Ouïghours : l'horreur était dans nos médias. Avec Maxime Vivas pour le Café marxiste.


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04.2024

Écrivain reconnu ayant publié plus de 20 livres traduits dans plus de 10 langues, Maxime Vivas a notamment écrit La Face cachée de Reporters sans frontières (2007) et est co-administrateur du site d'information alternative "Le Grand Soir".
Après un premier livre intitulé Ouïghours : pour en finir avec les fake news (2020), il revient avec Ouïghours : l'horreur était dans nos médias (2024), dans lequel il fait des révélations accablantes sur le traitement médiatique de la question Ouïghours et, plus largement, de la Chine, dans les médias, qu'ils soit "mainstream" ou "alternatifs".

 - 0'00'00 : Présentation
 - 0'04'04 : Ce que Maxime Vivas a constaté sur place au Xinjiang
 - 0'14'04 : Le déferlement médiatique contre M. Vivas après son 1er livre
 - 0'22'31 : ASI, Le Média, Blast : pas mieux que les autres
 - 0'32'48 : L'affaire Laurène Beaumond (lancée par Le Monde)
 - 0'35'55 : L'armée française (IRSEM) attaque M. Vivas dans un rapport
 - 0'40'12 : De grands experts étasuniens disent qu'il n'y a pas de génocide
 - 0'47'42 : La CIA est-elle vraiment à l'origine de cet enfumage ?
 - 1'03'34 : Comparaison entre la lutte anti-terroriste en Chine et en France
 - 1'09'54 : L'ONU est claire : pas de génocide, pas de persécutions
 - 1'19'35 : Une campagne des Etats-Unis pour attaquer la Chine

La face cachée de Reporters sans Frontières : de la CIA aux faucons du Pentagone. René Balme s'entretient avec Maxime Vivas.


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11.2007

Si le grand public connaît les noms des syndicats des autres salariés, des étudiants et du patronat, si chacun sait ce que recouvrent les sigles CGT, UNEF, MEDEF, qui peut dire comment les journalistes sont organisés ? Qui a entendu une déclaration d’un de leurs syndicats quand un grand reporter est enlevé ou tué ou licencié, ou contraint par l’actionnaire principal de jeter son papier dans la corbeille ?
Un usurpateur s’est substitué à eux, un coucou a pondu un oeuf dans leur nid, un intrus y est né, y a grossi démesurément. Il s’appelle Reporters Sans Frontières, aberration génétique dont le bec s’ouvre sur un estomac insatiable qui engloutit argent des contribuables français et européens, dons de richissimes sponsors privés, contributions d’anonymes compatissants et, plus discrètement, les billets verts de l’Oncle Sam qui n’a jamais confondu organisation humanitaire et relais médiatique de sa politique guerrière.
Parce que Reporters sans frontières ne répugne pas à propager des fausses nouvelles utiles à l’Empire, parce qu’elle s’évertue à minimiser les crimes de l’US Army contre les grands reporters, parce qu’elle revendique son mutisme sur les effets pervers de la concentration de la presse dans les mains des puissances financières, parce qu’elle dirige l’essentiel de ses tirs idéologiques sur les plus faibles, elle n’aide ni ne protège les journalistes, elle participe à la déconsidération dont ils souffrent. Elle les met en danger.