Jean-François Mattéi étend le concept d' “Europe” à tous les pays où les européens ont émigré de façon massive (notamment les Etats-Unis), voire aux pays utilisant des outils conceptuels européens (comme le Japon ou la Chine).
Selon sa définition, depuis le 15e siècle, aucune invention n’a été réalisée en dehors de l' "Europe”. Pour lui, l’Europe, sous-tendue par une pensée messianique, incarne l'accès à l'universel et ne saurait accepter d'être culpabilisée pour son passé (colonial par exemple), aucune autre civilisation n'ayant autant apporté au monde.
Les nations d'Europe ont oublié la composante principale permettant de mettre en oeuvre une politique : la puissance.
Deux analystes bien connus s'interrogent sur la présidence Sarkozy et tentent d'en faire le bilan : la France est-elle plus forte et plus indépendante après les 5 ans qu'il a passés à l'Elysée ?
Paul-Marie Couteaux, gaulliste, écrivain et homme politique, débat avec Jean Monneret, historien spécialiste de la guerre d’Algérie, du règlement de la "question algérienne", de l'abandon des harkis, et de la répercussion de ces sujets sur l’actualité.
Un débat courtois et passionnant, sur un sujet rarement abordé dans les médias, entre un partisan et un détracteur de la politique du général de Gaulle.
Susan George, philosophe et président d’honneur d’Attac, explique la crise économique en cours comme la conséquence du néolibéralisme, doctrine héritière partielle du libéralisme classique tout en en pervertissant l'idée de liberté.
Au contraire, Alain Laurent, philosophe libéral, défend le néolibéralisme qu'il estime être une déclinaison des thèses du libéralisme classique aux conditions actuelles. Il voit plutôt l'origine de la crise dans une intervention trop forte de l'état dans la sphère économie.
C'est la question des origines païennes de l'Europe et de la réalité de la christianisation du continent que Thomas Ferrier, historien, évoque ici.
La greffe de cette religion monothéiste sur le vieux continent ne s'est pas faite sans heurts avec les pratiques païennes qui y étaient présentes.
Un entretien qui permet de lever le voile sur un des multiples tabous de l'histoire officielle.
Alors que le 70e anniversaire du 18 juin 1940 est commémoré, comment comprendre l'action du Général de Gaulle pendant la 2e Guerre Mondiale ? Et que penser des condamnations unanimes du régime de Vichy ?
Roger Holeindre, ancien résistant, vice-président du FN, et Paul-Marie Coûteaux, ancien député européen, débattent de ces questions complexes en traitant du rôle du Maréchal Pétain et de l'occupation allemande, et tentent, dans la dernière partie, de tirer des parallèles avec la France d’aujourd’hui.