Le nouveau capitalisme criminel. Avec François Bousquet et Pascal Eysseric sur Radio Courtoisie.


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24.06.2014

Le capitalisme financiarisé est-il criminogène ? La question a de quoi interpeller. Jean-François Gayraud, haut fonctionnaire de la Police nationale, la pose dans son travail en abordant les activités économiques dans leur dimension criminelle.
Son dernier livre, Le nouveau capitalisme criminel, est une enquête troublante, à la croisée de la géopolitique, de la criminologie et de l'économie. Et avec le trading de haute fréquence, ce sont les machines qui ont maintenant le pouvoir...

Émission des "Chroniques de la Vieille Europe", animée par Patrick Péhèle.

Les mondes virtuels. Avec Adrien Sajous et Lounès Darbois sur ERFM.


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30.09.2018

C'est en compagnie d'Adrien Sajous, auteur de Sociologie du gamer, et de Lounès Darbois, auteur de Sociologie du hardeur, tous deux sortis aux éditions Kontre-Kulture, que l'on revient sur la montée en puissance des mondes virtuels dans le vécu de nos contemporains. En effet, l'assiduité à la pratique des jeux vidéos et la consommation compulsive de pornographie sont deux tendances lourdes de nos sociétés.
Comment comprendre la massification de telles pratiques ? Que cela révèle-t-il sur les rapports humains en occident au XXIe siècle ? Et pour les accros, est-il possible d'abandonner ces pratiques addictives ?

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

Télévision : subjectivation, socialisation. Avec Dany-Robert Dufour pour la Fédération Nationale des Associations des Rééducateurs de l'Education Nationale.


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27.06.2015

La multiplication des images produit-elle des problèmes dans l'accès à la symbolisation ?
Nous vivons en effet dans un monde de plus en plus saturé d'écrans et d'images : ceux du cinéma, de la télévision, du téléphone portable, de l'ordinateur, des jeux vidéos... Ces modifications sont de deux ordres. Bien utilisées, ces techniques peuvent multiplier les possiblités d'expression, d'information et de création. Utilisées sans discernement, elles sont susceptibles d'altérer gravement l'accès à la symbolisation. Ce qui n'est pas sans conséquences tant au plan du développement personnel qu'au plan du lien social car cet accès permet en principe à l'individu de se soustraire au fonctionnement pulsionnel et aux rapports de force et d'entrer dans des rapports de sens.
Or, le déveoppement de ces techniques obéit beaucoup moins à des considérations philanthropiques qu'à des impératifs marchands, ce qui occasionne des pathologies nouvelles qui vont des psychonévroses narcissiques à différentes formes de désymbolisation, voire même d'addications, qui sont ici examinées.

Sociologie du gamer. Avec Adrien Sajous à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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09.01.2017

Pour ce 61e numéro de "L'Heure la plus sombre", Vincent et Xavier reçoivent Adrien Sajous, auteur de Sociologie du gamer, et Marc, militant E&R et ancien gamer.

0'00'00 : Introduction
0'01'00 : Qui est Adrien Sajous ?
0'03'00 : Le jeu vidéo et le rapport social
0'08'00 : Le capitalisme produit le virtuel
0'12'00 : Les FPS, c’est quoi ?
0'14'00 : La liberté dans les jeux vidéos
0'19'00 : Le virtuel comme drogue ?
0'26'00 : Le fétichisme de la marchandise
0'28'30 : Les jeux sont-ils un art ?
0'31'40 : Une critique de notre monde
0'34'00 : La mobilité du point de vue
0'39'40 : La fonction politique du jeu vidéo
0'43'00 : De la violence dans les jeux vidéos
0'47'07 : Le e-sport, un sport ?
0'49'50 : Comment sortir du gaming ?
0'56'15 : E&R, la lecture, des issues possibles au jeu

De la crise du capital au virtuel intégral. Avec Adrien Sajous chez E&R à Dijon.


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21.05.2017

Notre ennui est tel qu'il finit par devenir un nouveau marché solvable, une perspective de croissance. Car dans une société gouvernée par le capital, c’est bien de l’ennui que les jeux vidéo tirent leur attrait et leur profit.
Ainsi, le capital crée le remède, immédiat, mais chimérique, à la maladie qu’il a lui-même engendrée par le désenchantement du monde, sa soumission à l’économie, le délitement des solidarités naturelles, la concurrence acharnée et la solitude qui l’accompagne. Suivant sa nature profonde, il récupère tout, le digère et en extrait des produits ; le jeu vidéo n’échappe pas à cette loi.
Mais les jeux en ligne dont il est question dans cette conférence vont beaucoup plus loin : alors qu’ils semblent proposer une échappatoire à une réalité dont on n’arrive plus à se saisir, ils n’en sont que des avatars qui, par leur simplicité d’accès, le rétablissement de communautés et de rôles sociaux, donnent l’illusion de vivre.
Au cours de son voyage, le gamer découvrira les mêmes émotions et réalités sociologiques qu’in real life, celles derrière lesquelles il soupire, mais également celles dont il cherche à se soustraire : solidarité, stratégie de groupe, objectif commun, amitié peut-être, mais aussi trahison, volonté de domination, désignation d’un bouc émissaire, perversion. Et tout au bout, le vide.
Adrien Sajous, ancien gamer, titulaire d’un BTS industriel et d’une licence en Sciences humaines et sociales, développe une analyse entière et radicale du fonctionnement du virtuel à travers sa substance capitaliste, devenue à ses yeux nécessité.

Ni morale, ni critique, une "pensée radicale" : Jean Baudrillard (1929-2007). Avec François L’Yvonnet, Sylvère Lotringer, François Cusset, Jacques Donzelot et Robert Maggiori sur France Culture.


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13.09.2014

Rendre au monde son étrangeté, l’appréhender avec un regard séducteur, telle fut l’entreprise de Baudrillard. Sociologue, philosophe, poète ? Baudrillard est inclassable, et s’est toujours tenu à la marge des institutions académiques, créant son propre style.
Ni morale, ni critique, il ne conçut jamais sa pensée comme édificatrice. En revanche, concepts féconds, réflexion visionnaire, il a toujours été un observateur hors norme de notre temps. Au risque de l’hostilité, de la polémique, il s’est emparé d’événements historiques aussi délicats que la Guerre du Golfe ou les attentats du 11 septembre.
Reconnu comme une icône, un gourou à l’étranger, traduit dans une trentaine de langues, il est méconnu en France. Cette émission traque les traces de celui qui a toujours cherché à les effacer et à faire de la pensée un jeu de piste.

Emission "Une vie, une oeuvre", produite par Martin Quenehen.

Le sujet contemporain, le travail abstrait et le temps abstrait. Séminaire d'Anselm Jappe au Collège international de philosophie.


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2017

Le travail abstrait, ou "côté abstrait du travail" (Marx), comme forme sociale, consiste dans la réduction des différents travaux humains à leur seule quantité, mesurée en temps. Ce temps est tout aussi abstrait et vide de contenu que le travail qu'il mesure.
Le temps mathématique et abstrait s’est diffusé à partir de la fin du Moyen Âge, en s'opposant aux formes précédentes de temporalité. Le temps abstrait est devenu la norme du travail entre le XIVe et le XVIIIe siècle. C’est le temps qui compte, non ce qu'on fait dans ce temps. Les objets et les personnes tirent leur "valeur" exclusivement de la quantité de temps de travail qu'ils représentent. La différence entre temps abstrait et temps concret mène à la dichotomie entre richesse concrète et richesse abstraite (donnée par le seul temps abstrait accumulé).
La diminution du temps de travail nécessaire pour chaque marchandise produite comporte-t-elle une redéfinition de la valeur et de l’heure de travail, ou conduit-elle à une "désubstantialisation" de la valeur conduisant à la crise du capitalisme ? Quel est le rapport entre le temps social, le temps individuel et le temps de groupes humains particuliers (sociaux, culturels, ethniques, religieux), et quels conflits peuvent en naître ? Existe-t-il un antagonisme entre les différentes temporalités à l’intérieur de la sphère capitaliste (gagner du temps dans la production versus perdre du temps dans la sphère "affective", domestique – une distribution des tâches qui est souvent liée au gender) ?
Quels sont les effets du temps abstrait sur nos vies quotidiennes ? Le thème de l'accélération constitue-t-il le lien entre l'analyse théorique et les conséquences immédiates du temps abstrait ? Peut-on parler d'une radicalisation du conflit entre les besoins du vivant et ce qu'impose la valorisation abstraite ?
L'arrière-plan théorique du séminaire est constitué par la "critique de la valeur", un courant de critique sociale basée sur une relecture originelle de l’œuvre de Marx. Elle fut élaborée notamment par Robert Kurz en Allemagne et Moishe Postone aux États-Unis.

Actualité de la lutte intellectuelle : Michel Drac répond aux questions d'Ernesto Deupoinzero.


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31.12.2016

Une conversation qui porte principalement sur le rôle des intellectuels "dissidents" dans l'évolution des rapports de force politique en France, mais qui aborde également des thémes aussi variés que la question de l'autonomie/du survivalisme, la place de la Russie sur la scène internationale ou l'aliénation des modes de vie virtuels.