Personnalité célèbre de la dissidence et du paysage intellectuel, Alain Soral est connu pour ses positions affirmées contre l'élite oligarchique occidentale, qui lui valent de multiples persécutions et aujourd'hui un exil forcé en Suisse.
Auteur d'ouvrages marquants et président de l'association Égalité & Réconciliation, il est présent pour fournir son analyse de la situation politique actuelle, qui se trouve aujourd'hui à un véritable point de non-retour vers la destruction programmée de la France.
Inégalités grandissantes, crise économique majeure, bruits de guerres… Depuis maintenant plusieurs mois, la France vit au rythme des grèves contre la réforme des retraites, grèves qui reçoivent une approbabtion massive au sein de la population. La France est-elle en période pré-révolutionnaire ?
C'est de l'actualité du mouvement social que le philosophe Denis Collin nous entretient, et de la possibilité de faire revivre une République qui ne soit plus stérilisée par des factions ou des idéologies.
Pour réussir le coup de force, pour lui permettre de réussir avec le minimum de résistance et de difficulté, il suffirait d'une minute de distraction et d'absence parmi les défenseurs du régime. La cause ou le prétexte du détraquement spontané n'importe pas du tout.
Il faut alors un groupe d'individus résolus sachant bien ce qu'ils veulent, où ils vont et par où passer. Ce n'est pas seulement la loi de la lutte civile ou de la sédition heureuse : c'est l'éternelle condition du succès des coups de main dans toutes les guerres connues.
Sylvain Roussilon, ancien de la "génération Maurras", revient sur l'histoire des rendez-vous manqués du royalisme de combat et détaille également certaines expériences de prise de pouvoir qui se sont révélées, elles, victorieuses.
Une vague de folie et d'intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des "éveillés", emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture.
Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La "théorie du genre" professe que sexe et corps n'existent pas et que seule compte la conscience. La "théorie critique de la race" affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu'aucun "racisé" ne l'est. L' "épistémologie du point de vue" soutient que tout savoir est "situé" et qu'il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : "déconstruire" tout l'héritage culturel et scientifique d'un Occident accusé d'être "systémiquement" sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel.
L'enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les "réveils" religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C'est la première fois dans l’histoire qu'une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d'universitaires, séduits par l’absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au cœur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la "justice sociale". Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis.
L'anticapitalisme ou la critique du capitalisme, sous les formes de la dénonciation du profit, des marchés, de la finance et des banques, aussi légitime soit-elle, peut ne jamais toucher au cœur de la dépossession universelle qui s'étend depuis plus de deux siècles, à savoir le mode de vie fondé sur le salariat et l'industrie qui permet la production en masse des marchandises.
Il est donc nécessaire d'élargir la critique sociale, en lui adjoignant une critique culturelle des grandes organisations, du machinisme et de la représentation scientifique du monde.
Janvier 1959, la guérilla castriste prend le pouvoir à Cuba. Depuis cette date, le modèle révolutionnaire cubain est denu le modèle des mouvements révolutionnaires d'Amérique Latine.
Au-delà de ce premier constat, Thomas Péan aborde également l'importance de la réalité locale de chaque pays dans l'émergence et l'évolution des mouvements de guérillas. En effet, les traditions politiques, les crises internes et les caractéristiques nationales/locales tendent à produire un paysage révolutionnaire à la fois uniforme sur certains points mais complexe dans son ensemble. L'émergence des mouvements de guérillas correspond à des crises politiques, économiques, sociales, culturales, idéologiques latentes dans ces pays. Mais, la révolution cubaine cristallise ces tensions et contribue à l'éclatement d'une "ère révolutionnaire".
L'impasse progressive dans laquelle se trouvent ces pays dans les années 1970-1980 contribuent à amorcer un changement au cours des décennies suivantes à travers différents processus.
Du début de la campagne électorale de l'élection présidentielle jusqu'au deuxième tour des législatives 2022, les citoyens français seront appelés à renouveler leurs représentants.
Alors que les idées souverainistes continuent de gagner du terrain, l'offre politique va-t-elle suivre cette demande ? Les classes dirigeantes, majoritairement opposées à l'indépendance française, arriveront-elles à conserver leurs prébendes ?
Pierre-Yves Rougeyron commente pour nous, semaines après semaines, l'évolution des rapports de forces du monde politique français.
Qu'est-ce que l'anarcho-royalisme ? Vaste blague ou véritable école de pensée ?
Francis Venciton, après nous avoir présenté le sens et les racines de l'anarcho-royalisme, revient particulièrement sur la vie militante de l'insurgé politico-littéraire qu'était Rodolphe Crevelle.
Le coup de force pour faire basculer la République est-il encore possible ?