Christian Harbulot nous délivre une intervention de haute volée autour de son dernier livre Sabordage, comment la France détruit sa puissance.
Sont notamment développés les concepts de puissance, d’intelligence et de guerre économiques. La géopolitique, l’impérialisme américain et le suivisme européen servent d'illustration aux thèses dont il est ici question.
Emission du Libre Journal des Lycéens, animé par Hugues Sérapion.
À l'occasion de la sortie de son dernier livre "Sabordage", Christian Harbulot nous livre son analyse du déclin de l’influence française dans le monde.
La question qui se pose est la suivante : comment expliquer notre absence de réflexion sur les schémas de stratégie d'accroissement de puissance ? Force est de constater que le concept de "puissance" reste un tabou chez nos hommes politiques.
L'exemple de l'ascension et du déclin -relatif- des États-Unis illustre la réalité et la complexité d'une politique de puissance.
Cette table ronde organisée lors du colloque "Pensée dominante vs. liberté de l’information" aborde les thèmes suivants :
1. La remise en cause de la pensée dominante et la diabolisation des idées dissidentes
2. Le suivisme médiatique
3. La résonnance de la connaissance fabriquée
4. L'affaiblissement de la légitimité de la connaissance
Un questionnement, sous des angles différents, de l'actualité des contenants et du contenu de l'information, ainsi que des enjeux de pouvoir afférents.
Le but de la table ronde est de se poser un certain nombre de questions :
1. que devient l'usage créatif de l'information aujourd'hui, depuis la naisance des média ?
2. que penser de l'affaiblissement des discours de référence ?
3. quelle est l'attitude des militaires face à la guerre de l'information ?
4. quels sont les avantages informationels du "faible" ?
Les différents intervenants viennent partager leurs expériences de journaliste, blogueur ou chercheur dans leur rapport aux média et viennt révéler les enjeux liés à la création et à la diffusion de l'information.
Les stratégies d'influences culturelles, généralement désignées sous le vocable de "soft power", ont-elles évoluées depuis la fin de la guerre froide ?
Qui sont les nouveaux acteurs et les nouvelles méthodes ?
Quelle est la place de la France dans cet aspect important d'une politique de puissance ?
Ces questions sont abordées par Pierre Gueydier, spécialiste en management culturel, et Aude de Kerros, artiste et grande connaisseuse de l'art contemporain.
Christian Harbulot s'attache à penser 3 dates clés de l’histoire de France récente : 1815, 1870 et 1940. Ces dates marquent toutes une défaite de notre pays suivie d’une invasion ou d’une alliance étrangère.
Il apparaît que ces traumatismes sont fondamentaux pour comprendre l’état d’esprit de notre pays, de nos élites et de notre peuple. Un sursaut patriotique semble en effet impossible, alors que ce mot a été vidé de son sens.
Une réflexion profonde qui s'attache à penser le devenir de notre nation en réfléchissant en terme de puissance, afin de sortir des oppositions faciles entre libéralisme et socialisme.