La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
Dans les méandres du discours public, une figure se détache avec force et controverse : Alain Soral. Alors, homme de lettres ou provocateur invétéré ? Ce qui est certain, c'est qu'il laisse peu de place à l'indifférence !
C'est en sa compagnie que nous décortiquons le phénomène Soral, un nom qui résonne avec force dans le paysage intellectuel et médiatique français.
Au nom de la lutte contre les discriminations, une vague d'intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des "éveillés", emporte tout sur son passage : médias et culture, entreprises, écoles, universités.
De la théorie du genre à la théorie critique de la race, le but des wokes est de "déconstruire" tout l'héritage culturel d'un Occident accusé d'être "systémiquement" sexiste, raciste et colonialiste. Leur enthousiasme évoque bien plus les "réveils" religieux protestants américains que la philosophie française des années 1970. C'est la première fois dans l'histoire moderne qu'un culte prend naissance dans les universités. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la "justice sociale" et que naisse une religion nouvelle et destructrice pour la liberté.
Émission "Idées", animée par Pierre-Edouard Deldique.
Théorie du genre, privilège blanc, intersectionnalité, écriture inclusive, cancel culture… Tous ces concepts et expressions sont régulièrement mis dans le même sac, voire moqués et caricaturés.
Mais concrètement, qu'est-ce que le wokisme ? Pour certains, rien moins qu'une censure, une idéologie (proto)totalitaire comparable aux pires dérives intellectuelles du XXe siècle. Pour les autres, c'est le devoir d'ouvrir les yeux sur les enjeux du racisme, du genre, du féminisme et de la question post-coloniale.
L'occasion était toute trouvée de débattre du sujet en compagnie de Nathalie Heinich et Romuald Sciora, en évitant les caricatures et l'hystérisation du débat.
Au lendemain des attentats de janvier 2015, nous nous sommes demandé ce que nous pourrions faire pour la France, notre pays si profondément touché dans sa chair et dans sa tête. Jean-François Chemain nous rappelle les éléments qui ont construit la France depuis 2'000 ans, ce que nous avons à proposer à tous les Français, quelles que soient leurs origines, afin qu'ils puissent retrouver leur héritage fondamental.
Ce bref rappel des symboles et repères, sur lesquels il n'est pas question de transiger, ne fait aucune concession à l'esprit de repentance et au politiquement correct qui nous envahissent. Il se propose de (re)découvrir la permanence de notre double héritage, chrétien et monarchique d'une part, républicain et laïc d'autre part, pour mieux comprendre qui nous sommes.
Soyons fiers des valeurs qui ont façonné la France d'aujourd'hui ! La liberté d'expression, l'humanisme, la langue française, les Lumières, le patriotisme nous ont transmis le gout de l'égalité, la liberté de la femme, le respect des lois et de l'État, le civisme, la croyance en la promotion sociale et le sens du mérite.
Nous devons continuer à nous battre pour nos valeurs et nos modèles. Il n'y a pas de honte, bien au contraire, à vouloir rester fidèle à la mémoire de nos pères. Si nous voulons marcher vers le futur, retournons toujours à nos racines.
Titulaire de la chaire "Histoire contemporaine du monde arabe", Henry Laurens nous propose de nous arrêter dans l'atelier de l'historien afin de comprendre ses enjeux et ses concepts. En 2013 déjà, dans la revue Débat, il rappelait l'opposition entre le rôle des historiens et la société, "le besoin de savoir ne doit pas se transformer en posture d'accusateur, voire en juge et en jury. Si, à la rigueur, on peut assimiler l'historien à un juge d'instruction qui instruit à charge et à décharge, il n'est pas là pour effectuer le reste de la procédure judiciaire". Il souligne également ici que "les historiens doivent reconnaître qu'ils ne sont pas les maîtres de la représentation du passé. Ils ne sont que les artisans du segment scientifique de la mémoire".
Après avoir rappelé les bases de la connaissance historique, Henry Laurens pose la question des comparatismes et revient sur le développement de l'orientalisme et l'occidentalisme de l'époque moderne à la décolonisation. Avant d'ouvrir l'enquête sur ce qu'il appelle le "passé imposé", il revient sur les différentes formes de violences au XXe et au XXIe siècles et fait état d'un passage de la figure du combattant à celle de la victime, d'une culture de la guerre à une culture de la paix, tandis qu'il note que le djihadisme au XXIe siècle relève des deux cultures.
Alors que la demande sociale de "thérapies mémorielles" va croissant, il est salutaire que l'historien prenne du recul face à sa pratique pour comprendre les spécificités de sa mission, de ses productions et de ses outils de travail.
Un peu partout dans le monde, les démocraties sont attaquées par le populisme nationaliste. Point commun de toutes ces situations : des émotions travaillent la vie politique.
Décryptage de ce phénomène avec la sociologue Eva Illouz, auteur du récent Les émotions contre la démocratie (Premier Parallèle).
Émission "Le Grand Face-à-face", animée par Ali Baddou, avec Natacha Polony et Gilles Finchelstein.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.