L'Allemagne et la France, deux Etats forgés sous le signe de la différence. Avec Yves Tissier sur Radio Courtoisie.


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07.09.2020

Le travail d'Yves Tissier nous permet de comprendre le processus historique qui, en un peu plus d'un siècle, a transformé le paysage politique du monde germanique.
De la fin du XVIIIe au début du XXe siècle, le monde allemand est passé d'une nébuleuse d'Etats moyens, petits ou minuscules, à un ensemble bipolaire : Empire allemand et Autriche. Ce sont les conséquences de la Révolution française, des ambitions de Napoléon, enfin de la rivalité entre l'Autriche et la Prusse ; cette dernière l'emporta et unifia le monde allemand autour d'elle-même, tandis que l'Autriche en était évincée.
C'est au processus historique d'unification de l'Allemagne que nous assistons, où sont également relatés les circonstances de ces événements, ainsi que les mentalités, raisonnements et comportements des différents acteurs.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Dominique Paoli.

Dominer, enquête sur la souveraineté de l'Etat en Occident. Avec Pierre Dardot pour La Criée.


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10.04.2021

Il est courant de déplorer le déclin de la souveraineté de l'État-nation, qui semble devoir être aujourd'hui supplantée par la puissance du capital mondial. Restaurer la verticalité de l'État et son autorité serait ainsi la seule voie pour contester le globalisme néolibéral. C'est contre cette illusion, encore trop répandue à gauche, que Pierre Dardot nous introduit aux travaux qu'il a mené avec Christian Laval sur l'histoire complexe et singulière de l'État occidental moderne, depuis sa naissance à partir du modèle de l'Église médiévale jusqu'à son rôle actuel d'État-stratège dans la concurrence mondiale.
Comprendre les aléas et les détours de cette construction, c'est mettre à nu les ressorts d'une domination sur la société et sur chacun de ses membres qui est fondamentalement de l'ordre de la croyance : les "mystères de l'État", le culte de sa continuité qui oblige ses représentants par-delà leur succession, la sacralité dont ces derniers aiment à s'entourer dans l'exercice de leurs fonctions, autant d'éléments qui ont pu changer de forme, mais qui demeurent au principe de sa puissance. En retraçant cette généalogie, il s'agit pour Pierre Dardot de montrer que l'on ne peut répondre aux défis de la mondialisation capitaliste et du changement climatique sans remettre en cause cet héritage. Car l'invocation de la souveraineté "nationale" est devenue l'alibi de l'inaction climatique et de la perpétration des écocides.
Pour affronter ces enjeux globaux, il est indispensable de s'attaquer à un tel régime d'irresponsabilité politique qui dispense les gouvernants de rendre des comptes aux citoyens. C'est dire qu'il faut ouvrir la voie à un au-delà de la souveraineté étatique.

Dominer. Avec Pierre Dardot et Christian Laval pour le Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu.


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10.03.2021

Il est courant de déplorer le déclin de la souveraineté de l'État-nation, qui semble devoir être aujourd'hui supplantée par la puissance du capital mondial. Restaurer la verticalité de l'État et son autorité serait ainsi la seule voie pour contester le globalisme néolibéral. C'est contre cette illusion, encore trop répandue à gauche, que Pierre Dardot et Christian Laval ont entamé ce long parcours dans l'histoire complexe et singulière de l'État occidental moderne, depuis sa naissance à partir du modèle de l'Église médiévale jusqu'à son rôle actuel d'État-stratège dans la concurrence mondiale.
Comprendre les aléas et les détours de cette construction, c'est mettre à nu les ressorts d'une domination sur la société et sur chacun de ses membres qui est fondamentalement de l'ordre de la croyance : les "mystères de l'État", le culte de sa continuité qui oblige ses représentants par-delà leur succession, la sacralité dont ces derniers aiment à s'entourer dans l'exercice de leurs fonctions, autant d'éléments qui ont pu changer de forme, mais qui demeurent au principe de sa puissance. En retraçant cette généalogie, il s'agit pour Pierre Dardo et Christian Laval de montrer que l'on ne peut répondre aux défis de la mondialisation capitaliste et du changement climatique sans remettre en cause cet héritage. Car l'invocation de la souveraineté "nationale" est devenue l'alibi de l'inaction climatique et de la perpétration des écocides.
Pour affronter ces enjeux globaux, il est indispensable de s'attaquer à un tel régime d'irresponsabilité politique qui dispense les gouvernants de rendre des comptes aux citoyens. C'est dire qu'il faut ouvrir la voie à un au-delà de la souveraineté étatique.

Pas de Hold-Up sur nos libertés au nom de la santé ! Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Aristote.


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05.05.2020

Après la crise des Gilets jaunes et la peur qui s'est emparé du pouvoir, la pandémie du covid-19 a été une occasion inespérée, voire un prétexte pour mettre en place un contrôle sans précédent du peuple de France, au cours d'un stage grandeur nature d'accoutumance à la soumission, sans parler du (mauvais) spectacle de mensonges et d'abêtissement donné par le pouvoir.
L'urbaniste et essayiste Pierre Le Vigan revient en détail sur la manière calamiteuse dont le gouvernement français a géré la pandémie du coronavirus.

Émission "Entretien de la Quarantaine", animée par Maxime Le Nagard.

L'ombre d'octobre. Avec Christian Laval et Pierre Dardot pour Citéphilo à Lille.


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23.11.2018

Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. A quoi bon alors en parler encore ?
Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'Etat-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler "l'ombre d'Octobre".
La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'Etat national, il y a en effet continuité : le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'Etat.
Tournant le dos à ce communisme d'Etat, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en oeuvre le principe démocratique de l'autogouvernement.

L'histoire vue d'ailleurs : le Japon et la modernité. Avec Pierre-François Souyri à l'Université de Genève.


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22.05.2018

Comment et pourquoi le Japon s'est-il modernisé très tôt dès la fin du XIXe siècle, à l’encontre de la plupart des autres pays non européens ? Etait-il une exception ? Annonçait-il l'évolution future de la plupart des autres sociétés asiatiques ?
Le spécialiste de l'histoire du Japon Pierre-François Souyri s'attache ici à interroger quelques figures de la société japonaise depuis la "révolution industrieuse" du XVIIIe siècle jusqu'à la révolution industrielle du XXe siècle pour montrer que l'avenir du Japon vient de loin...

Théologies du marché, de l'état et de l'Eglise. Avec William Cavanaugh à la Librairie La Procure.


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06.04.2012

Théologien associé à la Radical Orthodoxy, mouvement lancé par John Milbank et qui entend réconcilier la pensée chrétienne classique avec ce qu’il reste de la philosophie moderne, William Cavanaugh est très connu en France où son oeuvre a été très bien accueillie.
Dans le cours de cet échange, il revient notamment sur le contenu de ses livres Migrations du sacré, Le mythe de la violence religieuse et Torture et eucharistie.
Opposition du séculier et du religieux, mythe de la religion intrinsèquement violente, réévaluation historique de l'émergence de l'Etat sur dans la modernité, critique du libéralisme comme idéologie politique axiologiquement neutre, tyrannie de la société de consommation, l'eucharistie et la question du corps à l'heure de la mondialisation : autant de sujets que le théologien américain traite en profondeur pour nous rappeler la puissance du message de l'Eglise du Christ.

Théorie critique du bolchevisme. Avec René Berthier sur Radio Libertaire.


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2017

À l’occasion du centenaire de la Révolution bolchévique, René Berthier, auteur d'Octobre 1917. Le Thermidor de la Révolution russe, nous propose une théorie critique du bolchévisme comme idéologie et comme politique.
Cet événement d’une ampleur jamais vue allait bouleverser le monde et orienter durablement le destin de la classe ouvrière internationale. Il appartient maintenant aux historiens de le restituer dans toute sa complexité en montrant l’extraordinaire vitalité et diversité des expériences que les acteurs de cette révolution ont tenté de mettre en place.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.