L'histoire de Vichy. Avec Dominique Venner et Philippe d'Hugues sur Radio Courtoisie.


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16.09.2010

Plus de soixante ans après sa disparition, le régime de Vichy demeure pour l'historien un sujet difficile. Thème régulier de controverses où la passion remplace la pondération et où la condamnation précède trop souvent le jugement, il se présente à nous entouré de tabous aboutissant presque à interdire l'examen sérieux, impartial et réfléchi de tout un pan capital de notre histoire contemporaine.
C'est à cet examen objectif que procèdent Dominique Venner et Philippe d'Hugues, alors qu'un numéro spécial de la Nouvelle Revue d'Histoire a été consacré à cette période tragique et cruciale de l'histoire de France.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.

Entretiens. Avec Henri Guillemin sur France Culture.


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04.1976

Henri Guillemin dérange. Avec lui, l'histoire politique et littéraire prend, sous un éclairage nouveau et passionné, un visage jusque là inconnu.
Ces entretiens sont l'occasion de revenir sur ses premiers travaux consacrés à Lamartine, sur le duel entre Danton et Robespierre, sur le rapport de Tolstoï à la foi chrétienne, sur l'incompris Bernanos et enfin sur la trajectoire qui mena le Maréchal Pétain à la collaboration.
Henri Guillemin, où une oeuvre tout entière dévouée à rétablir la vérité.

Une émission menée par Geneviève Guicheney.

Octobre 1940 : le statut des Juifs décrypté. Avec Alain Michel pour Herodote.net.


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01.10.2020

Aux premiers mois de l'Occupation, le gouvernement de Vichy édicte un statut des Juifs. La loi est publiée au Journal officiel le 18 octobre 1940 mais est datée du 3 octobre. Elle vise à dissuader les Allemands d'intervenir dans les affaires intérieures de la France, quelques jours après qu'ils aient publié une ordonnance pour le recensement des juifs en zone occupée.
Ce premier statut des Juifs exclut les Français identifiés comme juifs de la plupart des fonctions publiques et de nombreuses autres professions. En dépit de son aspect scandaleux, il passe à peu près inaperçu. Il est vrai que les Français se confrontent au même moment aux difficultés du quotidien et dans la presse, peu de journaux s'intéressent à la question juive, à l'exception notable du Matin, quotidien collaborationniste et proche des nazis...

Pierre Laval, une biographie. Avec Renaud Meltz pour Les voix de l'histoire.


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2018

Renaud Meltz vient de livrer une monumentale biographie de Pierre Laval, l'homme le plus détesté de l'histoire de France.
Pacifiste forcené, partant de l'extrême gauche, maire d'Aubervilliers, sénateur, président du Conseil, il bascule vers le centre droit tout en s'enrichissant de façon troublante.
Acteur clé de la mort de la République en juillet 40, il invente la Collaboration avec l'Allemagne nazie pensant qu'il "roulera Hitler" et qu'il sera la sauveur de la France. Il finira par céder à tout, à aider au pillage du pays, et à livrer les juifs à la déportation.
En s'appuyant sur des archives neuves ou peu exploitées, Renaud Meltz renouvelle profondément la vision que nous avions de Pierre Laval.

Vichy et l'école (1940-1944). Avec Yves Morel sur Radio Courtoisie.


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27.10.2013

Beaucoup de bêtises ont été écrites sur la "politique" de l'Etat Français (1940-1944) à l'égard de l'école (et de l'Instruction publique comme on disait jadis). Des hagiographies saint-sulpiciennes. Et des pamphlets exacerbés.
Pour la première fois, un historien, spécialiste du système éducatif français au cours des âges, se penche - de manière apaisée - sur le sujet.
Les idées de refonte nécessaire du système scolaire et universitaire ont abondé à Vichy. Sans incidence concrète. En raison des circonstances particulières, certes. Mais aussi en raison des projets souvent contradictoires, voire antagonistes, portés par les acteurs de cette période troublée.
Une étude sérieuse, documentée, argumentée. Un livre qui, à ce titre, mérite de faire école.

Émission du "Libre Journal de la promesse", animée par Alain Sanders.

La non-épuration en France. Avec Annie Lacroix-Riz à la Librairie Tropiques.


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17.09.2019

Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la Collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration ?
Annie Lacroix-Riz se pose cette question dans son dernier ouvrage La non-épuration en France (Armand Colin, 2019) dans lequel elle démontre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Eglise. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des Etats-Unis a également participé de cette non-épuration.
Annie Lacroix-Riz nous livre sa version des faits basée sur les archives et prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.

La vérité sur Pierre Pucheu. Avec Gilles Antonowicz sur Radio Courtoisie.


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15.11.2018

Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy de juillet 1941 à avril 1942, nourrit les controverses : a-t-il réellement désigné lui-même les otages fusillés à Châteaubriant, dont Guy Môquet, comme il en est systématiquement accusé ? A-t-il organisé les crimes judiciaires perpétrés par la section spéciale de la cour d'appel de Paris et le tribunal d'État, condamnant à mort des communistes pour avoir distribué quelques tracts ? Ou est-il au contraire le ministre qui, en zone libre, a permis l'arrestation de plusieurs centaines d'agents ennemis ? Celui qui adjura Pétain de partir pour Alger en octobre 1942 de manière à y appeler les Américains, rompre l'armistice et reprendre la guerre contre l'Allemagne ?
Alors qu'il rejoint le camp allié dès novembre 1942 pour aller se battre en première ligne contre les Allemands avec l'aval du général Giraud, Pierre Pucheu est arrêté à son arrivée en Afrique du Nord, incarcéré, jugé, condamné, fusillé. Son procès, le premier de l'épuration, préfigure tous les autres. De Gaulle, tout en refusant sa grâce pour "raison d'État", fait cependant savoir qu'il lui "garde son estime". Symbole de cette contradiction, voire de ce regret, Pierre Pucheu est l'un des seuls condamné à avoir été autorisé à commander le peloton chargé de l'exécuter...
Ni réquisitoire ni plaidoirie, l'enquête de Gilles Antonowicz comble enfin un trou noir de l'historiographie concernant Vichy, l'occupation et la collaboration.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Jacques Trémolet de Villers.

Le Colonel de La Rocque en connaissance de cause. Avec Pascal Ory et Serge Berstein à Répliques sur France Culture.


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28.06.2014

La ligue nationaliste des Croix-de-Feu du colonel de La Rocque est au coeur des polémiques sur l'existence d'un fascisme authentiquement français.
Au nom de leurs sacrifices dans les tranchées, les Croix-de-Feu exigent un gouvernement assez fort pour garantir la sécurité de la France contre l'ennemi allemand, mais aussi contre les "ennemis de l'intérieur", communistes et pacifistes. Pour réveiller le patriotisme et intimider l'extrême-gauche, les Croix-de-Feu multiplient défilés et rassemblements de plusieurs dizaines de milliers de militants. Ces attroupements sont organisés dans le plus grand secret et impressionnent par leur mise en scène.
Les animateurs du Front populaire veulent y voir la préparation d'un coup d'Etat pour instaurer une dictature fasciste. En fait, La Rocque veut faire revivre l'Union sacrée de 14-18 pour réconcilier tous les Français au-delà des divisions sociales et partisanes. Les Croix-de-Feu se sentiraient liés par leur code de l'honneur : leurs exploits guerriers pour la victoire les obligeraient désormais à des exploits civiques pour empêcher toute révolution de type bolchevique.
Après l'émeute antiparlementaire du 6 février 1934, La Rocque lance ses hommes dans une croisade caritative contre la misère, dans l'espoir de reconquérir la classe ouvrière. Les soupes populaires remplacent peu à peu les démonstrations de force.
En 1936, La Rocque refuse toute riposte lors de la dissolution de son "mouvement" par le gouvernement Blum, puis s'intègre au système institutionnel en créant le Parti social français.
Finalement, les Croix-de-Feu refusent le totalitarisme fasciste parce qu'ils ont encore confiance dans la volonté des Français de se sacrifier pour la Patrie.
Alors : est-il encore possible de fascisme français après avoir pris en compte les éléments scientifiques du débat ?