Une histoire des hérésies. Avec Bernard Cottret, Alain Tallon, Jean-Pierre Chantin, Izabela Jurasz, Hélène Ménard et Claire Sotinel sur France Culture.


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03.2019

Secte ou religion ? Hérésie ou "vraie foi" ? Comment obtient-on (ou pas) un label religieux honorable ? Comment devient-on "religieusement correct" ? Qui en décide ? Quel est le poids des pouvoirs politiques dans ce choix ?
Quatre émissions, six historiens et un documentaire ne seront pas de trop pour répondre à ces questions, en revenant notamment sur la rupture d'Henri VIII avec le catholicisme, la question de la dissidence religieuse dans l'Antiquité et la répression des Vaudois sous François Ier dans le Luberon.

Émission "La Fabrique de l'Histoire", animée par Emmanuel Laurentin.

Agrippa d'Aubigné et "Les Tragiques". Avec Franck Lestringant sur Radio Courtoisie.


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31.05.2019

Oeuvre longtemps réputée inaccessible, à l'exception de quelques vers d'anthologie, Les Tragiques commencent seulement à être relus, comme l'atteste la fécondité des études critiques depuis quelques années, tant en France que dans les pays anglo-saxons, peut-être plus enclins, par tradition culturelle, à goûter les sombres splendeurs du chef-d'œuvre de la poésie protestante.
Franck Lestringant nous inviste à pénétrer au cœur de la Divine Comédie huguenote qui somme le lecteur, en proie à l'empire de la tragédie, de réagir et de prendre parti.

Émission "Promenade et flâneries au domaine de poésie", animée par Pascal Payen-Appenzeller.

Pourquoi la France n'est pas devenue protestante. Avec Bernard Cottret sur Radio Courtoisie.


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03.04.2018

Les guerres de religion qui ont ensanglanté le royaume de France, nous lèguent de la religion une image de violence et de fanatisme, faisant écho à notre situation contemporaine. Pourtant dès 1598, grâce à son édit de Nantes, la France a expérimenté un mode de coexistence original entre ses confessions religieuses. C'est la révocation de l'édit de Nantes en 1685 qui a mis fin à ce face-à-face, gommant pour longtemps des esprits la singulière réussite de ces temps d'exception.
Vingt millions de catholiques et un million de protestants, à la suite de Luther, de Calvin ou du concile de Trente, partageant une culture largement commune, ont évolué ensemble sur notre territoire et fait l'expérience d'une cohabitation inédite. Leur confrontation s'est accompagnée de multiples emprunts et échanges qu'explore ce livre au travers de quelques grandes figures engagées, de Théodore de Bèze à François de Sales, de Catherine Lévesque à Marie de l'Incarnation.
Un moment charnière de près d'un siècle, mais aussi un temps exemplaire de confrontation pacifique entre tenants de religions différentes, précédant les Lumières.

Émission "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin.

Les guerres de religions, un épisode destructeur de l'histoire de France. Avec Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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18.07.2017

Les Occidentaux pensaient en avoir fini avec les guerres de religion : c’était méconnaître grandement les sociétés humaines et les héritages spirituels dans lesquels elles plongent leurs racines. Et pour comprendre la résurgence des violences religieuses contemporaines, quoi de mieux que de se tourner vers les périodes de l’histoire qui, bien avant la Révolution française, ont vu les Européens s’affronter au nom de la foi ?
L’Église médiévale s’était bien dressée contre l’hérésie, mais l’unité de la Chrétienté latine avait été préservée malgré les difficultés qu’elle avait connues à la fin du Moyen Âge : des effets de la Grande Peste aux attentes de réformes, du grand schisme d’Occident qui avait opposé Avignon à Rome, à l’éveil de nouvelles aspirations spirituelles.
L’éveil de la modernité, qui va de pair avec la découverte des nouveaux mondes, l’essor de l’humanisme et la diffusion de l’imprimerie créait un terrain favorable à l’apparition de la Réforme. S'en suivit la rupture avec Rome qui est à l’origine du protestantisme et qui a bouleversé, en quelques décennies, la carte politique et religieuse de l’Europe.
En France, le luthéranisme ne rencontre initialement qu’un succès limité. Puis, Jean Calvin, inspirateur de la théocratie genevoise, va s’imposer comme le maître spirituel des réformés dans le royaume des Valois, si profondément divisé qu’il va connaître, dans la seconde moitié du XVIe siècle, une longue litanie de "guerres de Religion".
L’image des derniers Valois – du faible Charles IX à Henri III et à ses "mignons", sans oublier Catherine de Médicis, la mégère florentine responsable de la Saint-Barthélemy – a été aussi lourdement chargée. Puis intervient le règne réparateur du "bon roi Henri", magnifié par la tradition monarchiste comme le souverain rassembleur et restaurateur de la paix, mais aussi par l’histoire républicaine faisant de lui, au prix d’un lourd anachronisme, le champion d’une "tolérance" dont on cherche en vain la trace à la fin du XVIe siècle. Un manichéisme assez élémentaire tend à opposer les catholiques majoritaires à leurs "victimes" protestantes. Mais notre époque entend aussi valoriser les "justes", tel Michel de L’Hospital, tenant d’un tiers parti favorable au compromis.
Trop souvent confisquée par "l’historiquement correct", la mémoire des guerres de Religion se doit d'être revisitée, au risque de remettre en cause certains des tabous de la bien-pensance aujourd’hui dominante.

Émission "Les mardis de la mémoire" animée par Dominique Paoli.

Le bouleversement de Luther. Avec Alain Pascal au Cercle de l'Aréopage.


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02.10.2017

La Réforme de Luther, une vraie réforme ? Non, une révolution qui est la conséquence de la Renaissance et donc un produit de la gnose et de la Kabbale.
La Renaissance étant une imposture, sa fille, la Réforme, est une régression religieuse, mais aussi une révolution politique. Car, au-delà d’un bouleversement du dogme de l’Église et des Sacrements, Luther est responsable du premier nationalisme révolutionnaire, le nationalisme allemand qui s’attaque à l’Empire de Charles Quint.
En inscrivant la Réforme dans la suite de la Kabbale, Alain Pascal ouvre une brèche sur le politiquement correct concernant le nationalisme allemand, mais aussi sur le religieusement correct car il décrit le protestantisme comme un nouvel instrument des initiés contre l’Occident chrétien.
C’est évidemment l’histoire secrète du XVIe siècle sur laquelle on revient, l’initiation des principaux Humanistes et "réformateurs" à l’ "illumination" kabbalistique, véritable raison de leur complicité dans la Guerre des gnoses contre la tradition chrétienne.
Alain Pascal dénonce leur attaque commune contre l’Église et énumère les crimes commis par les protestants sur les catholiques pendant tout le siècle, en procédant à une véritable révision de l’histoire des guerres de Religion, qu’il ne limite pas à la France puisqu’elles commencent en Allemagne avec la Réforme de 1520.

Agrippa d'Aubigné (1552-1630). Avec Gilbert Schrenck, Gisèle Mathieu-Castellan, Franck Lestrigant, Gilles Jallet, Henri Weber et Dominique Grandmont sur France Culture.


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21.07.1988

Agrippa d'Aubigné est né en 1551 près de Pons en Saintonge. La voix de Jean-Paul Zehnacker, père protestant, lui donne une éducation humaniste et le plonge aussi à 8 ans dans la guerre civile.
Il rejoint les armées protestantes à 19 ans et commence à écrire Les tragiques sous le choc des massacres de la St Barthélemy. Il est ensuite aux côtés de Henri de Navarre dans la lutte de celui-ci pour l'accession au trône.
Après l'abjuration de celui-ci, il donnera une suite au combat par la plume en rédigeant une Histoire Universelle et des satires religieuses et sociales. Il finit ses jours en exil à Genève en 1630.
Ses œuvres majeures sont Le Printemps, poèmes de jeunesse, à la violence pour la combattre et inverse le mouvement de la mort pour celui de la vie, entourée par les sentiments de la pitié et de l'amour.
Cette émission tente de restituer la figure complexe de l'homme et l'élan irrésistible qui traverse et emporte son auteur au-dessus des désastres de la guerre afin de rejoindre le Plan de Dieu. Est-ce seulement du Dieu protestant ?

Émission "Une Vie, une Œuvre", animée par Marc Floriot.

Les iconoclastes, de Cromwell à Daech. Avec Robert Steuckers pour E&R à Lille.


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21.01.2017

Au XVIe siècle, les réformés, qui renouaient avec l'Ancien Testament, considérèrent le culte de Marie, les statues et autres représentations religieuses comme idolâtres. Ils se mirent à saccager ces ouvrages : c'est ce que l'on appelle l'iconoclasme protestant.
Les premiers actes iconoclastes se produisirent dans l’espace germanique à Zurich (1523), Strasbourg (1524), Copenhague (1530), Genève (1535), et Augsbourg (1537). La grande crise iconoclaste française eut lieu lors de la première guerre de religion en 1562. Dans les villes prises par les protestants, les édifices religieux furent systématiquement saccagés. En 1566, ce furent la Flandre et les Pays-Bas en général qui connurent une grande flambée iconoclaste. Le mouvement, d’inspiration populaire, commença à Steenvoorde et se répandit dans les alentours.
Cette obsession de destruction de l’héritage passé au profit d'une "table rase" n’est pas sans rappeler la destruction récente de la cité antique de Palmyre par l’Etat Islamique...

Les Tragiques, d'Agrippa d'Aubigné. Avec Max Milner à l'Université de Bourgogne.


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1975

Cette série de 4 cours constitue une introduction aux Tragiques d'Agrippa d'Aubigné et aux sept livres qui conduisent de Misères à Jugement.
Elle invite à pénétrer au coeur de la Divine Comédie huguenote et inscrit l'oeuvre dans son contexte historique, politique et esthétique, tout en dégageant son irréductible originalité.