Radioscopie : René Barjavel répond aux questions de Jacques Chancel sur France Inter.


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02.06.1969

Alors que son roman La Nuit des temps est un succès, René Barjavel se livre au micro de Jacques Chancel.
Il nous parle de son enfance, de son amour des activités artisanales et de ses débuts dans le monde du journalisme et de l'édition.
Enfin, il parle de son travail d'écrivain et des perspectives d'avenir qu'il entrevoit pour l'espèce humaine, dignes d'un scénario de science-fiction !

Peut-on définir l'amour ? Avec Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure.


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30.05.2016

Toute définition de l’amour (que l’on prendra au sens restreint que ce terme a dans les expressions "histoire d’amour", "chagrin d’amour", "chanson d’amour", etc.) semble se heurter à des problèmes méthodologiques. De quel genre relève-t-il ? Est-ce une émotion ? Si oui, laquelle ? Le désir ? Est-ce un sentiment ? Si oui, lequel ? Le souci ? Est-ce un affect ? Lequel ? La joie ? Est-ce une passion ou des actions ? A quel grand genre d’être appartient-il ? Est-ce un état ou une disposition, celle d’un sujet, l’amoureux ? Ou est-ce une relation entre deux sujets, les amants ? Une méthode par "conditions nécessaires et suffisantes" se heurte toujours à des contre-exemples.
Une autre méthode, par "air de famille" ou par "prototype", moins exigeante, se heurte au défaut inverse : elle ne permet pas de délimiter ce qu’on appelle "amour" et ce qui ne l’est pas.
Nous proposerons une troisième méthode. Nous définirons l’amour par trois bornes externes, l’amitié, le désir et la passion, et une certaine proportion variable et instable de trois composantes internes hétérogènes : l’amicale, la désirante et la passionnelle — l’une des trois pouvant, à la limite, s’annuler, ce qui permet de rendre compte des contre-exemples classiques tout en délimitant clairement ce qu’on appelle amour.
De cette définition, nous tirerons quelques conséquences éthiques (sur l’éthique de l’amour opposée à celle de l’amitié, par exemple, ou sur les contradictions de l’amoureux) et quelques conséquences métaphysiques (par exemple sur le dualisme de l’amant opposé au monisme de l’aimé).
Car les trois composantes de l’amour ne jouent pas collectif, tel est le drame ou la grandeur, de l’amour.

La famille. Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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02.2017

Dans ce 9e épisode de l'émission, Alain Soral s'interroge sur la famille, cellule de base de toutes les sociétés humaines.
Cette thématique générale permet également d'aborder des points plus spécifiques comme les rapports hommes/femmes, la filiation où les pathologies psychologiques qu'entrainent des formes sociales disfonctionnelles.

La sous-sexualité du Capital. Avec Francis Cousin pour Bhû.


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07.11.2016

Notre monde ests submergé par des représentations sexualisées. Mais qu'en est-il vraiment de notre rapport à l'éros ?
Dans un monde où les échanges humains sont réduits aux rapports entre marchandises, le chemin est long pour retrouver un être des relations qui ne soit pas recouvert par un avoir.

Le monde en 2050. Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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02.2017

Les bouleversement technologiques vont-ils radicalement changer la condition de l'homme et notre rapport au politique ?
Dans ce 8e épisode de l'émission, le sociologue controversé Alain Soral s'interroge sur les grandes évolutions que nos sociétés vont vivre d'ici 2050.

La jalousie est-elle géometrisable ? Avec Jean-Pierre Dupuy chez Etienne Klein sur France Culture.


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10.12.2016

"La jalousie est un sentiment de crémière", lit-on chez Montherlant. Erreur de jugement, sans doute, de la part de l’auteur de Pitié pour les femmes : la jalousie n’est manifestement attachée à aucune condition particulière, de sorte que nul d’entre nous ne peut se vanter de n’avoir jamais éprouvé ce sentiment commun, universel même, souvent objet de moquerie.
Mais qu’est-ce, au juste, que la jalousie ? Diffère-t-elle de l’envie, et si oui, par quoi ? Si nous devions la représenter par une forme géométrique, laquelle choisirions-nous ? Le triangle ? Le carré ou le cercle ?
C'est avec Jean-Pierre Dupuy, philosophe, que nous allons répondre à ces questions, en nous appuyant sur une lecture critique de la théorie du désir mimétique de René Girard.

Le gouvernement du désir. Avec Hervé Juvin au Cercle Aristote.


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05.12.2016

Le désir est le nouveau pouvoir. Il gouverne nos vies. Son autorité à peu près insensible s'exerce partout. Du lit à la table et du corps aux songes, il se nourrit du consentement qu'il suscite et du contentement qu'il assure.
Il fallait analyser ce mode inédit de gouvernement. Provoquer et orienter le désir est le moyen de tenir l'individu, de le diriger et de disposer de lui, au plus intime et au plus profond. En apparence, ce système du désir nous tient plus étroitement qu'aucune idéologie, qu'aucune religion n'a pu le faire.
Mais les promesses s'épuisent. Mais la déception délie ceux que leur désir des mêmes choses réunissait. Quand la croissance n'est plus là, quand le progrès n'est plus partagé par tous, le désir de richesse, de confort, de plaisir apparaît pour ce qu'il est : le simulacre du désir vital, celui du pouvoir sur soi, de la liberté politique, de la survie de la communauté.
Nous vivons ce moment extraordinaire où il s'agit de se libérer de nos libérations, où l'instinct de survie appelle à la renaissance du désir politique et du choix de notre destin.

La drague. Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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05.2016

La drague est-elle un art ? Est-elle différente de la séduction ? Quels sont les codes français dans cet exercice social ? L’amour a-t-il sa place dans cette quête sexuelle ?
Dans ce 3e épisode de l'émission, Alain Soral, auteur du seul livre sociologique sur le sujet (Sociologie du dragueur, paru en 1995), répond à nos questions.