoi la droite est elle le nom, c’est sortir de la politique politicienne et prendre un peu de hauteur non seulement en s'aventurant dans la pensée, la philosophie politique mais aussi en voyageant dans notre histoire de la plus ancienne à la plus récente.
De quoi la gauche est-elle le nom ? La gauche comme chacun sait est née sous la révolution française en septembre 1789, au moment du vote de l'assemblée à propos du veto du roi : ceux qui étaient pour un veto absolu se sont placés à droite du président, ceux qui étaient en faveur d'un veto suspensif se sont placés à sa gauche. Nous n'allons cependant pas revenir aussi loin dans le temps mais porter un regard sur la gauche des XXe et XXIe siècles. Quels sont les thèmes qui ont structurés son identité ? Ces thèmes ont-ils évolué et se sont-ils érodés ? Quel impact cette érosion a eu sur la pensée politique ? Quelle est la place enfin de la gauche aujourd'hui dans le débat des idées politiques ?

Une émission animée par Christophe Dickès.

Hindenburg, l'homme qui a conduit Hitler au pouvoir. Avec Jean-Paul Bled sur Radio Courtoisie.


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10.11.2020

Hindenburg (1847-1934), président de la République de Weimar pendant dix ans, porte la responsabilité d'avoir appelé Hitler au pouvoir. Mais loin d'être une erreur de vieillesse, cette décision est dans le droit-fil de toutes ses positions antérieures. Elevé dans le culte de la grandeur et de la toute-puissance de l'Allemagne, il n'a jamais répugné à tomber dans l'excès voire l'extrémisme.
Couvert de gloire (largement usurpée) au début de la Grande Guerre alors même qu'il était déjà à la retraite, Hindenburg a ensuite constamment abusé de son image pour exercer le commandement suprême et surtout s'immiscer dans les affaires politiques, quitte à desservir les institutions et les personnes qu'il révérait pourtant le plus, rompant avec ses amis les plus proches et plaçant l'empereur Guillaume II lui-même dans des impasses. Pur produit de la caste des Junkers, il intrigue pour pousser les chefs militaires et politiques à la démission. Il impose la guerre sous-marine à outrance et refuse toute paix de compromis. Hindenburg a pris une large part aux malheurs de l'Allemagne et a été, après la guerre, le grand champion de la fiction du "coup de poignard dans le dos", l'argument massue des nazis pour fanatiser les foules allemandes.
Le grand spécialiste des mondes germaniques qu'est Jean-Paul Bled revient en détails sur la trajectoire de cet homme largement néfaste.

Émission des "mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

Populisme et néolibéralisme. Avec David Cayla pour la Nouvelle Action Royaliste.


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06.01.2021

Le dernier ouvrage de l'économiste David Cayla nous plonge au cœur de deux réalités polémiques qu'il importe d'analyser en toute rigueur et de mettre en relation. Car le populisme n’est pas un simple phénomène électoral : c'est un mouvement de défiance envers les élites qui répugnent à intervenir dans l'économie. C'est aussi une protestation contre la croissance des inégalités.
Cette défiance et cette protestation sont liées au néolibéralisme, qu'il importe de définir précisément si nous voulons en sortir sans sacrifier nos libertés.

Biopolitique du coronavirus. Avec François Bousquet sur Méridien Zéro.


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10.2020

Télétravail, famille, patrie ! Le coronavirus marquerait-il la revanche posthume du pétainisme ? Tous assignés à résidence. Tel est le pari de François Bousquet qui, dans une sorte de feuilleton de la pandémie, a pour ambition de déboucher sur des propositions concrètes.
Un essai où se mêlent différents registres, un peu de Tontons flingueurs, un peu de rock'n'roll. Une sorte de grand écart entre le maréchal Pétain et Michel Foucault...

Émission "La Méridienne", animée par Jean-Louis Roumégace et Wilsdrof.

Le pourrissement des élites. Avec Denis Collin pour le Cercle Aristote.


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05.05.2020

Il n'y a pas de société sans élite. Ce cons­tat est désa­gréa­ble pour tous ceux qui tien­nent l'égalité pour une vertu fon­da­men­tale, mais c'est un fait.
Le pro­blème est alors bien connu : com­ment conci­lier l'idéal démo­cra­ti­que avec la néces­sité que les élites gou­ver­nent de fait. Il doit demeu­rer un libre jeu, conflic­tuel, entre le peuple et les grands, pour parler comme Machiavel. Les lois fon­da­men­ta­les doi­vent être adop­tées par le peuple tout entier et les élites doi­vent être élues par le peuple et doi­vent lui rendre des comp­tes. La répu­bli­que idéale n'a pas d'autres prin­ci­pes.
Si nous reve­nons main­te­nant à la situa­tion fran­çaise, il faut faire un cons­tat ter­ri­ble : celui de la décom­po­si­tion accé­lé­rée des élites. En rajeu­nis­sant le per­son­nel poli­ti­que et en contri­buant à l'éjection d'une bonne partie de la vieille classe poli­ti­que, le macro­nisme a mis en lumière l'extra­or­di­naire effon­dre­ment du niveau intel­lec­tuel des élites ins­trui­tes dans notre pays. La bêtise crasse, la vul­ga­rité, l'absence de tout sens moral et l'incom­pé­tence acca­blante domi­nent ces nou­vel­les élites, cette classe des "cré­tins éduqués" si bien carac­té­ri­sée par Emmanuel Todd.
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Émission des "Entretiens de la Quarantaine", animée par Pierre-Yves Rougeyron.

Agir malgré la décadence : David Engels répond aux questions de Julien Rochedy.


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11.2020

L'Occident est à bout de souffle, il est tard, probablement trop tard pour changer de cap, et ce qui viendra après la collision annoncée entre la bienpenseance et la réalité, nul ne le sait. Et pourtant, il faut vivre ; vivre avec le déclin de l'Europe, vivre avec la certitude que demain ne pourra qu'être pire qu'aujourd’hui ; vivre en sachant que les jours de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions sont comptés.
Que faire ? Comment gérer sa vie au quotidien, comment se projeter, malgré tout, dans l’avenir, et surtout, comment faire pour léguer notre héritage en danger à nos descendants ?