Thomas Paine : qu'est-ce qu'une société juste ? Avec Yannick Bosc pour Les Amis du Monde diplomatique.


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30.03.2017

L'historien Yannick Bosc nous présente l'évolution des idées de la Révolution française à travers la figure de Thomas Paine, défenseur des principes des droits de l'homme.
Ceux-ci vont passer durant cette période de valeurs fondamentales de la liberté à dangereuse idéologie menaçant la notion même de possession et de fait réprimée par les tenants du libéralisme économique naissant.
Une relecture nécessaire de cette épisode fondateur de la modernité politique.

Le grand méchant Robespierre. Avec Yannick Bosc et Marc Belissa sur Le Média.


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06.2019

Avant même son arrestation et son exécution lors de Thermidor (juillet 1794), Maximilien Robespierre a été outrancièrement vilipendé et calomnié par les ennemis de la Révolution, en particulier par les presses royaliste et anglaise. Son élimination a été immédiatement justifiée par une diabolisation destinée à discréditer tout projet de démocratie réelle au profit d'un système représentatif reléguant le peuple à la passivité et laissant aux possédants le monopole d'un gouvernement "des compétences" mené en fonction de leurs intérêts.
En évoquant les différents regards successivement portés sur l' "Incorruptible" jusqu'à nos jours, les historiens Marc Belissa et Yannick Bosc montrent la permanence de l'enjeu politique essentiel qui s'est cristallisé autour de cette figure. Enjeu qui demeure on-ne-peut-plus actuel : la démocratie réelle, où l'action des représentants seraient strictement contrôlée par le peuple, est-elle possible ?

Émission "La grande H.", animée par Julien Théry.

L'économie populaire de Robespierre. Avec Yannick Bosc au séminaire "Marx au XXIème siècle" à la Sorbonne.


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17.04.2019

Robespierre a-t-il eu une pensée économique ? Le 10 mai 1793, il utilisa l'expression d' "économie politique populaire", qui invite à être approfondie. Nous savons également qu'il ne fut ni le seul, ni le premier, à concevoir un tel projet.
Cette pensée économique critique de ce que l'on appelle couramment "libéralisme économique" ouvrait sur un "libéralisme égalitaire" dans le sens où elle affirmait la nécessité de rééquilibrer le circuit économique ; l'idée centrale étant de contrôler, par la démocratie y compris dans sa dimension communale et décentralisée, l'exercice du pouvoir économique.
Robespierre approfondissait par-là la réflexion sur la dangerosité du pouvoir économique et sur les moyens très pratiques d'empêcher ce despotisme nouveau.

"Robespierre et la République sociale", d'Albert Mathiez. Avec Florence Gauthier et Yannick Bosc pour les Editions Critiques.


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04.2018

Universitaires et spécialistes de la la Révolution française, Yannick Bosc et Florence Gauthier présentent le travail que l'historien Albert Mathiez a consacré à Robespierre et dans lequel il s'attache à saisir les liens étroits qui unissent le révolutionnaire à la démocratie, et confèrent à sa politique une portée universelle. Car l'Incorruptible fondait ses paroles et ses actes sur le mouvement populaire et oeuvrait à l’avènement d’une république sociale.
Nous découvrons aussi comment l’héritage politique de Robespierre fut une source d’inspiration majeure des mouvements socialistes tout au long du XIXe siècle.

Les révolutions russe et française d'Albert Mathiez. Avec Yannick Bosc et Jean-Pierre Garnier à la Librairie Tropiques.


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10.05.2017

Grand historien de la Révolution française, Albert Mathiez fut aussi un intellectuel engagé, un partisan intransigeant de la démocratie sociale qui s'enthousiasma pour la révolution russe.
Il écrivit d'ailleurs de nombreux articles au fil des événements qui analysaient, sur le vif, ce séisme social et politique. Des journées de février 1917 jusqu'à la fin de la guerre civile, Albert Mathiez tisse l'analogie avec la Révolution française. Dans les deux cas, il observe la force motrice des mouvements populaires, à contre-courant des interprétations selon lesquelles les révolutions appliquent des théories.
C'est sur cette séquence que reviennt Yannick Bosc et Jean-Pierre Garnier, et afin de comprendre l'engagement politique d'un historien exemplaire.

Henri Guillemin et la Révolution française : le moment Robespierre. Colloque à Paris.


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26.10.2013

L'étude de la teneur philosophique et politique du moment Robespierre de la Révolution française, en s'appuyant sur l'oeuvre et l'engagement de Henri Guillemin, vise à s’inscrire dans le cadre du débat sur les valeurs de la république, notamment sur ce que signifient aujourd’hui la Révolution française et les travaux de la première République. 
On retrouve les interventions suviantes :
 - Étienne Chouard : Henri Guillemin explique Robespierre et le gouvernement prétendument représentatif - de façon générale, la problématique de la représentation politique
 - Florence Gauthier : Robespierre, théoricien et acteur d’une république démocratique et sociale.
 - Marc Belissa : Robespierre et la religion dans l'historiographie (1794-2012)
 - Yannick Bosc : Robespierre ou la Terreur des droits de l'homme.
 - Olivier Blanc : l'argent de la Terreur: les augmentations de patrimoine des élus de l'an II.
 - Serge Deruette : le problème Robespierre, celui de son héritage... ou celui de ses héritiers (de la difficulté actuelle à assumer l'héritage révolutionnaire dont Robespierre est le représentant, et des raisons idéologiques, sociales, politiques de cette difficulté)
 - Patrick Berthier : la genèse du livre de Henri Guillemin sur Robespierre "Robespierre, mystique et politique"
 - Patrick Rödel : animation de la table ronde finale sur le thème "Henri Guillemin et la philosophie de l'histoire".