La tentation du sauveur : histoire d'une passion française. Avec Jean Garrigues à la Librairie Mollat.


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2022

"Les temps du malheur sécrètent une race d'hommes singulière qui ne s'épanouit que dans l'orage et la tourmente", écrivait François Mitterrand. Le besoin d'autorité et la fascination de la grandeur sont, en période de crise, des constantes de notre inconscient collectif, et les institutions de la Ve République se prêtent idéalement à ce tropisme du sauveur. Se mêlent dans notre mythologie une nostalgie inavouée pour la monarchie, un culte des grands hommes et du héros patriotique lié à la tradition républicaine, et une vénération pour le messie de la culture judéo-chrétienne.
À gauche, comme à droite de l'échiquier politique, les figures ne manquent pas : le général Boulanger, Gambetta, Clemenceau, Mendès France, Pétain, de Gaulle, Mitterrand, Sarkozy, Macron, Zemmour...
L'occasion pour Jean Garrigues de décrypter, et dénoncer à l'occasion, les dérives de ces espérances en un homme providentiel depuis Bonaparte, au fondement du mythe. Ce faisant, il nous invite à une nouvelle lecture de l'histoire idéologique de la France contemporaine.

Entretiens. Avec Henri Guillemin sur France Culture.


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04.1976

Henri Guillemin dérange. Avec lui, l'histoire politique et littéraire prend, sous un éclairage nouveau et passionné, un visage jusque là inconnu.
Ces entretiens sont l'occasion de revenir sur ses premiers travaux consacrés à Lamartine, sur le duel entre Danton et Robespierre, sur le rapport de Tolstoï à la foi chrétienne, sur l'incompris Bernanos et enfin sur la trajectoire qui mena le Maréchal Pétain à la collaboration.
Henri Guillemin, où une oeuvre tout entière dévouée à rétablir la vérité.

Une émission menée par Geneviève Guicheney.

1940, l'année du désastre. Avec Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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2020

En 1940, l'historien Marc Bloch analysait à chaud la bataille de France comme une "étrange défaite". Comment en effet, après des mois de "drôle de guerre", brutalement interrompue par l'offensive allemande du 10 mai 1940, la France avait-elle subi une si rapide, si totale débâcle en un mois seulement face aux armées de Hitler ?
Philippe Conrad retrace la débacle politique et militaire de l'année 1940 et décrypte les causes d'un désastre annoncé, de l'impréparation et des erreurs du commandement à la supériorité militaire allemande, en passant par le rôle ambigu joué par les alliés de la France.
Une intervention nécessaire pour tout comprendre d'un événement central du XXe siècle.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.

Hitler et Pétain. Avec François Delpla à la Nouvelle Action Royaliste.


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16.01.2019

S'il ne fait plus aucun doute que le régime de Vichy était demandeur d'une collaboration avec l'occupant, l'implication personnelle de Hitler dans cette relation a été largement occultée par tes historiens. Or, comme le prouvent ses Propos, il était obsédé par cette France vaincue rapidement. Une conquête encombrante mais dont il avait un besoin vital pour nourrir l'effort de guerre allemand : il s'agissait de la contrôler avec peu de personnel, de la mettre au travail et de la piller, en tendant la corde à l'extrême sans la casser.
Biographe de Hitler, François Delpla se concentre ici sur la relation particulière entre les deux hommes, détaillant le rôle paradoxal du Führer dans le maintien de Pétain, contre vents et marées, le maréchal s'étant mué en professeur de résignation. La correspondance de Hitler avec le maréchal, les comptes rendus de ses rencontres avec lui, Laval et Darlan, les directives données à Abetz et à d'autres intermédiaires sont passés au crible à partir de sources en grande partie nouvelles. François Delpla les inscrit dans une perspective de longue durée en considérant la place de la France dans le projet nazi et les moyens mis en oeuvre dès 1933 pour la soumettre définitivement.
Quant à Pétain, plus soucieux d'honneur et d'intérêt national qu'on ne le dit parfois, il se débat avec impuissance dans les pièges et les ruses d'un homme à tous égards plus fort que lui.
Une vision renouvelée non seulement de la France des "années noires", mais de Hitler et du IIIe Reich.

De Gaulle, Pétain, la France. Avec Eric Zemmour et Paul Thibaud à Répliques sur France Culture.


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17.11.2018

La France décidément n'en a pas fini avec Pétain. Lors de son itinérance mémorielle, organisée pour célébrer le centenaire de la fin de la Grande guerre, Emmanuel Macron a déclaré "Le maréchal Pétain a été pendant la première guerre mondiale aussi un grand soldat, c'est une réalité de notre pays c'est aussi ce qui fait que la vie politique comme l'humaine nature sont parfois plus complexes que ce que l'on voudrait croire". Il a ajouté : "On peut avoir été un grand soldat lors de la première guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes pendant la seconde".
En dépit de ces précisions, les propos du chef de l'Etat ont déclenché un incendie. "Honorer Pétain, c'est nier la responsabilité de la France dans la déportation des juifs", a jugé le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France. François Hollande tout comme Jean-Luc Mélenchon ont twitté leur indignation. Des historiens ont estimé qu'un président ne devrait pas dire ça. Le journal Le Monde pouvait donc conclure "Macron trébuche sur le maréchal pétain".
Quelles leçons pouvous-nous tirer de cet épisode médiatico-politique ? La querelle faite à Macron est-elle légitime et que révèle-t-elle ? Et sur le fond, le gaullisme et le pétainisme sont-ils pour le salut même de la nation, définitivement irréconciliables ?

Comment réenchanter le destin français ? Avec Eric Zemmour pour les Eveilleurs d'Espérance à Versailles.


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25.09.2018

"Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s'imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge." Eric Zemmour

Vel' d'Hiv', Vichy, collaboration : la France est-elle coupable ? Avec Bertrand Renouvin et François Broche au Cercle Aristote.


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04.06.2018

Le 17 juillet 2017, Emmanuel Macron a déclaré que Vichy "était le gouvernement et l’administration de la France". Reprenant ainsi la position de Jacques Chirac et de François Hollande. Telle est la thèse désormais officielle de nos dirigeants.
Il est de notre devoir de nous y opposer, et c'est ce à quoi s'attellent Bertrand Renouvin et François Broche en démontant point par point cette entreprise dont le but est de salir la France et d'insulter le peuple français.
Car seul le général de Gaulle et ses premiers compagnons se situent dans la continuité républicaine après avoir constaté l’illégalité et l’illégitimité du pouvoir établi à Vichy à la suite d’un coup d’État. La France, indissociable de l’histoire qui l’a faite et du droit qui la définit, était à Londres, à Alger puis de nouveau à Paris libérée de l’ennemi.
Si Vichy c’est la France, si son gouvernement est légal, la condamnation à mort du général de Gaulle et la chasse aux résistants en deviendraient alors justifiées. Et cela, nul ne saurait le permettre.

Le nationalisme français : son histoire et ses figures. Avec Philippe Conrad pour le Cercle Henri Lagrange.


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07.2018

Philippe Conrad, historien et journaliste, ancien rédacteur en chef de La Nouvelle Revue d'Histoire et actuel président de l'Institut Iliade, revient sur les origines, la trajectoire et les grands noms du nationalisme français.

 - 0:00:22 : Définition du nationalisme
 - 0:02:29 : Nationalisme et révolution française
 - 0:06:09 : La Révolution française fut-elle nationaliste ?
 - 0:09:07 : Le nationalisme de gauche au XIXeme siècle
 - 0:14:39 : Le nationalisme français germanophobe
 - 0:19:43 : Le nationalisme français et le colonialisme
 - 0:23:47 : Le général Boulanger
 - 0:27:56 : L'affaire Dreyfus
 - 0:32:32 : Édouard Drumont
 - 0:34:23 : Déroulède et Barrès
 - 0:38:39 : Le nationalisme français et la question de la race
 - 0:42:15 : Charles Maurras
 - 0:45:15 : Le nationalisme français : une préfiguration du fascisme ?
 - 0:49:24 : Le colonel de La Rocque
 - 0:52:37 : La tentation fasciste
 - 0:56:03 : Le Parti Populaire Français
 - 1:00:47 : Marcel Déat
 - 1:03:49 : Gaullistes et pétainistes : une lutte pour la légitimité
 - 1:08:46 : Le discrédit du nationalisme après-guerre
 - 1:10:45 : le renouveau du nationalisme en France dans les années 60
 - 1:13:52 : Le Front National
 - 1:18:43 : La "Nouvelle Droite" et la voie européenne
 - 1:23:18 : Souverainisme et nationalisme
 - 1:25:04 : L'avenir du nationalisme