Le peuple en révolution. Avec Jean-Clément Martin aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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20.03.2022

Professeur émérite de l'Université, Jean-Clément Martin a consacré ses recherches à la Révolution française, à la Contre-Révolution, et plus particulièrement aux guerres de Vendée. Il s'est notamment intéressé à la question de la violence politique, et à celle des conditions de la vérité historique.

 - 00'00 : Quelle définition du peuple ?
 - 03'47 : Les acteurs de la révolution donnent-ils une définition du peuple ?
 - 08'47 : Le peuple n'est-il qu'une fiction ou y a-t-il des peuples ?
 - 15'47 : Ennemi du peuple
 - 17'40 : Le peuple n'est-il qu'une machine à exclure ou le moyen de faire nation ?
 - 25'30 : Le peuple peut-il être impopulaire ?
 - 33'40 : Sont-ce les élites qui font la révolution plutôt que le peuple ?
 - 36'45 : Les femmes font-elles partie du peuple en révolution ?
 - 38'10 : Le peuple est-il finalement introuvable ?
 - 45'00 : Les acquéreurs des biens nationaux sont-ils du peuple ?
 - 50'00 : Si on ne change pas le peuple peut-on changer les règles de la société ?
 - 58'00 : Où situer les aristocrates ?

Ce que l'intime doit aux femmes. Avec Claude Habib aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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27.02.2016

L'intime est souvent distingué du privé, au bénéfice du premier : tandis que le privé fait signe vers la propriété, donc vers l'objet, l'intime renverrait au vif du sujet. Claude Habib cherche à ouvrir une perspective dégrisée en soulignant les liens de l'un à l'autre.
L'intime est apparu historiquement. Il suppose la possibilité de l'existence privée, il dépend de la paix et de la sécurité – la fraternité des tranchées n'est pas l'intimité. Il doit aussi beaucoup aux femmes qui le cultivent, en introduisant dans leurs relations, amicale ou amoureuse, quelque chose du duo de la mère et de l'enfant. Les femmes n'ont pas inventé le for intérieur ; en revanche elles ont développé l'intimité en lui conférant du prix, sans pouvoir en finir avec sa vulnérabilité. Car l'intime est sans défense.

Le transhumanisme, vers une nouvelle nature humaine ? Avec Mark Hunyadi et Olivier Rey aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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09.02.2020

Grâce aux progrès scientifiques et technologiques, le transhumanisme œuvre à améliorer l'homme par son hybridation avec les machines et défend le bouleversement de notre condition biologique, au nom même de l'accomplissement de l'humanité.
Quelles sont donc exactement les raisons de se méfier d'un tel projet ? On peut s'inquiéter des conditions démocratiques de sa réalisation, mais également de son sens lui-même. S’agit-il alors de lui reprocher d'occulter la dimension normative de la nature ou plutôt de trahir la liberté qu'il promet ?

Les nations sont-elles un obstacle à la paix ? Avec Pierre Manent aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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15.03.2019

Le verdict semble aujourd'hui être entendu et sans appel : les nations se sont compromises dans toutes les horreurs historiques du XXe siècle (colonialisme, guerres mondiales, totalitarisme, génocides...) jusqu'en ce début de XXIe siècle (impérialisme et terrorisme planétaires), ce qui paraît bien faire d'elles un obstacle majeur à la paix.
Mais le principe national, qui a été le creuset de la constitution des peuples démocratiques et républicains contemporains, ne pourrait-il pas résister à sa perversion en passion nationaliste, qui semble bien renaître actuellement, en Europe même comme bien au-delà  ?
Et cela pour faire obstacle à la pulvérisation de la souveraineté des peuples et à la paupérisation matérielle et culturelle administrée à grande échelle par une "globalisation" sauvage qui semble bien devenir une arme irrésistible de destruction massive de l'humanité tout comme du monde lui-même : quels sont donc les véritables fauteurs des guerres en tout genre d'aujourd’hui ?

Carl Schmitt : la distinction ami-ennemi comme critère du politique. Avec Tristan Storme aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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15.03.2019

Sulfureux à plus d'un titre, le juriste allemand Carl Schmitt a défini la notion de politique en accordant une place centrale à l'ennemi, qui serait d'après lui "notre propre question en tant que figure". La communauté politique ne se déterminerait comme telle qu'en désignant l'hostis par l'intermédiaire d'une décision étatique, c'est-à-dire en décidant d'entrer en guerre. Seul l’État serait, par ailleurs, apte à garantir la paix interne et la pluralité des États souverains assurerait l'équilibre pacifié du continent européen.
La genèse du politique et les conditions de son maintien s'expliqueraient à travers une série de notions fondamentales (l'ami, l'ennemi, la pluralité des États), impliquant toujours l'appareil étatique comme titulaire de la souveraineté, et donc le rejet d'un concept constitutif d'humanité.

Karl Marx, philosophe du travail (1818-1883). Avec Franck Fischbach aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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24.03.2017

Le professeur de philosophie Franck Fischbach, en se fondant sur des textes précis de Marx, montre le caractère central que celui-ci attribue au travail dans sa conception de l'homme, de la société et de l'histoire, depuis ses écrits dits de jeunesse (Manuscrits de 1844) jusqu'à ses oeuvres tardives (Capital compris).
À partir des analyses que Marx consacre aux déformations (aliénation, exploitation, hétéronomie) que les sociétés caractérisées par le mode de production capitaliste font subir au travail, on peut se demander la façon dont il envisageait ce que pourrait être une société à venir : serait-elle une société libérée du travail ou bien une société qui libère le travail ? Quels effets produirait sur cette société, et sur les formes sociales de vie, la libération du travail ?

Une conférence qui s'inscrit dans la thématique de l'année 2017 : "La fin du travail ?"

Folie des hommes. Par Dany-Robert Dufour aux Rencontres de Sophie à Nantes.


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11.03.2012

On se représente souvent la folie comme un regrettable accident pouvant survenir dans le parcours de tout un chacun. Le philosophie prendra le parti inverse et soutiendra que la folie se trouve au cœur de la condition humaine. La folie ne serait donc pas accidentelle, mais structurelle.
La question serait alors de savoir
1° pourquoi ?
2° quels sont les effets de cette diffusion de la folie dans l'histoire ?
3° Quels seraient les remèdes ?