Pour sa première émission et en ce 1er mai, fête des travailleurs, fête de Beltaine, "L'écho des Canuts", animée par le militant identitaire et socialiste Roberto Fiorini, reçoit Pierre Vial, historien et président de Terre et Peuple, pour évoquer les deux révoltes des Canuts de 1831 et 1834.
Car les canuts sont ces ouvriers lyonnais qui se sont révoltés pour plus de justice sociale. Et ils avaient face à eux un gouvernement dont le mot d'ordre était "Enrichissez-vous"...
On l'aura compris, "L'écho des Canuts" sera le rendez-vous de mémoire et d'actualité sociale de la radio Méridien Zéro.
"Après absence, retrouver son terroir et sa race, c'est se retrouver soi-même et comprendre avec émerveillement de quelle façon on est particulier. Et ça vous renforce solidement dans vos singularités dont on voit naître, très loin, les plus profondes racines."
Henri Vincenot (1912-1985) est, dans la République des Lettres, un personnage parfaitement atypique. Sans doute aurait-il apprécié ce compliment car, au propre comme au figuré, il aimait marcher hors des sentiers battus. Il a longtemps porté en lui une oeuvre que le public n'a découverte que très tardivement.
Dans cet entretien, Pierre Vial nous montre comment le temps perdu a été très vite regagné, comment, en un temps et dans une société où l'anonymat, l'individualisme et la solitude frappent de plein fouet tant de personnes, l'oeuvre d'Henri Vincenot continue à nous dire l'importance vitale de l'appartenance à des communautés organiques, le caractère salvateur de l'enracinement, l'impérative nécessité d'une identité - identité parfois niée, souvent oubliée -, que cette lecture nous conduit à redécouvrir.
Car le conteur prend par la main celui qui ouvre un de ses livres pour la première fois et il ne le lâche plus ; non pour l'enfermer dans un univers purement livresque, mais pour lui ouvrir les portes d'une vie authentique, libérée des pesanteurs des mensonges et des dogmes de la modernité. À ce titre, Vincenot est un éveilleur. Il connaît l'importance des initiations. Là où il est, il contemple avec ses yeux malicieux et son sourire un peu narquois, sous sa moustache de Gaulois, les pauvres insectes qui s'agitent fébrilement, mais en vain, dans la termitière. Et il montre du doigt, à ceux qui veulent bien regarder et qui méritent de l'entendre dire, le chemin des étoiles...
Jean-Claude Valla (1944-2010) restera, devant l'histoire, comme l'une dey des figures les plus importantes et les plus attachantes de la Nouvelle Droite.
Son parcours personnel et son œuvre ne sauraient toutefois y être réduits. Militant nationaliste dans les années 1960, il fut dans la décennie suivante le chef de file incontesté du GRECE et le principal animateur, avec Alain de Benoist, d’un combat métapolitique qu’il devait illustrer en lançant la revue Éléments en 1973 et en dirigeant les rédactions d’hebdomadaires aussi prestigieux que Le Figaro Magazine ou Magazine Hebdo.
Meneur d’hommes qui savait allier la délicatesse à la fermeté, Jean-Claude Valla était un grand journaliste, doublé d’un historien non conformiste et scrupuleux.
C'est ce parcours hors normes que viennent nous conter Alain de Benoist, Pierre Vial et Michel Marmin, tous amis proches et compagnons de combat de Jean-Claude Valla.
Le christianisme, lors de sa conquête du sol européen, a récupéré et intégré des formes de sacralité s’exprimant dans la vie des communautés populaires.
On retrouve donc dans le calendrier des fêtes "chrétiennes" de nombreuses traces de fêtes païennes ancestrales.
Il est intéressant d'en comprendre la signification et de les remettre dans la perspective des mentalités païennes qui les avait produites.