Très jeune héros de la Grande Guerre, nationaliste opposé à Hitler, ami de la France, Ernst Jünger (1895-1997) fut le plus grand écrivain allemand de son temps. Mais ce n'est pas rendre service à l'auteur d'Orages d'acier que de le ranger dans la catégorie des bien-pensants. Il n'a cessé au contraire de distiller un alcool beaucoup trop fort pour les gosiers fragiles.
C'est ce Jünger, dangereux pour le confort, que restitue Dominique Venner. Il y replace l'itinéraire de l'écrivain dans sa vérité au coeur des époques successives qu'il a traversées.
Belliciste dans sa jeunesse, admirateur d'Hitler à ses débuts, puis opposant irréductible, subsiste en lui le jeune officier héroïque des troupes d'assaut qui chanta La Guerre notre mère, et l'intellectuel phare de la "révolution conservatrice". Mais il fut aussi le guerrier apaisé qui tirait gloire d'avoir donné son nom à un papillon.
Dans cette émission, Dominique Venner montre qu'aux pires moments du siècle Jünger s'est toujours distingué par sa noblesse. En cela il incarne un modèle.
Dans ses écrits, il a tracé les lignes d'un autre destin européen, enraciné dans les origines et affranchi de ce qui l'opprime et le nie.
Émission du "Libre journal de la résistance française", animée par Emmanuel Ratier.
Les différentes personnalités ici rassemblées s'emploient à cerner la vie et l'oeuvre de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), depuis sa jeunesse passage Choiseul jusqu'à sa mort à Meudon.
Le portrait du plus grand écrivain français du XXe siècle émerge peu à peu.
Émission du "Libre journal de la résistance française".
Vincent Lapierre est un universitaire connu des français pour son travail de réinformation sur le Venezuela d'Hugo Chavez via la traduction en français de bon nombre des discours de celui qui incarnait la "Révolution bolivarienne".
Il revient donc dans cette émission sur les idées et la vision politique d'un homme qui correspondrait, selon nos catégories politiques, à un certain nationalisme de gauche.
Émission du "Libre journal de la résistance française".
Passage en revue de la période des années de plomb en Italie, avec un de ses acteurs, Gabriele Adinolfi.
La réflexion s'oriente sur le sens à donner à ces événements, autant dans la compréhension des grands bouleversements de la deuxième partie du XXe siècle en Europe que dans le déchiffrage des stratégies de la tension aujourd'hui à l'oeuvre.
Atatürk demeure l'icône de la Turquie moderne. Nul ne conteste qu'il fut un chef de guerre hors pair et un législateur inspiré. Mais il était aussi un tyran sans scrupules et le persécuteur implacable des minorités religieuses.
Jeune Turc ambitieux, officier d'état-major plein d'allant, preux de l'islam, ardent républicain, politicien madré... Les contradictions ont la vie dure dès qu'il s'agit d'évoquer la figure à multiples facettes du fondateur de la première république laïque en "terre d'islam", personnage énigmatique et paradoxal.
Fabrice Monnier retrace cette vie menée tambour battant, dans le contexte d'un Empire ottoman en faillite où les passions politiques, le jeu cynique des grandes puissances, l'intolérance religieuse et les rivalités ethniques entraînent mouvements de populations, déportations et assassinats de masse.
Une émission essentielle pour comprendre la Turquie d'aujourd'hui.
Malgré les apparences, la "crise", le "danger islamiste", "l’invasion", etc., la principale menace pour nos libertés, notre prospérité et notre identité vient d’outre-Atlantique. Le rêve américain est devenu le cauchemar de la planète.
Les États-Unis ne sont pas seulement un ennemi qui vise à l’hégémonie mondiale, un supermodèle dont la façon de vivre infantilise l’univers, ils sont aussi la patrie du mondialisme, les parrains des nouvelles normes qui subvertissent le globe pour l’asservir.
Martin Peltier nous mène jusqu’à la racine religieuse de la chose : la théocratie américaine est judéo-maçonne et protestante, et cela en fait un monstre très semblable à l’islamisme radical qu’elle prétend combattre.
Après un émouvant hommage rendu à Emnnauel Ratier, Francis Cousin répond à plusieurs questions suscitées par les points de vue radicals qu'il développe : le complotisme, la dictature anti-étatique du prolétariat, le survivalisme où la problématique de l'argent sont abordés par le prisme de la lutte des classes.