Visionnage boulimique de séries, addiction aux jeux vidéo, gamification des activités sociales, consommation devenue divertissement ordinaire, pornographie banalisée, invasion des musées par les marques, etc. Plus aucun espace n'échappe aux productions culturelles du capitalisme hypermoderne. Le culte du fun et de la transgression, le refus immature des contraintes, la quête de sensations fortes, l'exaltation du narcissisme et les bricolages identitaires fabriquent un nouveau type d'individu.
Face à cette déferlante, journalistes, chercheurs et intellectuels, y compris les plus subversifs – et peut-être même surtout eux –, ont rendu les armes. À tel point que certains voient dans la culture de masse l'art de notre temps, démocratique et... rebelle. D'autres se contentent d'y dépister les stéréotypes et les rapports de domination et de fantasmer une possible réappropriation des contenus.
Patrick Marcolini prend le contre-pied de ces abdications en s'inscrivant dans une tradition de critique de l'aliénation, du spectacle et des modes de vie capitaliste qu'il ravive en démontrant comment les derniers avatars de la culture de masse, omniprésents et plus efficaces que jamais, laminent les sociétés et domestiquent les esprits.
Émission "Liberté sur paroles", animée par Eugénie Barbezat.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
De Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band à Lost, en passant par Elvis Presley et Twin Peaks, Pacôme Thiellement propose quelques hypothèses pour caractériser la culture populaire : sa nostalgie de l'Âge d’Or, ses pressentiments de l'Âge Sombre et le message de vie (carnaval, réversibilité, gnosticisme) dont elle a toujours été porteuse.
"Bien des guerres ont d’abord été pensées dans les bibliothèques", écrivait en 1936 Cioran dans Transfiguration de la Roumanie. La remarque du futur moraliste francophone est pertinente : le récent travail de Georges Feltin-Tracol, Éléments pour une pensée extrême, en est la preuve flagrante par sa contribution au grand combat des idées.
Il y démonte aussi bien l’emprise médiatique que la question lancinante de la langue commune des Européens, la fragmentation socio-territoriale de la France que l’émergence désormais imminente de grands espaces civilisationnels, les manifestations et méfaits de la tyrannie républicaine que des exemples de guérilla intellectuelle.
Évoquant quelques-unes des grandes figures dissidentes contemporaines de la dissidence occidentale (Dominique Venner, Maurice Bardèche, Carl Schmitt, Saint-Loup), Georges Feltin-Tracol dissocie volontiers la France charnelle des terroirs enracinés, intégrée dans une Europe des identités autochtones, nationales et populaires, d’une République hexagonale décadente aux valeurs mondialistes mortifères. Par l’intermédiaire des BAD, un modèle de contre-société à promouvoir, il en appelle au rejet impérieux de la seconde pour sauver la première du "Grand Remplacement" en cours.
Provocateur, polémique, radical, son travail vise le bankstérisme, les FemHaine, les sordides valeurs républicaines, le bellicisme humanitaire, la société suédoise, le désordre sécuritaire, l’OTAN, la non-Europe de Bruxelles, les oligarchies politico-mafieuses, les tentatives fallacieuses d’ "union nationale", le grotesque Charlie…
Par ces temps d’incertitude et après l’échec du mouvement trop timoré de la "Manif pour tous", ce recueil se détourne des fausses solutions nationales et conservatrices. Dans l’obscurité des consciences, cette torche doit permettre la prise salutaire du glaive régénérateur.
Le cinéma serait-il autre chose qu'un produit de divertissement, comme le pensent les conformistes de notre temps ?
Pour les deux invités de l'émission, les salles obscures sont devenues autant de cavernes au sens platonicien : des lieux où règnent le mensonge et le dévergondage, des dortoirs pour consommateurs clonés. Y règnent les dogmes implicites de notre post-modernité : érotisme de masse, cynisme social, utilitarisme et manichéisme sur fond d'individualisme forcené ! Le septième art est ainsi réduit à un gadget du système techno-marchand, au point d'en être devenu la plus efficace des courroies de transmission.
Des antidotes existent-ils ? Michel Marmin et Ludovic Maubreuil nous proposent plusieurs pistes de réflexion.
Une émission présentée par Patrick Péhèle et Lucien Valdes.