Jean Madiran (1920-2013), dont nous avons commémoré en 2023 le dixième anniversaire de la disparition, était certes un journaliste de combat, fondateur du quotidien Présent en 1981, mais également un intellectuel marqué par l'enseignement de Charles Maurras et de saint Thomas d'Aquin, autant soucieux de la cité terrestre que de la Cité de Dieu.
Loin de l’image souvent caricaturale qui est faite de lui, Yves Chiron et Philippe Mexence nous montrent un homme ouvert, ami d'André Frossard et d'Etienne Gilson, lecteur de Péguy et de Chesterton, et lui-même écrivain de talent.
Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.
Partons à la découverte de G.K. Chesterton. Personnage colossal, auteur d'essais, de romans, de pièces de théâtre, de biographies et d'ouvrages théologique très complexes comme de romans policiers, il se convertit au catholicisme en 1922.
Son parcours et son oeuvre sont détaillés par Régis Burnet, traducteur de Chesterton, et Philippe Maxence, auteur d'une biographie à son sujet.
Émission "La Foi prise au Mot", animée par Régis Burnet.
Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du bi-mensuel catholique conservateur "L'Homme nouveau", Philippe Maxence est également l'un des meilleurs connaisseurs français de l'œuvre de Gilbert Keith Chesterton.
Ce penseur original et profondément iconoclaste a également produit une pensée économique tout à fait orignale : le "distributisme". Cette doctrine qui dépasse capitalisme et socialisme est aussi une critique de la technique. Philippe Maxence introduit à cette pensée peut-être plus actuelle que jamais, et alors que le public français ne la connaît que très peu.
Critique littéraire, journaliste, romancier et poète anglais, Chesterton a porté un regard acéré sur le monde moderne et ses prétentions.
Soutenu par une écriture jubilatoire et un art du nonsense remarquable - cette forme d'humour typiquement anglaise -, il fait apparaître l'absurdité et l'arrogance d'une modernité infatuée d'elle-même, convaincue de sa supériorité sur toutes les époques qui l'ont précédée.
Ardent apologiste du christianisme, il voyait dans l'anthropologie chrétienne l'unique alternative permettant de faire contrepoids à la démesure contemporaine.
Philippe Maxence nous emmène en voyage au coeur de l'oeuvre et de la pensée de ce grand écrivain britannique.
Émission de "La méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Lundi 24 avril 1916, le soleil illumine Dublin. Vers 10 heures, les hommes des Irish Volunteers et de l’Irish Citizen Army font leur jonction avant d’investir la Grande Poste, symbole du pouvoir britannique. À midi, le jeune poète Patrick Pearse proclame : "Au nom de Dieu et des générations, l’Irlande appelle ses enfants à se rallier à son étendard et à frapper pour sa libération." La riposte anglaise est sanglante, et pourtant moins de six ans plus tard, le drapeau vert blanc et orange flotte sur la Grande Poste.
Cette émission est destinée à nous faire le récit de cette insurrection, et de nous aider à la comprendre. Une rétrospective haletante qui donne le goût des libertés qui s’enracinent.
La démocratie est aujourd’hui une valeur sacrée, une véritable religion. Dans son dernier ouvrage où toute l’histoire de la pensée politique moderne et contemporaine est citée à comparaître, Maxence Hecquard revisite les fondements et la genèse de cette religion séculière.
L’antique ordre du monde s’est écroulé. La mort de Dieu, définitive depuis Darwin, fait place à un État de droit fondé sur une "vérité scientifique" : le Progrès. Qui contesterait un tel régime ?
La cohérence remarquable du système apparaît ainsi à l’énoncé de la métaphysique sous-jacente : celle d’un univers en évolution peint par Condorcet et Teilhard de Chardin, mais véritablement pensé par Kant, Hegel et Darwin.
La démocratie est le moment politique de ce progrès. Hasard et liberté, droit et morale, intérêt et bien commun forment désormais autant de couples indissolubles. Le lien social devient essentiellement économique.
Une réflexion sur l'attitude de l'Eglise catholique face aux pouvoirs politiques, depuis le ralliement, en passant par l'attitude conciliaire (post-Vatican II).
Bernard Dumont et Guillaume Golfin plaident pour un rapport nouveau au politique, et pour l'abandon des doctrines philosophiques modernes dans le corpus des textes du magistère (anthropologie individualiste comme fondement de la réflexion politique), doctrines qui empêchent de mener les politiques dont le but est le bien commun de la société qu'elle ordonne.