Les guerres de Syrie. Avec Michel Raimbaud à la Librairie Tropiques.


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27.09.2019

Le conflit de Syrie a de multiples facettes dont la plupart ne sont jamais évoquées : on peut recenser une quinzaine de guerres concernant 120 pays (gouvernements, armées, agents spéciaux, milices…).
Cette tragédie, qui a fait des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés, est difficile à éteindre, aucun belligérant n'ayant déclaré la guerre. Les enjeux réels, les acteurs, restent inconnus du public, une désinformation massive s'employant à occulter l'agression internationale dont est victime la Syrie.
L'issue annoncée de la guerre rendra peut-être justice au peuple syrien, martyrisé, mais résilient.

Monde arabo-musulman : ambitions sino-russe et américaine. Avec Michel Raimbaud à l'Institut d'Etude des Relations Internationales.


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14.11.2018

Dans les différents conflits fragmentant le Moyen-Orient ; la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont eu des politiques motivées par des intérêts différents. En Syrie, le gouvernement actuel est déjà hostile à l'intervention dite "abusive" des Etats-Unis pendant que la Chine semble placer progressivement ses pions en promettant la reconstruction du pays.
Il se pourrait que le Moyen-Orient d'aujourd'hui détermine la trajectoire géostratégique et le climat diplomatique mondial de demain, en se plaçant comme région essentielle aux projets chinois, au développement de l'influence russe et éveillant ainsi la crainte des Etats-Unis de voir de nouveaux blocs de puissance se constituer.

Le Grand Moyen-Orient, ou la loi de la jungle. Avec Michel Raimbaud à l'Institut international de recherches pour la Paix à Genéve.


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08.10.2017

Michel Raimbaud souligne que le Grand Moyen-Orient s'étend désormais de l'Atlantique à l'Indonésie, sur plus de 50 degrés de latitude. En raison de sa position stratégique aux confins de l'Eurasie autant que par sa richesse en gaz et pétrole, cette immense "ceinture verte" islamique détient un potentiel de puissance considérable et constitue un enjeu majeur.
De son devenir, mis en question par la tempête actuelle, dépend en bonne partie la physionomie de notre monde de demain : sera-t-il unipolaire, aux ordres de l'Occident comme il l'a été depuis la fin de la guerre froide, ou multipolaire comme le préconisent les émergents ?

Une conférence introduite et animée par Gabriel Galice.

Le conflit au Yemen. Avec Michel Raimbaud au Cercle des Volontaires.


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07.04.2015

Depuis mi-mars 2015, les combats qui ensanglantaient le Yémen ont redoublé d’intensité. L’OMS vient du publier un rapport chiffrant le nombre de victimes à 500 morts et plus de 1 700 blessés, depuis le 19 mars 2015.
C'est Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan, et au Zimbabwé, qui répondra aux questions du Cercle des Volontaires pour nous aider à comprendre les enjeux de cette guerre complexe qui a démarré en 2011 lors du "Printemps arabe", mais qui s'inscrit dans des permanences historiques fortes. Et de nous rappler que les manigances des puissances régionales et occidentales ne sont jamais bien loin…

Tempête sur le grand Moyen-Orient : le monde arabo-musulman entre l'Empire atlantique et l'Eurasie. Avec Michel Raimbaud au Cercle Aristote.


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13.04.2015

Extensible au gré des pulsions américaines, le Grand Moyen-Orient s'étend désormais de l'Atlantique à l'Indonésie, sur plus de 50 degrés de latitude. En raison de sa position stratégique aux confins de l'Eurasie autant que par sa richesse en gaz et pétrole, cette immense "ceinture verte" islamique détient un potentiel de puissance considérable et constitue un enjeu majeur.
De son devenir, mis en question par la tempête actuelle, dépend en bonne partie la physionomie de notre monde de demain : sera-t-il unipolaire, aux ordres de l'Occident comme il l'a été depuis la fin de la guerre froide, ou multipolaire comme le préconisent les émergents ? Telle est la question posée.

Les enjeux de la partition du Soudan. Avec Michel Raimbaud au Cercle Aristote.


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2014

Taillé à l'échelle d un mini-continent, l'ex-Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d'accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l'Égypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya, l'Éthiopie et l'Érythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l'expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d'autant plus qu il est bien doté en richesses naturelles.
À l'indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense fruit d'une épopée "égypto-ottomane" bicentenaire dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d'existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d'État et de guerre civile, à la recherche d'une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d'une paix insaisissable entre l'État "nordiste" et les mouvements sudistes.
Par un mauvais coup du destin, l'accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l'unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la "communauté internationale" se débarrassant cyniquement d'un conflit qu'elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce. La République du Soudan du Sud est née le 9 juillet 2011, sonnant ainsi le glas de l'unité pour le géant arabo-africain.
Le nouvel État, le plus déshérité de la planète, est déjà sous la coupe américano-israélienne et sous la menace des prédateurs (multinationales, financiers...).
Pour sa part, le "Soudan maintenu", amputé en territoire, en population et en ressources, est au pied du mur, sous pression des "pays de l'arrogance", l'Occident ayant trouvé au Darfour le nouveau Sud-Soudan dont il rêvait et dans la Cour Pénale Internationale un nouvel instrument d'ingérence.
Dans ce contexte, l'établissement de relations "fraternelles" entre les deux Soudans paraît illusoire.