Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
Le système mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques. Une conséquence majeure de cet état de fait est l’intégration fonctionnelle des mnémotechnologies au système de production des biens matériels, ce qui constitue une immense rupture historique : ce sont les dispositifs de production des symboles qui sont désormais totalement absorbés par l’organisation mondiale du commerce et de l’industrie. Les industries culturelles se sont emparées des dispositifs rétentionnels et configurent le temps dans sa forme la plus pure : comme flux de conscience.
C'est en suivant, actualisant la phénoménologie husserlienne et en l'appliquant à l'étude du cinéma que Bernard Stiegler nous montre l’importance de la compréhension du processus d’extériorisation technique de l’imagination qui permet le devenir industriel de l’activité de l’esprit et, partant, sa soumission exclusive aux critères marchands de sélection.
Ces dernières années, Bernanos a connu une nouvelle actualité littéraire avec plusieurs rééditions de ses oeuvres.
Mais cela veut-il dire qu'il est lu ? Et s'il l'est, son travail littéraire est-il évalué à sa juste mesure ?
C'est en compagnie de Juan Asensio et Cécile Delorme-Reboul que nous revenons sur l'oeuvre dérangeante de Bernanos.
Emission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.
Qu'est-ce que le "conspirationnisme" ? C'est un mode de pensée qui tend à expliquer les situations et événements négatifs par des complots. On connaît cette idée sous une autre expression : la "théorie du complot".
De nombreuses "théories du complot" ont fleuri depuis l'arrivée d'Internet, touchant à des sujets aussi multiples que l'assassinat du président John Kennedy, l'attaque de Pearl Harbor, les attentats du 11 septembre 2001 ou encore la guerre d'Irak de 2003.
Bien souvent, l'accusation de conspirationnisme suffit à disqualifier le propos de celui qui en est accusé, voire seulement soupçonné. Néanmoins, un tel concept n'est-il pas lui-même problématique ? Que recouvre-t-il précisément, et en quoi favorise-t-il les abus ?
Dans cette intervention, Charles Robin développe plusieurs arguments ayant pour but de montrer les limites, les paradoxes, voire les absurdités de ce concept.
C'est au travers d'une allocution délicieuse que Maître Bonnant se livre à la défense du doute, vertu cardinale au fondement de sa vision du monde.
Cette philosophie puise ses origines dans la grande tradition sceptique, qui préfère la suspension du jugement aux certitudes universelles, la reconnaissance des opinions singulières face à la Vérité Une et flamboyante.
Plus qu'un discours, une leçon de vie.