Les réactions de l'école autrichienne à la théorie de la valeur-travail. Avec Simon Verdun à l'Ecole Normale Supérieure.


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14.02.2021

Simon Verdun traite de la série de critiques adressée par l'économie autrichienne, à travers la personne d'un de ses plus illustres représentants, Eugen von Böhm-Bawerk, envers la théorie marxiste de la valeur-travail, à partir de la parution du Livre premier du Capital jusqu'aux débats qui succèdent à la parution du Livre troisième.
Il restitue les enjeux théoriques et pratiques d'une telle polémique, en montrant que la critique de Böhm-Bawerk, de loin la plus puissante et la plus systématique, fournit la matrice de toutes les attaques ultérieures de la théorie néoclassique contre le marxisme.

Une intervention qui se fait dans le cadre du séminaire "Lectures de Marx".

Rationalité autoréférentielle et mimétisme. Avec André Orléan pour le Laboratoire Pacte à Grenoble.


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09.10.2020

Lors des crises financières, la panique prend brutalement le pas sur l'euphorie. L'économie casino conduit alors à des situations a priori incohérentes. Cette exubérance des marchés n'est pourtant pas irrationnelle. Bien au contraire, elle révèle la nature autoréférentielle des anticipations sur les marchés financiers.
La prise en considération du mimétisme des comportements permet ainsi d'appréhender la déconnexion de la finance avec l'économie réelle et souligne l'impérieuse nécessité de la réguler.

Valeur Ajoutée. Avec André Orléan à la FIAC.


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19.10.2012

La crise financière a révélé au grand jour les limites de la théorie économique : celle-ci n'a su ni prévoir les désordres à venir, ni même mettre en garde contre de possibles instabilités. Cet aveuglement est le signe d'un profond dysfonctionnement qui exige, pour être corrigé, un renouvellement radical des approches et des concepts, au premier rang desquels celui de valeur économique.
La tradition économique conçoit la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme une grandeur objective qui s'impose aux acteurs à la manière d'un fait naturel. Or il n'existe pas de "vraies valeurs". Dans un monde incertain comme le nôtre, plusieurs prix sont possibles car plusieurs avenirs sont possibles. Pour cette raison, l'évaluation n'a rien de neutre. Elle n'est jamais la mesure de ce qui est mais toujours l'expression d'un point de vue au service d'intérêts. Elle est l'acte par lequel la société s'engage en décidant quelles voies seront explorées et quelles autres rejetées.
C'est cette vision nouvelle de l'économie que l'économiste André Orléan propose à la réflexion.

Rousseau, Kant, Hegel, Marx, Clouscard : clefs de lecture sur ERFM.


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2023

L'Homme n'a pas de rapport direct au réel. Il passe par un intermédiaire (langage, mathématiques, idée, concept, etc.) et vit dans un monde de symboles. Mais ce dernier est-il un brouillard obscurcissant sa vue ou un outil lui permettant de mieux appréhender le réel ?
La réponse nous est donnée par la pensée dialectique. Forgée depuis Platon et poussée à son paroxysme par Hegel et Marx, la pensée dialectique est l'outil conçu par les philosophes pour disséquer ce monde de symboles.
Tout comme le bois est la matière première du menuisier, le monde de symboles est la matière première du philosophe mais également, l'objet de convoitise du pouvoir politique. La manipulation des mots dans le débat politique et l'utilisation des mathématiques dans les sondages sont autant de façons de prendre le pouvoir sur le monde symbolique et donc sur les hommes.
Mohamed Ridal, au travers de multiples "clefs de lecture", nous aide à comprendre ce qu'est la pensée dialectique et comment elle nous aide à atteindre le réel. Ce au travers de l'étude d'oeuvres réputées ardues, principalement d'inspiration hégéliennes et marxistes, avec pour principe de donner des clefs de compréhension permettant de déverrouiller le texte.

L'Anarchisme de Marché et sa Théorie de la Valeur. Avec Robin Chaudron pour la Maison du Savoir.


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2021

Dans ce cycle d'interventions, Robin Chaudron présente les théories de l'anarchisme de marché américain de gauche, déroutantes au premier abord.
En effet, alors que le marché libre est associé au développement du capitalisme, les anarchistes de marché abordent ce dernier comme étant potentiellement anticapitaliste. Le marché n'a jamais été libre sous le capitalisme. L'enjeu pour ces théoriciens anarchistes étant alors de libérer le marché... du capitalisme !
Pour soutenir cette thèse originale, Robin Chaudron revient d'abord sur les fondements de l'anarchisme de marché, en passant par une relecture des économistes classiques. En découle une étude critique de la théorie objectiviste de la valeur, à laquelle répond une réévaluation de la théorie subjective de la valeur.

Sous le soleil noir du capital. Avec Anselm Jappe à la Librairie Terra Nova de Toulouse.


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15.02.2022

Le capitalisme, ce n'est pas uniquement "les capitalistes" : c'est avant tout une totalité sociale, l'ensemble des relations, déterminées par le capital et sa logique propre, qui structurent la vie moderne. Aussi doit-il être analysé et combattu dans sa totalité. La critique de la valeur, depuis plus de trente ans, s'emploie ainsi à montrer que le projet de l'émancipation sociale n'a rien à voir avec une gauche alter-capitaliste et alter-étatiste qui n'a finalement cherché qu'à aménager le désastre.
Le livre que présente Anselm Jappe étaye cette critique radicale par l'examen d'un certain nombre de questions d’actualité : la littérature, la simplicité volontaire, le culte du Marquis de Sade, les musées, l'art contemporain, l'architecture, l'anticapitalisme tronqué, le romantisme révolutionnaire, l'importance de William Morris, le mythe du bandit de Lacenaire à Jacques Mesrine. Autant de thèmes qui lui permettent de rappeler les fondements de la critique de la valeur, et de redéfinir des concepts essentiels tels que l'aliénation, la réification et le fétichisme en confrontant leur sens chez Marx, Lukács et Adorno.

Désinformation économique : déjouer les manipulations des institutions. Avec Myret Zaki pour Elucid.


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10.2022

Journaliste économique, Myret Zaki a été responsable des suppléments financiers du quotidien Le Temps et rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan. Elle a publié plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière dont elle est une spécialiste.
Dans son récent livre Désinformation économique : repérer les stratégies marketing qui enjolivent les chiffres officiels elle propose une synthèse accessible à tous des nombreuses désinformations économiques qui parcourent l'actualité au quotidien, et qui concourent à la propagande néolibérale que nous subissons depuis des années.
Avec Olivier Berruyer, elle revient sur les principaux éléments manipulatoires du discours officiel (inflation, PIB, taux de pauvreté, chômage, etc) tout en dénonçant la responsabilité des médias complaisants envers un système que l'on pourrait qualifier d'oligarchique…

Des valeurs : aux fondements de nos jugements et opinions. Avec Nathalie Heinich pour La Marmite.


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19.04.2018

Née à Marseille en 1955, Nathalie Heinich est sociologue et directeur de recherche au CNRS. Titulaire d'un doctorat de l'EHESS consacré à l'histoire sociale de la notion d'artiste (1981), elle s'est spécialisée dans la sociologie des professions artistiques et des pratiques culturelles tout en développant une réflexion sur les crises d'identité, l'épistémologie des sciences sociales et la sociologie des valeurs qu'elle a fait connâitre au travers de la publication d'une trentaine d'ouvrages et de nombreux articles dans des revues scientifiques ou culturelles.
Cette vie de recherche se trouve résumée dans son récent ouvrage Des valeurs. Aux fondements de nos jugements et de nos opinions dont elle nous entretient ici.

Une conférence animée par Sylviane Dupuis.