Pourquoi les souverainistes perdent-ils leurs guerres ? Avec David Desgouilles et Jean-Michel Salgon au Cercle Aristote.


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24.02.2020

La mouvance souverainiste, depuis son apparition sur la scène politique il y a une trentaine d'années, a suscité bien des espoirs ainsi que bon nombre d'illusions.
Pour revenir sur les heurs et malheurs de ceux pour qui l'indépendance nationale est la condition nécessaire pour mener une politique dans l'intérêt des français, le politologue Jean-Michel Salgon et le journaliste et romancier David Desgouilles sont réunis afin de débattre des bouleversements et lignes de fracture idéologiques qui travaillent la galaxie souverainiste.

La grande nation : Richelieu, Lyautey, Péguy et Séguin témoignent. Avec Arnaud Teyssier sur Radio Courtoisie.


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15.07.2018

Richelieu, Lyautey, Charles Péguy, Louis-Philippe, Philippe Séguin : l'historien Arnaud Teyssier a consacré bon nombre de ses ouvrages aux hommes illustres que la France a produits pendant son histoire.
À l'occasion de la fête nationale, il nous fait part des réflexions que ces hommes lui ont suscitées quant au destin de la nation française.

Émission du "Libre journal des amitiés françaises", animée par Thierry Delcourt.

Philippe Séguin, le remords de la droite. Avec Arnaud Teyssier à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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05.06.2018

Philippe Séguin (1943-2010) a été une personnalité politique considérable dans l’histoire de la Ve République, plus par sa stature personnelle, son style et l’expression vigoureuse de ses idées que par l’abondance des responsabilités nationales exercées (deux années comme ministre des Affaires sociales en 1986-1988, quatre années comme président de l’Assemblée nationale de 1993 à 1997). Les années 1990 furent sa période de plus grande notoriété, en raison de son engagement emblématique contre le traité de Maastricht (1992) et de la figure de "recours" qu’il incarna face à des orientations plus "libérales" de la droite de filiation gaullienne, dans un contexte de grande incertitude institutionnelle (cohabitations successives, passage du septennat au quinquennat, européanisation croissante des outils et des enjeux de la politique intérieure).
Il est d’usage de présenter Philippe Séguin comme une personnalité forte et respectée – on se souvient de l’ampleur de l’hommage national qui lui fut rendu, à sa mort, aux Invalides -, mais aussi atypique, turbulente, enfermée dans une vision excessivement "nationale" des questions économiques et sociales, jugée trop en marge de la politique traditionnelle et des enjeux de la mondialisation.
Au contraire, Arnaud Teyssier se propose de montrer que Philippe Séguin représentait une vision parfaitement orthodoxe et cohérente des institutions de la Ve République, que le gaullisme social, dont il était porteur, n’a jamais été qu’une composante essentielle d’une puissante tradition politique française – le gaullisme n’étant pas seulement un mouvement historique lié à la personnalité exceptionnelle du général de Gaulle, mais une étape fondamentale dans la construction laborieuse de la démocratie française : construction qui est loin d’avoir atteint sa maturité, et dont on pourrait même soupçonner qu’elle est entrée en régression avant même d’avoir été achevée, comme l’avait prophétisé Philippe Séguin...

Philippe Séguin, le remords de la droite. Avec Arnaud Teyssier à la Nouvelle Action Royaliste.


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04.10.2017

Normalien et énarque, historien et haut fonctionnaire, Arnaud Teyssier a travaillé auprès de Philippe Séguin, auquel il consacre aujourd'hui une biographie qui était attendue avec impatience par ceux qui ont suivi ou accompagné son parcours politique depuis sa candidature dans les Vosges et son élection à l’Assemblée nationale.
Maire d’Épinal, ministre des Affaires sociales dans le gouvernement Chirac en 1986-1988, Philippe Séguin conduisit la campagne contre le traité de Maastricht. Témoin de la dégénérescence du gaullisme et du parti qui s’en prétendit l’héritier il avait dénoncé les périls – l’européisme, la mondialisation, la crise de la démocratie – qu’il n’a pas réussi à écarter.
Pourquoi Philippe Séguin ne fut-il pas l’homme de la rupture que beaucoup de Français attendaient ?