Plus de 13'000 entités exercent leur lobbying auprès de la Commission européenne. Environ 3'500 d'entre elles sont des ONG. Si les entreprises font régulièrement l'objet d'enquêtes sur leurs pratiques, les ONG restent épargnées et les dessous de leurs activités ne sont jamais analysés.
Excellent connaisseur du sujet, Thibault Kerlirzin met en lumière la présence des ONG dans l'ensemble des portefeuilles européens, sous la forme tantôt de réseaux, tantôt de plateformes, mais aussi de coalitions pour accroître leur résonance.
Des énergies renouvelables aux politiques d’accueil des migrants, de la pêche et des affaires maritimes à la loi européenne sur le climat, ces organisations dites issues de la société civile -mais sans mandat électif- cherchent à faire entendre leur voix sur l'ensemble du processus législatif communautaire.
Émission "La Méridienne", animée par Tesla et Beluga.
La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
Essayiste, journaliste et traducteur, principal introducteur de la pensée de Julius Evola dans l'aire francophone, Philippe Baillet s'autorise enfin, après une vie dédiée au militantisme et à la pensée, à faire le bilan.
Ces entretiens permettent de revenir sur des thèmes qui lui sont chers et qu'il a traités dans plusieurs essais : la question du rapport à l'Autre à l'extrême-droite avec L'autre tiers-mondisme, des origines à l'islamisme radical, l'écologie dans Piété pour le Cosmos et les milieux militants avec De la Confrérie des Bons Aryens à la Nef des fous.
Des constats sans concessions qui ne laisseront personne indifférent.
Auteur du récent Éléments d'écologie politique, Quentin Berard nous propose d'analyser la supercherie de "l'écologie décoloniale". En effet, sous prétexte de défense de la nature, les discours islamistes, (dé)coloniaux, (anti-)indigénistes ou intersectionnels infiltrent progressivement tous les milieux écologistes, comme ils ont infesté et ravagé la presque totalité des débris de la gauche militante.
L'occasion de rappeler une série de notions fondatrices et de pointer une illusion qui inhibe la démarche de l'écologie politique que devrait viser à une profonde transformation de nos sociétés et du lien qu'elle entretient avec la nature.
Émission "Offensive Sonore".
Philosophe et sociologue, Jean-Pierre Le Goff est l'auteur de nombreux ouvrages, et récemment d'une évocation de La France d'hier, Récit d'un monde adolescent, des années 1950 à Mai 68 (Stock, 2018).
Son nouveau livre est à la fois une autobiographie - celle d'un jeune révolté - et la poursuite d'une enquête sur l'esprit d'une époque. Mes années folles, Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 1968 (Laffont, 2023) permet de saisir ce que furent les idées, les passions et les engagements militants d'une jeunesse qui a cru reprendre le fil rouge des révolutions passées et qui a engendré une révolution tout à fait différente, dans l'éducation et dans les moeurs. Cette révolution marque encore profondément notre pays.
Réécriture de livres qui ne correspondent plus aux standards moraux de l'époque, discrimination "positive" des Blancs au profit des Noirs… Il n'est pas rare d'entendre que le mouvement woke, se présentant comme un éveil à certaines injustices, concernerait essentiellement les États-Unis, et dans une moindre mesure la France. La Suisse serait relativement épargnée, grâce à son sens du compromis, son intégration des minorités, sa distance par rapport à l'histoire coloniale ou encore sa tradition libérale.
Jonas Follonier, après une longue enquête dans le pays et une analyse rigoureuse de ce courant, montre qu'il n'en est rien. Le wokisme s'est déjà diffusé en Suisse, à tous les niveaux, et continue de le faire, avec des conséquences majeures sur la vie en société. Sous ses airs bienveillants et libérateurs, le wokisme s'attaque en réalité à la liberté d'expression, au pluralisme, à la recherche de la vérité ou encore à la présomption d'innocence – un ensemble de conditions essentielles à nos démocraties libérales.
La Suisse, pays de la démocratie directe et de la protection des libertés, a toutes les raisons de s'opposer à ce grand mouvement de fond. Par son système, elle peut même servir de modèle de résistance.
Ancien DRH et administrateur de différentes structures, Daniel Rousseau s'est d'abord fait connaître du public en écrivant une comédie musicale puis un essai évoquant l'absence de recul relatif aux thèmes d'actualité ou chaque chose devient si dogmatique et manichéenne que l'esprit de synthèse s'en trouve interdit. Une expérience que viendra souligner la crise du Covid en refusant la liberté thérapeutique pour le personnel médical.
Convaincu par l'importance d'un contre-pouvoir dans un pays qu'il ne reconnaît plus, il continue à croire dans l'importance du débat mais remet en question la capacité des militants les plus actifs, d'un côté comme de l'autre de l'échiquier, à ne pas occulter une partie de la vérité en invoquant une cause supérieure qui justifierait l'omission de faits "gênants" ou le mensonge pur et simple.