L'itineraire intellectuel singulier de Roger Garaudy. Avec Christian Brosio, Michel Lelong, Koskas Mavrakis et Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


(0)
1459 Vues
0 commentaire
12.07.2012

Retour sur la vie et le parcours de Roger Garaudy (1913-2012), homme politique, philosophe et écrivain français.
Il est une figure importante du Parti communiste français dont il est un des intellectuel organique, en tentant une synthèse du marxisme et de l'humanisme. Il en est exlu en 1970.
Il se convertit par la suite au catholicisme puis à l'islam. À partir de 1996, il fait parler de lui par des prises de position antisionistes et négationnistes virulentes, souvent qualifiées d'antisémites.
C'est ce personnage complexe qui est exposé tout au long de cette émission.

Le mouvement situationniste. Avec Patrick Marcolini sur Radio Libertaire.


(0)
1688 Vues
0 commentaire
07.09.2012

Dans les années 1960 et 1970, partout dans le monde, des révoltes éclatent contre l'emprise grandissante de la marchandise et de l'État sur tous les aspects de la vie.
Les situationnistes ont contribué à forger les outils critiques de ce soulèvement généralisé, aux côtés d'intellectuels et de groupuscules influencés par le marxisme et l'anarchisme. Mais à la différence de ces derniers, ils ne venaient pas tant du mouvement ouvrier que des avant-gardes artistiques du XXe siècle : Dada, le surréalisme, le lettrisme.
Artistes en rupture de ban, mi-rebelles mi-voyous, les situationnistes s'étaient réunis sur la base d'un programme radical : le refus des conditions de vie faites à l'homme moderne, aussi bien dans les sociétés capitalistes avancées que dans les régimes dits communistes, et la volonté d'expérimenter de nouvelles formes d'existence et de communauté en rupture avec l'ordre établi.
Cette émission analyse les racines culturelles des théories et des pratiques situationnistes.
Est également exploré la postérité diverse et souvent contradictoire : entre récupération et radicalisation, du côté des intellectuels postmodernes ou de l'art contemporain, chez les stratèges du pouvoir néocapitaliste comme dans les rangs des révoltés d'aujourd'hui.

Vies et mort du capitalisme. Avec Gérard Briche et Igor Martinache à Citéphilo.


(0)
1488 Vues
0 commentaire
25.11.2011

Depuis plus de vingt ans, Robert Kurz et le courant critique qu’il a initié développe une critique du capitalisme en affirmant qu’il a désormais atteint sa limite absolue.
Après avoir longtemps été considéré comme un analyste marginal au pessimisme inapproprié, les faits semblent lui donner raison, c’est tout au moins ce que pensent de plus en plus d’observateurs.
La crise présente est-elle sans issue ?

L'extrême gauche : combien de divisions ? Avec Patrick Gofman sur Méridien Zéro.


(1)
1266 Vues
0 commentaire
18.07.2010

Patrick Gofman, ancien militant de l'extrême gauche trotsksyte, utiliser son expérience de militant pour nous dresser un portrait de cette famille politique radicale et divisée.

Révisionnisme et histoire. Avec Domenico Losurdo, Angelo D’Orsi, Etienne François et Nadine Fresco à l'ENS Paris.


(1)
1575 Vues
1 commentaire
08.03.2007

Plusieurs épisodes sont ici abordés, selon l'arrière-plan des personnes en présence : le mouvement négationniste en France, le révisionnisme en Italie où l'épisode fasciste a été revisité, la Historikerstreit en Allemagne autour des thèses d'Ernst Nolte, où encore les positions d'un Carl Schmitt ou d'un Martin Heidegger en Allemagne.

E. P. Thompson : le marxisme et l’écriture de l’histoire ouvrière en Angleterre et en France. Avec François Jarrige et Xavier Vigna au séminaire "Marx au XXIème siècle".


(0)
1626 Vues
0 commentaire
09.03.2013

François Jarrige résume d'aborde rapidement l'oeuvre maîtresse d'Edward Thompson, "La formation de la classe ouvrière anglaise", pour ensuite en comprendre la portée historiographique dans les débats animant la recherche historique d'alors.
Parallèlement, Xavier Vigna dépeint les divers essais français d'historiographie de la classe ouvrière, en en rappelant l'approche souvent partiale et partielle (omission de la composante catholique et "conservatrice" du monde ouvrier par les historiens communistes).

Surveiller pour discipliner : les transformations contemporaines de l’Etat. Avec Loïc Wacquant au festival Raison d'agir à Poitiers.


(0)
1308 Vues
0 commentaire
25.03.2010

Le conférencier nous montre que le tour punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du diptyque "crime et châtiment", mais annonce l'instauration d'un nouveau gouvernement de l'insécurité sociale qu’il caractérise de "libéral-paternaliste" : libéral en haut, envers les entreprises et les classes privilégiés, et paternaliste en bas, à l’égard des populations précarisées et déstabilisées par la dérégulation économique et le retrait de la protection sociale.
Au sein de cet État-centaure, la police, les tribunaux et la prison retrouvent leur rôle historique d'origine : plier les populations indociles à l'ordre économique et moral émergent.
Le déploiement de politiques pénales agressives ne participe pas d’un chimérique "programme sécuritaire" qui relèverait du registre de la "répression" : elle s’inscrit au contraire dans la production du Léviathan néolibéral capable de discipliner le précariat postindustriel.

Ironie de l'histoire ? Avec Jacques Bouveresse au Théâtre des idées du Festival d'Avignon.


(0)
1541 Vues
0 commentaire
20.07.2010

L'histoire a-t-elle un sens ? Quelle signification lui accorder ? Quelle direction lui donner ?
La question ne cesse de tarauder l'humanité. L'histoire est souvent apparue comme la manifestation d'un sens caché. Guidée par l'Esprit ou L'Idée, animée par la Raison, l'histoire humaine accomplirait, selon Hegel et ses descendants, sa destinée cachée, en dépit ou grâce aux passions des hommes qui la font. "Grand soir" et "Fin de l'histoire" apparaissent ainsi comme l'envers et l'endroit d'une même conception téléologique du devenir historique.
D'autres, au contraire, s'appuient sur son caractère "insensé" pour justifier la fatalité. Et Robert Musil s'avère être un précieux guide afin de déjouer ces deux visions opposées. Car il montre que l'histoire a besoin d'une direction, mais pas d'un but.
A une époque caractérisée par l'éternel retour de la pensée consensuelle et des impostures intellectuelles, il n'est pas inutile de retrouver la pertinence de ceux qui, de Robert Musil à Karl Kraus, de Victor Klemperer à George Orwell, ont trouvé dans la critique, l'ironie et la satire les armes théoriques et stylistiques appropriées pour mettre au jour les illusions ou les inégalités les plus manifestes.