C'est peut-être l'affaire -sordide- la plus explosive de ces dernière décennies, qui met à nu l'oligarchie occidentale, son mode de fonctionnement et sa dégénérescence.
Le journaliste Pierre Jovanovic et le politiste Pierre-Yves Rougeyron reviennent longuement sur la vie détraquée du milliardaire Jeffrey Epstein, confident de Bill Clinton, qui a piégé, pendant 20 ans, pour le compte des services israéliens, des milliers de députés, sénateurs, hommes d'affaires, journalistes, stars de cinéma, scientifiques de renom, recteurs et doyens d'universités, premiers ministres, princes et princesses, et même des présidents avec son réseau de prostitution de jeunes filles. De son ascension en tant que professeur de mathématiques en passant par une carrière ratée à Wall Street, on le suit jusqu'à sa gloire et sa déchéance, en passant par sa rencontre capitale avec Ghilaine Maxwell, la fille d'un autre très grand espion du Mossad, Robert Maxwell qui avait acheté les médias britanniques pour le compte d'Israël.
Alors qu'il se prétendait millionnaire grâce à Wall Street, en réalité Epstein s'était transformé en proxénète spécialisé pour les seuls ultra-riches et tout-puissants qui n'exigent qu'une seule chose: la discrétion la plus totale. Il invitait tout ce qui était célèbre dans ses différentes luxueuses propriétés, îles privées ou encore à Paris, où toutes les chambres étaient sonorisées et équipées de caméras très discrètes. En leur fournissant régulièrement des gamines, Epstein avait monté le plus grand réseau international de pédophiles, au point que son avion a été surnommé par les contrôleurs aériens le "Lolita Express", avion que prenaient régulièrement Bill Gates comme Bill Clinton. Il vendait ensuite les vidéos aux services...
Arrêté par la police américaine une seconde fois pour "trafic de mineures" il a été retrouvé mort dans des conditions spectaculaires en août 2019 dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York. Un suicide qui a arrangé toutes les célébrités dont les noms se trouvent dans son fameux "Carnet Noir".
Un échange permettant au public français de prendre connaissance d'un grand nombre de révélations sur les activités d'Epstein, de sa "Madame" Ghislaine Maxwell et sur la manière dont cette affaire révèle non seulement les graves dysfonctionnement des "élites" occidentales, mais également la faillite des services secrets des démocraties libérales.
Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à dégager les lignes de forces des affrontements internationaux contemporains.
Les divers acteurs, les tendances lourdes et la structuration des conflits diplomatiques, des jeux d'influence et des conflits armés sont étudiés avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés à ces questions.
Après une enquête minutieuse sur les réalités de l' "Etat profond" américain, Laurent Guyenot revient sur les différentes thèses expliquant l'assassinat de John F. Kennedy.
Il aborde également l’influence politique d'Israël aux États-Unis et dévoile les éléments sérieux qui permettent de suspecter l'implication de réseaux israéliens dans les attentats du 11 septembre 2001.
Février 2011. Une insurrection armée éclate à l'Est de la Libye à la faveur de ce que la presse occidentale a baptisé le "printemps arabe". Plusieurs villes tombent aux mains de la rébellion, qui avec le soutien de l'OTAN, finit par renverser le colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 20 octobre, les images épouvantables du corps ensanglanté, dénudé et sans vie du leader déchu seront fièrement exhibées dans les médias occidentaux comme un trophée. Comment en est-on arrivé là ?
Patrick Mbeko nous expose les logiques stratégiques qui ont guidé l'intervention militaire occidentale en Libye et démontre, à contrario de la rhétorique officielle et de nombreux "experts", que celle-ci est plutôt l'aboutissement d'un continuum historique qui prend son origine dès l'arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, le 1er septembre 1969.
Quatre décennies de guerres secrètes et de chasse à l'homme qui s’achèveront par l'exécution du leader libyen, au terme de sept mois de révolte savamment orchestrée par les pays de l'OTAN.
Qui sont les sayanim ? Comment sont-ils enrôlés et quelle est leur utilité ?
Parmis la diaspora juive, le Mossad recrute de nombreux agents qui, depuis leur position d'influence, permettent d'aider le pays d'Israël lorsqu'ils sont sollicités.
Ce réseau très performant est unique au monde, et Jacob Cohen s'emploie ici à en dénoncer l'existence.
L’allocution de l’écrivain est précédée de l’intervention de Louna, militante antisioniste lyonnaise venue apporter le témoignage d’une expérience de résistance à Israël concrète et active.