Marc Augier, alias Saint-Loup (1908-1990), fut emporté par le vent de l'Histoire, à toute vitesse, mais sans jamais tomber.
Il en a tiré une oeuvre forte et virile, parcourue par un souffle épique. Une oeuvre peinte à fresques, où des individus et des groupes d'individus doivent affronter les bombardements, le rouleau compresseur des chars soviétiques, l épuration, les foules ivres de violence, mais aussi la montagne, la neige, le froid polaire, les avalanches, les tempêtes, les poux, l'hiver russe, une panne de moteur en altitude ou, simplement, la fatigue au guidon d'une moto lancée sur les routes d'Europe.
Ce qui fascine, chez Saint-Loup, ce sont des valeurs universelles, qui n'appartiennent à aucun camp : c'est cette vie de sportif, d'aventurier, de guerrier.
Saint-Loup est le contraire d un idéologue. C'est un militant, mais ce n'est pas un homme du combat des idées. C'est un homme d'action, ayant mis ce goût de l'action et du risque calculé au service de causes politiques et parfois militaires.
Soixante-cinq ans après la fin de la guerre et plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, il est temps de se pencher sur son oeuvre, de la dégager de sa seule dimension hérétique, conséquence de ses quatre années à la LVF et à la Waffen SS. Oui, il faut revisiter ce grand créateur de mythes, et personnage mythique lui-même.
L'histoire contemporaine, à l'image de toute l'Histoire, s'est construite sur des imprévus fulgurants.
Les meurtres politiques sont une manifestation éclatante et dramatique de ces inattendus qui changent brutalement le cours des événements. L'enjeu de ces meurtres à répétition qui décapitent un Etat ou un symbole fort est incommensurable.
Ainsi l'assassinat, en 1911, de Pierre Stolypine, Premier ministre de Nicolas II, va-t-il ouvrir la voie à la révolution bolchevique de 1917.
C'est cet événement que Dominique Venner nous raconte, au travers de sa vision de l'histoire.
Comment comprendre la montée inexorable de la valeur-or sur les marchés ?
Michel Prieur nous explique simplement que l'or, valeur-refuge par excellence, est plutôt un indicateur de la faiblesse des monnaies-papier. Tant que les états imprimeront du papier, l'or va continuer de monter !
C'est d'ailleurs une constante de l'histoire économique : l'état, en situation de crise, manipule le marché de l'or (confiscation de l'or sous Roosevelt, exemple de la République de Weimar, razzia sur l'or par les douanes françaises sous le Front Populaire).
L’Histoire a-t-elle un sens ?
L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
A l'occasion de la sortie d'un ouvrage consacré à François Duprat, Méridien Zéro reçoit Emmanuel Ratier et Julien (ami de François Duprat) pour évoquer avec eux la figure de ce militant infatigable mais controversé de la cause nationale.
Emission animée par le Lieutenant Sturm et Jean-Louis Roumégace.