Fque nous lui avons demandé d’évoquer la politique du gouvernement Meloni vis-à-vis de l’Union européenne.
A ses débuts, Giorgia Meloni a promis d'engager une épreuve de force avec Bruxelles et surtout avec la Banque centrale européenne. La dirigeante d'extrême droite s'est opposée à la révision du Mécanisme européen de stabilité, en espérant contraindre ses partenaires à adoucir le Pacte de stabilité qui est en préparation.
Frédéric Farah, fin connaisseur de l'Italie, explique pourquoi et comment le gouvernement Meloni a perdu son pari, révélant sa véritable nature : sa soumission à l'orthodoxie néolibérale et sa politique anti-sociale qui font de Giorgia Meloni une thatchérienne d'extrême droite.
Questions:
- 0'53'27 : Pari perdu sur l'immigration
- 1'03'29 : Un "thatcherisme de gauche" ?
- 1'06'53 : Quid des mouvements comme le M5S ou le PRC ?
- 1'11'01 : Mémoire italienne des memorandums en Grèce
- 1'16'40 : Acronymes obscurs et cas concret des politiques de l'UE.
- 1'20'36 : Rôle de S. Mattarella
- 1'27'20 : Possibilité en Italie d'une crise à la "Gilets Jaunes" ?
- 1'29'47 : Séparation de l'Italie entre Nord et Sud
Le "couple franco-allemand" n'existe plus depuis longtemps. Les Allemands le savent et ont l'intelligence politique de ne pas le dire. Car les dirigeants français y croient encore dur comme fer. Et, ce faisant, se privent d'une politique plus conforme aux intérêts français au sein de l'Union Européenne.
En France, le récit officiel commence par la réconciliation à l'amitié franco-allemande puis de cette amitié à l'approfondissement constant de la construction européenne.
Or cette "amitié" politique à laquelle les commentateurs français donnent le nom de "couple" –une expression jamais utilisée en Allemagne– a connu de sérieuses interruptions et a été en permanence l'objet de considérations de puissance chez les deux partenaires.
Spécialiste de l’Allemagne, Édouard Husson revient sur l'histoire des relations franco-allemandes, du traité de l'Élysée au traité d'Aix-la-Chapelle, et évoque des perspectives pour sortir de l'impasse.
Émission du "Libre Journal de la Crise", animé par Laurent Artur du Plessis.
Le 8 novembre 2023, la Commission européenne a recommandé à ses vingt-sept pays membres l'ouverture des négociations d'adhésion avec l'Ukraine.
Alors que la guerre est toujours ouverte avec la Russie, est-ce bien l'intérêt de la France d'intégrer un pays ouvertement en conflit avec la Russie au sein de l'Union européenne ?
Émission "Ligne droite", animée par Corentin Perrigny.
Le ballet diplomatique de la crise ukrainienne est difficile à suivre, entre aveuglement et manipulations. Et pourtant, l'enjeu n'est rien moins que la paix dans une guerre qui déchire l'Europe.
Spécialiste d'intelligence économique, Pierre-Yves Rougeyron est le président du think tank souverainiste Cercle Aristote et le directeur de publication de la revue Perspectives Libres. Il nous donne un panorama de l'attitude des pays européens dans le dossier ukrainien, alors que la situation semble plus que jamais au point mort.
En Allemagne, on est soit pour Jürgen Habermas ou soit pour Peter Sloterdijk, deux philosophes qui se partagent le devant de la scène intellectuelle allemande. Le premier développe une théorie de la démocratie, le second est beaucoup plus provocateur et beaucoup plus nietzschéen. Peter Sloterdijk, philosophe et essayiste, offre, à 71 ans, un regard acerbe sur l'actualité européenne.
Dans son dernier ouvrage Réflexes Primitifs, contre le cynisme généralisé, il livre une analyse singulière du moment politique européen actuel et une forme de retour d'expérience sur ses années d'observation de la politique allemande et européenne.
Peter Sloterdijk propose une lecture de l'histoire politique européenne dans le temps long. Il n'hésite pas à faire démarrer une partie de son analyse durant la Grèce antique et met en perspective évènements contemporains et histoire longue. C'est en cela qu'il se démarque de nombreux intellectuels. Pour Peter Sloterdijk, les évènements politiques sont toujours le fruit du passé et du présent : les peuples sont héritiers de leur histoire mais également responsables de leur futur.