Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne. Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Aristote.


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04.2024

La guerre est là. Tout près. En Ukraine, au Proche-Orient, en Arménie. Et demain ? La guerre fait partie des constantes de l'histoire. Des intérêts économiques, territoriaux et symboliques sont en jeu. Au sein desquels les montées aux extrêmes sont possibles. Pour la cohésion de la nation, la guerre est l'épreuve de vérité.
Tout cela, Clausewitz l'a pensé. Officier, théoricien et historien de la guerre, Carl von Clausewitz a vécu les guerres de la Révolution et de l'Empire. Il a vu la collaboration des élites allemandes avec Napoléon.
Si depuis, les moyens de destruction ont été multipliés, les constantes politiques liées à la guerre subsistent. C'est ce que montre Pierre Le Vigan en soulignant l'actualité de Clausewitz, penseur de la guerre.

Sur et autour de Carl Schmitt. Avec Robert Steuckers pour Ego Non.


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09.2021

Le politologue belge Robert Steuckers nous explique le contexte dans lequel Schmitt a élaboré sa conception de la "décision" en politique et du "Grand Espace" (Großraum). Un entretien qui permet d'aborder la pensée politique de Schmitt non pas de manière abstraite, mais en lien avec son époque et avec ses sources. Car à travers Schmitt, ce sont également les figures de Donoso Cortés, Karl Haushofer, Clausewitz et même Guillaume Faye qui sont abordées. Avec beaucoup de perspicacité et de brio, il nous rappelle l'importance et l'actualité de cette pensée.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'12'08 : Première partie - décisionnisme
 - 0'29'20 : Qui prend la décision ?
 - 0'46'08 : En quoi le décisionnisme est-il une réponse aux problèmes de l'époque ?
 - 1'08'06 : "Clausewitz est un penseur politique"
 - 1'20'24 : Résumé de la pensée politique allemande depuis la fin du XVIIIe
 - 1'30'39 : Seconde partie - le "Grand Espace"
 - 1'43'24 : Caractéristiques du Grand Espace
 - 2'04'20 : Quel rapport entre le Grand Espace et la géopolitique ?
 - 2'25'03 : Actualité de cette notion
 - 2'47'09 : Influence de Carl Schmitt sur Guillaume Faye

Le Sens de l'histoire. Avec René Girard au Centre Pompidou.


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07.12.2007

Cet entretien en marge de l'exposition "Traces du sacré" au Centre Pompidou offre à l'auteur de La Violence et le Sacré la possibilité de s'exprimer conjointement sur l'histoire, les écrivains, les philosophes et les artistes. Sont alors évoqués Clausewitz, Hölderlin, Hegel, Nietzsche et Dostoïevski, mais aussi Stendhal, Baudelaire, Stravinski, Nijinski et Proust.
Partant, c'est toute son œuvre que René Girard a prise à rebours, commençant par sa récente réflexion sur la rivalité franco-allemande dans Achever Clausewitz pour remonter jusqu'aux premières intuitions de Mensonge romantique et vérité romanesque.
Cette discussion avec Benoît Chantre prend la forme d'un palindrome : commencée avec Clausewitz, elle s'achevet sur Proust. De Iéna à Combray, de l'enfer de la guerre au paradis de l'enfance, nous sommes ainsi passés d'une apocalypse à l'autre : de la "montée aux extrêmes" à la révélation finale du Temps retrouvé.
Et si René Girard évoque ici la distance qu'il a vite ressentie à l'égard de l'art moderne, c'est l'Histoire qu'il cherche à penser quand il quitte l'Europe pour les Etats-Unis, son sens qu'il scrute à travers les textes littéraires. Et c'est bien sa "conversion romanesque" qui lui donne les clés d'une œuvre qui remontera jusqu'au religieux archaïque révélé à la lumière des Evangiles.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'00 : Clausewitz et Napoléon
 - 0'16'40 : Hegel et le christianisme
 - 0'21'00 : Hölderlin, Dostoïevski et Nietzche
 - 0'42'15 : La France et l'Allemagne ou Baudelaire et Wagner
 - 0'53'50 : Le Sacre du printemps
 - 1'12'30 : Les Etats-Unis, Simone Weil
 - 1'28'40 : Marcel Proust

Anthropologie de la violence et de la religion. Avec René Girard sur Canal Académie.


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11.2007

Pour sortir de la violence, encore faut-il la comprendre. René Girard, professeur émérite à l’université de Stanford où il fit l’essentiel de sa carrière, tente, de livres en livres, de répondre à cette question.
Dans cet entretien, il s’explique tout à la fois sur son oeuvre et sur son dernier livre paru, "Achever Clausewitz", qui tente de comprendre ce phénomène comme montée aux extrêmes des rivalités mimétiques humaines.

Achever Clausewitz. Avec René Girard à l'espace Bernanos, à Paris.


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17.10.2007

Observateur des campagnes napoléoniennes, Clausewitz a compris la nature de la guerre moderne : les termes de "duel", d'"action réciproque" ou de "montée aux extrêmes" désignent un mécanisme implacable, qui s'est depuis imposé comme l'unique loi de l'histoire.
Loin de contenir la violence, la politique court derrière la guerre : les moyens guerriers sont devenus des fins.
René Girard fait de Clausewitz le témoin fasciné d'une accélération de l'histoire. Hanté par le conflit franco-allemand, ce stratège éclaire, mieux qu'aucun autre, le mouvement qui va détruire l'Europe.
"Achever Clausewitz", c'est lever un tabou : celui qui nous empêchait de voir que l'apocalypse a commencé. Car la violence des hommes, échappant à tout contrôle, menace aujourd'hui la planète entière.

Le livre est présenté sous forme d'un entretien conduit par Benoît Chantre.

Achever Clausewitz. Avec René Girard sur France Culture.


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16.10.2007

Observateur des campagnes napoléoniennes, Clausewitz a compris la nature de la guerre moderne : les termes de "duel", d'"action réciproque" ou de "montée aux extrêmes" désignent un mécanisme implacable, qui s'est depuis imposé comme l'unique loi de l'histoire.
Loin de contenir la violence, la politique court derrière la guerre : les moyens guerriers sont devenus des fins.
René Girard fait de Clausewitz le témoin fasciné d'une accélération de l'histoire. Hanté par le conflit franco-allemand, ce stratège éclaire, mieux qu'aucun autre, le mouvement qui va détruire l'Europe.
"Achever Clausewitz", c'est lever un tabou : celui qui nous empêchait de voir que l'apocalypse a commencé. Car la violence des hommes, échappant à tout contrôle, menace aujourd'hui la planète entière.