La fin tragique du Grand Siècle. Avec Clément Oury sur StoriaVoce.


(0)
330 Vues
0 commentaire
08.2020

Versailles, opulence, richesse, intrigue, musique baroque, jardin à la française, tant de mots clefs qui nous font fantasmer l'Ancien Régime louis-quatorzien. A l'époque, la France est puissante et riche. L'historien Peter Burke démontre dans son ouvrage, Les stratégies de la gloire, l'importance des dépenses gouvernementales dédiées à la fabrication de l'image du roi, dont l'impact est réel jusqu'à aujourd'hui. L'année 1669 est glorieuse; c'est la période de "l'affirmation de soi". Pourtant, à partir de la mort de Louvois en 1691, Burke parle du "coucher de soleil". Louis XIV mène alors sa dernière guerre et la plus décisive.
On oublie que le Roi Soleil ne fut pas qu'un roi de bureau mais également un roi guerrier. Sa dernière guerre, celle de succession d'Espagne (1701 à 1714) est une catastrophe. Pour l’historien Clément Oury, elle signe la fin du Grand Siècle.
Pourquoi la succession espagnole est-elle si importante au point d'embraser l’Europe ? Quand et comment s'établit l'équilibre des puissances ? Louis XIV a-t-il réellement "fait" la guerre ? Comment aujourd'hui écrire l'histoire militaire du XVIIe siècle ?

L'Allemagne et la France, deux Etats forgés sous le signe de la différence. Avec Yves Tissier sur Radio Courtoisie.


(0)
594 Vues
0 commentaire
07.09.2020

Le travail d'Yves Tissier nous permet de comprendre le processus historique qui, en un peu plus d'un siècle, a transformé le paysage politique du monde germanique.
De la fin du XVIIIe au début du XXe siècle, le monde allemand est passé d'une nébuleuse d'Etats moyens, petits ou minuscules, à un ensemble bipolaire : Empire allemand et Autriche. Ce sont les conséquences de la Révolution française, des ambitions de Napoléon, enfin de la rivalité entre l'Autriche et la Prusse ; cette dernière l'emporta et unifia le monde allemand autour d'elle-même, tandis que l'Autriche en était évincée.
C'est au processus historique d'unification de l'Allemagne que nous assistons, où sont également relatés les circonstances de ces événements, ainsi que les mentalités, raisonnements et comportements des différents acteurs.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Dominique Paoli.

L'attentat de Sarajevo à l'origine de la guerre de 1914. Avec Jean-Paul Bled sur Radio Courtoisie.


(0)
652 Vues
0 commentaire
23.10.2012

Dimanche 28 juin 1914 : l'archiduc François-Ferdinand, en visite officielle à Saravejo, est abattu d'un coup de feu. L'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie par un nationaliste serbe, prêt à tout pour déstabiliser la région, ne tarde pas à embraser le monde ; 34 jours plus tard, l'Europe entre en guerre.
François-Ferdinand est devenu l'héritier de François-Joseph, sans y avoir été préparé, en quelque sorte par accident ou plus exactement dans des circonstances dramatiques : la mort de son cousin Rodolphe à Mayerling en 1889, puis celle de son père en 1896. Mort sans avoir eu l'occasion de donner sa mesure et de régner, François-Ferdinand se révèle une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît.
Connu pour ses coups de sang, l'homme est doté d'une incroyable énergie, affectionnant la vie familiale - il s'est en outre mis au ban de la dynastie en épousant une jeune femme bien au-dessous de sa condition. Catholique conservateur, méfiant à l'égard des Hongrois et des Italiens, il s'est souvent prononcé en faveur de la paix, a tâché de moderniser l'armée et a suivi avec sympathie le renouveau artistique de l'époque.
Enfin, il est convaincu de la nécessité de réformer la monarchie : François-Ferdinand, "l'homme qui aurait pu sauver l'Autriche" ?

Émissoin "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

La guerre de Succession d'Espagne. Avec Clément Oury sur Radio Courtoisie.


(0)
845 Vues
0 commentaire
08.04.2020

Le 1er novembre 1700 s'éteint le roi Charles II d'Espagne, souverain d'un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. A la surprise générale, il désigne comme héritier le jeune Philippe, duc d'Anjou, petit-fils du Roi-Soleil. Cette décision arrime le royaume d'Espagne, immense mais à bout de souffle, à celui de France, première puissance du continent. Pour les autres Etats d'Europe, cette alliance est inacceptable. Le conflit qui s'ensuit représente la plus longue et la plus difficile épreuve du règne de Louis XIV.
La guerre de Succession d'Espagne oppose, de 1701 à 1714, les deux rois de la Maison de Bourbon à une vaste coalition dirigée par l'Angleterre, la Hollande et l'Empereur. La France dispose alors de la plus forte armée d'Europe, invaincue depuis plus d'un demi-siècle, et d'une direction stratégique unifiée. Elle va pourtant subir une série de désastres sans précédent face aux troupes alliées commandées par le duc de Marlborough et le prince Eugène de Savoie. La ceinture de fer érigée par Vauban est entamée, les frontières du royaume occupées.
C'est à l'étude de cette catastrophe que se consacre Clément Oury. Dans la lignée d'une histoire militaire renouvelée, il étudie la conduite des opérations depuis Versailles ou La Haye, dans les cabinets des ministres ou sur le champ de bataille. Il s'intéresse au quotidien du soldat comme à son expérience du combat ; aux souffrances des populations dans les zones de conflit ; aux réactions des opinions publiques qui, sidérées ou enthousiastes, voient s'effondrer l'image d'un Roi-Soleil invincible et menaçant. Il analyse enfin les ressorts de la résilience du royaume.
Alors que le désastre parait consommé, les dissensions entre Alliés permettent d'obtenir une paix de compromis. Celle-ci bouleverse l'agencement des pouvoirs en Europe, avec l'affirmation de la Grande-Bretagne et de la Maison d'Autriche. On ne craint plus que le royaume de Louis XIV ne prétende à l'hégémonie. Des décombres du conflit s'impose un principe diplomatique nouveau : l'équilibre des puissances.

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

Les vrais enseignements de la Première Guerre mondiale. Avec François Asselineau à Paris.


(0)
1043 Vues
0 commentaire
11.11.2018

C'est le 11 novembre 2018, jour du 100e anniversaire de l'armistice, dans la taverne du Croissant, rue Montmartre à Paris, à l'endroit même où Jean Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914 parce qu'il dénonçait le jeu des alliances automatiques qui était en train d'entraîner la France dans le gouffre, que François Asselineau nous rappelle les causes du déclenchement de la Première Guerre mondiale et ses conséquences funestes pour la France et les nations d'Europe.
Un épisode tragique de notre histoire nationale et continentale qui doit nous amener à réfléchir au contexte actuel.

"39-45, la face cachée du Vatican" : la correction. Avec Annie Lacroix-Riz pour les Films de l'An 2.


(0)
1359 Vues
0 commentaire
2018

En décembre 2017, un documentaire de Juliette Desbois a été diffusé à la RTBF. Il était prévu et programmé que ce film, 39-45, la face cachée du Vatican, soit suivi d’un débat au cours duquel plusieurs historiens devaient s’exprimer. Or, "Dame Anastasie" ayant appris qu’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à Paris VII Denis Diderot était l'un de ces invités, ce débat fut purement et simplement annulé !
Nous découvrons donc ici l’appréciation portée par Annie Lacroix-Riz sur le documentaire, ainsi qu'une idée du courage qu'il aurait fallu aux historiens du Vatican… si le débat avait eu lieu !
Les sujets abordés sont nombreux : de la politique extérieure du Vatican dans les années 1930 (ère Ratti-Pie XI comprise), au dossier Pie XII (l’aspect le plus décisif pour l’historiographie scientifique), c'est la "la question juive" de 1933 à 1945 et le sauvetage-recyclage des criminels de guerre qui sont au centre des débats.

La Grande Guerre européenne et la naissance du Nouvel Ordre Mondial. Avec Alain de Benoist à Budapest.


(0)
1164 Vues
0 commentaire
11.11.2013

La Première Guerre mondiale a souvent été présentée comme une grande guerre civile européenne. On l'a aussi désignée comme marquant le véritable début du XXe siècle. Mais ce qui est plus fascinant encore, c'est que ce conflit mondial a déterminé toute l'évolution du XXe siècle.
En Russie, la guerre permit aux bolcheviks de parvenir au pouvoir. En Allemagne, le national-socialisme, lui aussi fils de la guerre, se nourrira à la fois de la menace soviétique et de l'humiliation imposée aux allemands par le traité de Versailles. Hors d'Europe, l'avènement du pricipe des nationalités aboutit à la décolonisation.
Et nous n'avons pas encore fini aujourd'hui de percevoir les conséquences de ces phénomènes...

Vienne et la Mitteleuropa danubienne. Avec David Tarot et Dominique Venner chez Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


(0)
1449 Vues
0 commentaire
31.01.2012

Frontière de l’Empire romain face aux "Barbares", le Danube s’est imposé comme le trait d’union d’une nouvelle Europe née de la rencontre des mondes germanique, slave et magyar.
Sur ses berges, l’Österreich est devenue au fil des siècles le centre de gravité du grand empire des Habsbourg et Vienne, sa capitale, s’est affirmée comme l’un des foyers majeurs de la culture européenne.
Ce rempart de la Chrétienté face au péril ottoman, lieu des fastes de la cour de Marie-Thérèse, capitale de la musique où l’œuvre de Schubert fait écho à celles de Mozart et de Haydn, fut aussi le lieu des avant-gardes du premier XXe siècle – à l’époque de la Sécession et de Klimt – quand Freud et Kafka ouvraient de nouvelles pistes à l’intelligence du monde.
Intégrées de longue date à un ensemble politique et dynastique commun, la Prague de Charles IV et de Rodolphe II et la Budapest de Liszt et de Bartók ont quant à elles participé à la subtile alchimie qui a permis à l’histoire de construire dans l’ensemble danubien un espace de civilisation original dont la marque demeure.