Y a-t-il une vérité certaine ? L'intelligence humaine peut-elle savoir ce qui est vrai ou faux ? Questions essentielles auxquelles cette série de cours a l'ambition de répondre en retournant aux vérités philosophiques fondamentales qui sont les principes directeurs de la vie individuelle. Il y a, en effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, des certitudes obtenues par l'expérience et le raisonnement et dont les conclusions peuvent être admises et comprises par tous.
Issu de dizaines d'années de pratique, cet enseignement suit un plan pédagogique en abordant la question de l'être, de l'objet de la connaissance et des limites de l'intelligence, des moyens d'action de l'homme et enfin des êtres immatériels, de la conscience et de l'existence de Dieu et de ce que nous pouvons connaître de lui sans faire appel à la révélation.
Jean Daujat n'écarte pas non plus le statut des vérités révélées. En effet, même la foi a besoin de l'intelligence. Elle présuppose que l'intelligence humaine qui va adhérer aux vérités révélées en les croyant vraies est une faculté de connaissance qui sait discerner le vrai du faux et reconnaître la vérité avec certitude.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Dans un monde qui consacre les valeurs de l'indépendance et de l'autonomie, de la réalisation de soi et du changement permanent, l'amour serait-il le nouvel espace de résistance héroïque à l'esprit du temps ?
C'est l'hypothèse que propose la sociologue et philosophe Éva Illouz, dans un entretien au cours duquel elle se nourrit des grands mythes, des grandes figures littéraires, mais aussi des grandes œuvres musicales dédiées à l'amour pour éclairer notre condition sentimentale contemporaine.
Le 7 novembre 2012, la garde des sceaux a présenté un projet de loi ouvrant le mariage et de ce fait l’adoption ou la reconnaissance d'enfants nés par des techniques de procréation médicalement assistée, aux personnes de même sexe. Selon ce projet, ce n’est plus la différence sexuelle du couple ni l’engendrement de l’enfant qui caractériseront le mariage mais le simple désir d’être époux ou parents.
Force est de constater que ce changement dépasse largement les cadres du code civil ou de la sémantique. C’est la nature même du mariage, du parent et de la filiation qui sont redéfinis.
Alors qu’un enfant a besoin de connaître ses origines biologiques et de se situer dans la chaîne des générations, quel sera sur lui l’impact d’une loi le privant de sa filiation biologique ? Comment seront gérés les conflits de parenté biologique et sociale devenus inextricables pour le juge ? Quelles conséquences pour tous les enfants si la présomption de paternité disparaît ?
Face à ce bouleversement anthropologique et de société, les invités de cette émission rappelle avec clarté les fondements historiques du mariage dans la loi française et les limites de ce projet de loi, qui nécessite une révision constitutionnelle.
Pourquoi avons-nous tant de mal à nous engager ? Peut-on être célibataire et heureux ? Sommes-nous pour ou contre les relations sexuelles avant le mariage ? Être fidèle, ça veut dire quoi exactement ? Comment concilier amour et sexualité dans nos vies ? Le divorce n'est-il pas préférable à un mariage malheureux ?
Thérèse Argot revient sur le débat qu'elle a eu avec Mgr Emmanuel Gobilliard dans le livre Aime et ce que tu veux, fais-le ! Car pour la première fois, un évêque et une sexologue confrontent leurs points de vue. Un dialogue décomplexé, franc et incarné.
Émission du "Libre Journal des amitiés françaises", animé par Thierry Delcourt.
Polémique, chute et ressurection : voilà un entretien qui s'inscrit bien dans la parution du dernier roman d'Alain Soral.
Une rencontre cérébrale où l'agitateur aborde la thématique de la chute, son sens de l’éthique, sa haine des médias, son passé dans la drague, son mariage à l’église, sa nostalgie de vieux Paname et ses problèmes avec les esquimaux...
En parcourant les connexions entre business de la stérilité, trafic de fœtus et d'organes, réseaux mafieux pour recruter des "femmes gisements" dans le monde entier, le travail présenté par les deux conférenciers prend résolument le contre-pied des lobbyistes qui veulent imposer à la France des lois permettant le trafic de femmes "valise" et d'enfants programmés pour être abandonnés, achetés et plus tard revendus.
Dans chaque pays, une forte résistance s'exprime, basée sur la morale naturelle et les traditions religieuses. Les catholiques sont en pointe, mais ils ne sont pas seuls, les féministes aussi se dressent désormais contre les supercheries estampillées LGBT, sans parler de l'insurrection du bon sens, la chose la mieux partagée du monde, selon Descartes.
Car cette pratique est bien un néo-esclavagisme inadmissible. Reconnaître le fait accompli c'est entériner la fraude : il s'agit ni plus ni moins que de valider un crime inédit contre l'humanité, qui en entraîne d'autres, et qui mène l’humanité à sa perte.
De fait, ce sont les instances internationales qui ont entrepris de piétiner les sentiments de l'honneur et de la dignité dans chaque peuple en imposant l'imposture du "mariage pour tous", qui a en fait pour objectif principal d'ouvrir à quelques-uns le marché de la reproduction artificielle, supposant à terme que nous ne puissions plus du tout nous reproduire naturellement, comme du bétail d'élevage.
Il ne tient qu'à nous de bloquer les docteurs Frankenstein qui prétendent nous soumettre à leur délire de toute puissance...
La vulgate féministe est un progressisme. Le patriarcat nous viendrait du fond des âges et l'oppression des hommes contres les femmes se serait particulièrement cristallisée dans les grands monothéismes (le moyen-âge chrétien et le monde musulman).
C'est contre cette idéologie que Claire Colombi et Youssef Hindi s'élèvent.
Ils nous montrent que, bien loin des mensonges actuellement coloportés par les pouvoirs médiatique et intellectuel, le christianisme et l'islam ont plutôt contribué à l'émancipation des femmes.
Les inégalités persistances sont plutôt à comprendre comme la résurgence de formes organisationnelles antiques (le droit romain à partir de la révolution française en Europe) ou de la survivance de certaines formes familiales claniques (au sein du monde arabe).
Une leçon bienvenue d'histoire et d'anthropologie !