Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne. Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Aristote.


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04.2024

La guerre est là. Tout près. En Ukraine, au Proche-Orient, en Arménie. Et demain ? La guerre fait partie des constantes de l'histoire. Des intérêts économiques, territoriaux et symboliques sont en jeu. Au sein desquels les montées aux extrêmes sont possibles. Pour la cohésion de la nation, la guerre est l'épreuve de vérité.
Tout cela, Clausewitz l'a pensé. Officier, théoricien et historien de la guerre, Carl von Clausewitz a vécu les guerres de la Révolution et de l'Empire. Il a vu la collaboration des élites allemandes avec Napoléon.
Si depuis, les moyens de destruction ont été multipliés, les constantes politiques liées à la guerre subsistent. C'est ce que montre Pierre Le Vigan en soulignant l'actualité de Clausewitz, penseur de la guerre.

Pourquoi une guerre nucléaire en Europe est possible. Avec Jean-Pierre Dupuy pour le Club des Vigilants.


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12.06.2023

Avec la guerre en Ukraine aux portes de l'Europe et la montée des affrontements - aujourd'hui verbaux et "à distance"- entre la Russie et les puissances de l'OTAN, le professeur de sciences politiques et membre de l'Académie des Technologies Jean-Pierre Dupuy estime que "nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la guerre froide".
Dans son livre de 2019 La guerre qui ne peut avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire, réédité en 2022, il "démonte" notamment la fameuse théorie de la dissuasion avec laquelle nous, Français, avons tous été élevés.

Guerres sans limites, effacement de l'Etat-nation et défense citoyenne. Avec Bernard Wicht et Laurent Schang sur Radio Courtoisie.


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21.09.2013

L'Union européenne est sans doute l'ultime avatar de la construction étatique moderne avec sa bureaucratie et son centralisme à l'échelle continentale. Et, dans l'immédiat, les crises que nous traversons devraient encore renforcer ce centralisme bureaucratique.
Paradoxalement, ce renforcement du pouvoir supra-étatique de l'Union européenne représente probablement l'épilogue de l'histoire de l'État moderne, le dernier acte d'une pièce qui s'est jouée pendant environ 500 ans, le dernier coup d'éclat d'une institution sur le déclin...

Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pascal Lassalle.

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2023

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

Les métamorphoses de la guerre, sur l'équivoque d'un même mot. Avec Olivier Rey à l'Institut Philanthropos.


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01.07.2023

L'alternative, en cette vie, n'est pas entre le confort et le combat, car, comme le dit le livre des Proverbes (18,9), celui qui est lâche dans son travail est le frère du destructeur. Et puisque le combat est inévitable, la question est principalement de savoir comment s'y engager et quel est le bon.
Olivier Rey, ici, nous dresse un panorama magistral, à la fois historique et philosophique, sur la réalité changeante que le vocable de "guerre" a pu désigner depuis qu'il a été utilisé.
Oui : la guerre, réalité omniprésente à l'humanité, a subit des bouleversements très importants, en particulier à partir de l'époque moderne. De l'Iliade aux conflits contemporains, parle-t-on vraiment de la même chose ?

La guerre nucléaire qui vient. Avec Jean-Pierre Dupuy pour l'Association Recherches Mimétiques.


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17.03.2023

En quoi la possibilité de la guerre nucléaire confirme ou altère-t-elle les analyses développées par René Girard et Benoît Chantre dans leur livre Achever Clausewitz ? Celui-ci met en scène classiquement l'opposition entre l'attaque et la défense et démontre la primauté de cette dernière.
Avec l'arme atomique, on a affaire à trois termes, et non pas deux : la défense, l'attaque, nommée "préemption", et la dissuasion. Jean-Pierre Dupuy démontre que la défense est mise hors circuit, tant pour des raisons techniques que par le fait que la dissuasion implique que l'on ne se défende pas : on prouve ainsi à l'ennemi qu'on ne l'attaquera pas en premier. Il montre aussi que dans l'histoire de l'ère nucléaire, la préemption l'a emporté sur la dissuasion et que les chefs d'État soviétiques russes et américains n'ont jamais exclu de leurs répertoires d'action la décision de frapper en premier.
Jean-Pierre Dupuy illustre finalement ces thèses par cette question lancinante : si Poutine perd la guerre conventionnelle contre l'Ukraine, aura-t-il recours contre les puissances de l'OTAN à ses armes nucléaires tactiques, domaine dans lequel il est de loin le plus fort ?

Repenser la guerre. Avec Henri Hude pour le Cercle Aristote.


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06.03.2023

Résumant quinze ans de réflexion et d'enseignement, de voyages au cœur des armées de la planète et dans une tradition humaniste de haute culture, Henri Hude nous propose rien moins qu'une philosophie de la guerre, dans la lignée de Sun Tsu et de Clausewitz
Car dans le tragique de l'Histoire, ceux qui décident ont impérativement besoin de s'élever à l'universel pour apprécier objectivement les situations et les maîtriser efficacement.

Conduire la guerre : entretiens sur l'art opératif. Avec Benoist Bihan pour Les Clionautes.


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04.2023

Le lancement de l'invasion russe en Ukraine le 24 février 2022 a remis sur le devant de la scène une réalité que certains pensaient réservée à un passé lointain : la guerre à haute intensité, au cœur du vieux continent, est toujours un levier pour imposer sa volonté.
Ce retour à la haute intensité a été martelé dans les médias et au sein même du discours politique. Quelques mois en arrière, la guerre renvoyait à la lutte contre un virus. Pourquoi faut-il faire attention aux mots que l'on emploie, au risque sinon d'en perdre le sens profond ? Pourquoi la guerre, à travers l'histoire, n'a pas été forcément en mesure de trouver un accomplissement réel dans une victoire politique ?
Explorant une des principales révolutions de la pensée militaire, Benoist Bihan, éminent stratégiste français nous propose ici, à partir de l’analyse de la pensée d'Alexandre Sviétchine, penseur russe passé du Tsar au service des bolcheviks, de nous donner les clés de compréhension d'une discipline mettant réellement les combats au service de la stratégie : l'art opératif.

 - 0'00'00 : introduction
 - 0'02'34 : présentation
 - 0'05'48 : stratégie et tactique, mise en perspective historique
 - 0'09'38 : Alexandre Sviétchine et le blocage de la guerre au début du XXe siècle
 - 0'26'40 : Alexandre Sviétchine, Mikhaïl Toukhatchevski et l'Armée Rouge
 - 0'48'06 : l'art opératif au révélateur du second conflit mondial, Koursk et Bagration
 - 1'04'31 : la transmission difficile de la réflexion stratégique soviétique en Occident
 - 1'22'02 : la pensée de Sviétchine aujourd'hui, de l'Irak à l'Ukraine
 - 1'34'25 : conclusion