L'Afghanistan et l'Asie centrale. Avec le Colonel René Cagnat au Cercle Aristote.


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17.12.2012

René Cagnat est un des meilleurs experts français de l’Asie centrale, qu’il présente au travers de sa conférence comme un chaudron toxique, voire explosif.
Il détaille d’abord le microcosme fébrile des acteurs pour ensuite expliquer, grâce à sa connaissance du terrain, les influences croisées des différents acteurs régionaux ou internationaux (USA, Russie, Chine, islamisme).
Sa condamnation est sans appel : l’Asie Centrale et l’Afghanistan subissent l’influence déstabilisatrice de la présence occidentale dans toute la région...

Une irrésistible mondialisation criminelle. Avec Xavier Raufer à Grenoble.


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06.04.2013

La mondialisation : universel bienfait ? Pas vraiment. Comme tout phénomène humain, la mondialisation est la meilleure et la pire des choses à la fois.
La meilleure face de la mondialisation est sans cesse vantée par ses thuriféraires, pour l’essentiel des libéraux proches du monde des affaires, et par les médias qu’ils possèdent souvent : c’est la "mondialisation heureuse" décrite dans les années 1990.
Sa face obscure, ces mêmes intérêts tentent de la noyer dans le silence, ou bien, quand la réalité est trop grave pour être tue ou niée, ce "pire" est morcelé et présenté comme un épiphénomène (une collection de "fait divers") étranger à la mondialisation.
Alors qu’en Europe, le terrorisme islamiste se dissipe, alors qu’à l’échelle européenne la toxicomanie baisse chez les jeunes, quelle est aujourd’hui cette "face criminelle de la mondialisation" ? Quel est son avenir ?
Les différentes formes de la mondialisation criminelle (trafics de drogue, malversations financières, cybercriminalité, contrefaçons, trafics d’êtres humains…) et l’apparition de nouveaux acteurs hybrides évoluant entre mafias, réseaux terroristes et monde des affaires nous montrent un phénomène en pleine mutation. 

Conférence prononcée dans le cadre du festival de géopolitique et de géoéconomie de l'Ecole de Management de Grenoble.

Le sac du Palais d’Eté de Pékin (Octobre 1860). Avec Bernard Brizay sur Canal Académie.


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11.05.2006

Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux Palais d’Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d’une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental... et surtout à l’opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de Lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois.
Pour la Chine -et pour le patrimoine de l’Humanité-, la perte est immense, incalculable, irréparable. Le Palais d’Eté, le Yuanming yuan (qu’il ne faut pas confondre avec l’actuel Palais d’Eté de Pékin) était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d’œuvres d’art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brûlé.
Nous devons garder à l'esprit que l'Empire du Milieu n'a, lui, jamais oublié cet épisode tragique de son histoire. Est-ce à dire qu'il alimenterait toujours une volonté de revanche dans la compétition qu'il existe aujourd'hui -de fait- entre la Chine et le monde occidental ?

Crimes sans châtiment. Avec Jean-Loup Izambert sur Radio Ici et Maintenant.


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18.04.2013

À leur pays déjà surendetté et en déclin, les chefs d’État français ajoutent les guerres.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Jean-Loup Izambert nous fait part de cette enquête sans compromis qu'il a menée sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République Arabe Syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants.
Il met ainsi à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.

Addiction en société moderne et dépendance sans substance. Avec Julien Gautier à Bobigny.


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10.12.2009

"C’est en philosophe, et dans la lignée des travaux de Bernard Stiegler et de l’association Ars Industrialis, que je voudrais aborder ici la question de l’addiction en général, c’est à dire en fin de compte le thème du désir et de la vie, de la vie du désir, de la vie comme désir. Nous soutiendrons en effet que la vie elle-même, et sans doute la vie humaine d’une manière plus profonde encore, est addictive en son principe, dans la mesure où elle est animée par du désir, affectée, motivée, mobilisée par des « objets » auxquels elle s’attache et qu’elle investit et même sur-investit : aimer, c’est, en un sens, être « addict », ne pas pouvoir s’imaginer sans l’autre. De ce point de vue, nous proposerons d’interpréter le développement des addictions proprement pathologiques – ce que n’est pas toute addiction - comme le signe d’une dégradation du désir individuel et collectif, de sa régression au niveau d’un fonctionnement pulsionnel, compulsif et monomaniaque. Or, nous voudrions montrer que ce type de comportement addictif est d’une certaine manière érigé en norme et pratiquement organisé par le capitalisme consumériste, dont le système repose fondamentalement sur la sollicitation incessante des pulsions d’achat des consommateurs par le marketing : en ce sens, la société de consommation est en elle-même une société d’addiction, et par là addictogène, qui surexploite, épuise et dérègle aussi bien les milieux psychiques et sociaux que les milieux naturels." Julien Gautier
Conférence prononcée dans le cadre d'une journée consacrée à l'éducation par l'association de consultation familiale SAGA à Bobigny.