Être intempestif. Avec Baptiste Rappin sur Radio Courtoisie.


(0)
182 Vues
0 commentaire
05.02.2024

Est anachronique ce qui est contraire à la chronologie, c'est-à-dire à la raison du temps ou encore, dans le cadre de la société industrielle, à l'irrésistible marche en avant du Progrès.
Baptiste Rappin expose une série de huit contresens historiques, non pas dans la mesure où ils entretiendraient maladroitement une certaine confusion des époques, mais parce qu'ils explorent volontairement des directions contraires à l'esprit du temps.
Au bon sens communément admis, ils opposent des interprétations, des explicitations et des déchiffrages qui, invariablement, recherchent une forme de désajustement du contemporain. Ce faisant, ils favorisent l'avènement d'une pensée de l'intempestivité.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

La fin d'un monde. Avec Baptiste Rappin sur Radio Courtoisie.


(0)
447 Vues
0 commentaire
01.06.2022

La société industrielle menace de rendre le monde inhabitable. Son dernier avatar, l'utopie cybernétique organise la prison digitale gérant l'intégralité de nos existences, de la maternité au cimetière, de l'entreprise au foyer, du corps à l'âme. Sa force destituante est telle qu'aucune institution n'échappe à son travail d'érosion, qu'aucun frein ne semble en mesure de lui opposer la résistance d'un contre-courant.
Quelle attitude faut-il alors adopter ? En toute logique, celle du "conservateur ontologique", au sens de Günther Anders, qui sera alors luddite et royaliste : luddite quand il s'agit de se cabrer devant l'empire technique du Réseau et de se rebiffer contre le principe de l'Efficacité ; royaliste afin de poser les premières pierres d'une nouvelle Fondation. Le conservateur ontologique ourdit, patiemment mais résolument, l'irruption du "Roi qui vient".

Émission du "Libre Journal de la résistance française", animée par Catherine Rouvier.

La déconstruction et le neutre. Avec Baptiste Rappin pour l'Université Sorbonne-Nouvelle.


(0)
487 Vues
0 commentaire
2022

Maître de Conférences à l'Université de Lorraine, Baptiste Rappin mène une réflexion sur les fondements philosophiques et anthropologiques de la société industrielle et managériale. Récemment, c'est au mouvement de la déconstruction qu'il s'est intéressé, mouvement qui porte une attention particulière au au genre neutre, dans lequel il voit un défi à l'assignation à l'identité opérée par le concept.
Alors qu'aujourd'hui certains militent pour l'adoption de l' "écriture inclusive" ou encore des pronoms personnels "neutres", il est intéressant de se demander si nous n'avons pas affaire à des héritiers de la déconstruction dans ce retour assumé à une forme d'indifférenciation.

Une intervention dans le cadre des "leçons de la Sphère", dispensées par Carlos Pereira.

La déconstruction. Avec Baptiste Rappin sur Radio Courtoisie.


(0)
650 Vues
0 commentaire
05.04.2021

Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Michel Foucault : tels sont certainement des noms qui résonnent à l'oreille de nos contemporains. Et il s'agit, en effet, des philosophes les plus connus d'un courant de pensée que l'on peut raisonnablement qualifier de "déconstruction".
Toutefois, loin de se limiter à l'étude de ces trois figures, le dernier livre de Baptiste Rappin Abécédaire de la déconstruction aborde également les idées et les concepts développés par Maurice Blanchot, Roland Barthes, Jacques Rancière, Jean-Luc Nancy, Giorgio Agamben, Judith Butler et par bien d'autres encore.
C’est le succès rencontré par la déconstruction dans les milieux intellectuels, tant à l'Université que dans la sphère politico-médiatique, qu'il s'agit de comprendre afin de le combattre.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Les intellectuels français sont-ils des imposteurs ? Avec Alan Sokal et Michel Deguy à Répliques sur France Culture.


(0)
1185 Vues
0 commentaire
11.10.1997

Le professeur de physique Alan Sokal a réussit, courant 1996, à faire publier dans une revue américaine un article intitulé : Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique. Cette mystification visait notamment à dénoncer l'usage intempestif de la terminologie scientifique par les sciences humaines. Il a depuis explicité son geste dans un ouvrage intitulé Impostures intellectuelles, co-écrit avec Jean Bricmont et publié en 1997.
À l'occasion de sa parution, il débat avec le philosophe et poète Michel Deguy des problèmes réccurents que présentent certains intellectuels français.
Abus de concepts et de termes scientifiques, le fait de jeter des mots savants à la tête du lecteur dans un contexte où ces mots n'ont aucune importance : ce sont des penseurs aussi prestigieux que Lacan, Kristeva, Latour, Baudrillard, Deleuze ou Guattari qui se retrouvent sur le banc des accusés...

Pluralité des modèles de représentation nature-culture. Avec Philippe Descola au Collège de France.


(0)
886 Vues
0 commentaire
28.04.2011

Comment penser le monde sans lui appliquer le dualisme entre nature et culture qui imprègne notre cosmologie moderne ?
Poursuivant depuis des années une réflexion approfondie sur ce sujet, Philippe Descola nous propose une nouvelle théorie visant à dépasser notre ethnocentrisme occidental et moderne. Et ce sont les quatre grands modes d'identification possibles de l'homme avec son environnement qu'il a identifiés qui nous sont ici exposés.

Composer des mondes. Avec Philippe Descola à la Fondation Louis Vuitton.


(0)
1185 Vues
0 commentaire
30.05.2018

Les artistes d'aujourd’hui se font l'écho des recherches privilégiées pour saisir et comprendre l’unité des innombrables formes de vie qui tissent notre monde au-delà de la distinction entre l'humain, l'animal, le végétal voire le minéral.
L'exposition Au diapason du monde est conçue, à partir d'une thématique précise qui renvoie aux questionnements actuels liés à la place de l'humain dans l'univers, et à la nouvelle approche qui lie l'homme à son environnement et au monde du vivant.
À partir de ses recherches actuelles sur l'ontologie des images, Philippe Descola propose lors cette rencontre de porter un regard sur les œuvres de l'exposition au travers du prisme de l'anthropologie et plus particulièrement des quatre catégories de classification qu'il a établies pour représenter le réel.

Nature et culture : repenser l'écologie. Avec Philippe Descola pour l'Agence Française de Développement.


(0)
922 Vues
0 commentaire
01.02.2018

Comment se pose aujourd’hui la question politique des rapports entre la nature et la culture ? Pendant longtemps, les préjugés ethnocentristes des Modernes ont empêché de voir que la cosmologie qui s’est mise en place au cours du XIXe siècle (séparation entre une nature universelle et des cultures humaines contingentes) n’est pas la seule façon de rendre compte des structures du monde. On ne peut la prendre comme étalon afin d’appréhender la manière dont d’autres civilisations conçoivent les rapports entre humains et non-humains.
C’est ce que montrent les anthropologues : ils décrivent d’autres systèmes ontologiques, d’autres philosophies politiques, qui permettent de mieux comprendre la situation présente dans laquelle, avec le réchauffement global, les humains sont eux-mêmes devenus une force naturelle. Et c'est ce dont le professeur Philippe Descola nous entretient ici.