Patrice Jean, dans La poursuite de l'idéal et Sébastien Lapaque dans Ce monde est tellement beau renouent pour saisir la vérité de notre époque avec le roman d'apprentissage tel que le XIXe siècle Des illusions perdues à L'Éducation sentimentale en a fixé le modèle.
Cyril, le jeune héros de Patrice Jean et Lazare, le héros de Sébastien Lapaque découvrent à tâtons l'existence et le monde. Un dimanche de février, Lazare a une soudaine révélation : ce monde lui apparaît dans sa vérité et cette vérité, c'est ce qu'il appelle aussitôt : l'immonde. Pourquoi ce changement de nom ? Qu'est ce que l'immonde ? Les tentatives de reconquête de la vie intérieure peuvent-elles mener à un ré-enchantement du monde ?
Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut,
La littérature, la vraie, se doit d'engager une "lutte à mort" avec le mode d'exister savant et technicien qui domine notre monde. Il apparaît dès lors normal que ce mode d'exister implique différentes formes de censure envers cette forme d'expression qui revendique sa liberté.
Qu'en est-il alors de ces écrivains qui subissent les censures ou, plus simplement, les avanies d'un système calibré pour produire une littérature politiquement correcte ?
Émission du "Libre Journal des littératures", animée par Jérôme Besnard.
Cet échange avec l'écrivain Patrice Jean est l'occasion de revenir sur la question de l'humour en littérature, en revenant notamment sur les romans de Kundera et de Chesterton.
L'occasion également de parler de la censure qui caractèrise notre époque en général et le milieu de l'édition en particulier, ainsi que bon nombre d'autres sujets !
La sortie d'un roman de Michel Houellebecq est chaque fois un événement littéraire national, voire international. Tous les médias se ruant alors pour avoir leur part de Houellebecq pendant qu'est entretenue une polémique picrocholine destinée à capturer l'attention des uns et des autres et vendre quelques livres de plus !
Mais après avoir écrit bon nombre de romans et reçu le prix Goncourt, il est temps d'évaluer les prétentions littéraires de l'écrivain : Michel Houellebecq est-il, oui ou non, le plus grand écrivain français vivant ?
Pour aborder cette question épineuse, sont réunis les inconciliables Steven Sampson, critique littéraire américain, Patrice Jean, écrivain, et François Bousquet, journaliste et rédacteur en chef d'Éléments, qui débattent de l'oeuvre de celui qui divise les amoureux de littérature.
Émission du "Libre Journal de la Nouvelle Droite", animée par Thomas Hennetier.
Patrice Jean, auteur de plusieurs romans remarqués (La France de Bernard en 2013 et Les structures du mal en 2015), a récemment publié L'homme surnuméraire (éditions Rue Fromentin), l'histoire d'un père de famille méprisé par sa femme, ses enfants et son époque.
Exerçant le métier de professeur de français au lycée de Saint-Nazaire, il nous donne dans cette émission sa vision de la littérature qui rentre dans une "lutte à mort" avec le mode d'exister savant et technicien qui domine notre monde.
Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animé par François Bousquet.
La littérature en général et le roman en particulier ont-ils des choses à dire sur le monde contemporain qui ne se résument pas aux enquêtes et statistiques des sciences sociales ?
Car sans les sciences sociales nous ne saurions pas comment la société fonctionne. Elle nous ouvre les yeux sur le monde dans lequel nous baignons et nous évoluons. Elle nous révèle en outre notre propre fonctionnement. Elle montre, impitoyable, ce qui pense en nous quand nous croyons naïvement agir et penser par nous même.
Mais on peut leur savoir gré de cette démystification salutaire sans leur abandonner pour autant tout le terrain. Le mot de science, certes intimidant, ne confère pas aux sciences sociales le monopole du vrai. Il y a d'autres accès à la réalité que celui que leurs enquêtes et leurs statistiques nous ménagent.
L'étude du temps est aussi affaire de la littérature.
Une question vertigineuse à laquelle tentent de répondre le romancier et professeur de français Patrice Jean qui vient de publier L'Homme surnuméraire aux éditions Rue Fromentin, et Juan Asensio, critique littéraire, contributeur pour de nombreuses revues et créateur du blog Stalker dans lequel il entreprend la "dissection du cadavre de la littérature".
Les grands auteurs convoqués, l'échange peut commencer et la colère, sainte et froide, s'exprimer.