La philosophie politique contre-attaque ! Avec Eric Guéguen pour la Ligue Vaudoise à Lausanne.


(0)
1091 Vues
0 commentaire
28.11.2018

Cet entretien consiste tout d’abord en une présentation de l’ouvrage Le Miroir des peuples, paru aux éditions Perspectives libres en 2015. Cet essai a trait à la manière dont sont détournés aujourd’hui les termes "démocratie" et "république". Il y est aussi question en contrepoint des mesures à prendre et des réflexes à acquérir, tant individuellement que collectivement, pour redonner du sens à ces termes.
Son auteur, le philosophe et éditeur Eric Guéguen, a consacré la majeure partie de ses études à la philosophie politique et morale d’Aristote, ainsi qu’à certaines récupérations contemporaines qui en ont été faites ces 50 dernières années. Il propose ici une vue d’ensemble de son travail : ses motivations, sa démarche, ce qu’il a voulu montrer, ce que l’on trouve d’inédit dans son ouvrage et en quoi il a tenté d’en faire un outil pérenne.
Dans un deuxième temps, il s’agit de faire un état des lieux des différentes pistes de réflexion qu'Eric Guéguen envisage dans la droite lignée du travail préparatoire que représente son premier ouvrage. Sont ainsi évoqués l’avenir de la gauche et de la droite, les nouvelles radicalités du progrès ainsi que la métapolitique appuyée sur les big data.

Remarque : la qualité sonore de l'enregistrement n'est pas optimale.

Michéa : pour une critique radicale du Capital. Avec David L'Epée pour la Ligue Vaudoise à Lausanne.


(0)
990 Vues
0 commentaire
18.04.2018

La pensée socialiste a-t-elle encore une pertinence en 2018 ? Le philosophe Jean-Claude Michéa et ses nombreux lecteurs pensent qu’elle est, plus que jamais, d’actualité.
Seulement, l’état de notre monde et les rapports économiques qui s’y jouent ne sont pas ceux qu’avaient connu et analysé Karl Marx et les penseurs socialistes des XIXe et XXe siècles. Si la notion de lutte des classes garde pour Michéa toute sa pertinence, elle doit être reconfigurée pour correspondre aux nouvelles fractures sociales. Là où Marx parlait de progrès, Michéa parle de décroissance et du rôle des limites. Là où Marx pensait en terme de socialisme scientifique, Michéa s’appuie sur une décence commune d’inspiration libertaire.
Marx n’a connu ni les conséquences du fordisme, ni la tertiarisation à marche forcée, ni le recentrage du capitalisme sur la consommation, ni l’ubérisation des services, ni la dématérialisation de l’économie… À l’heure du libre échange mondialisé, de la libre circulation, de l’épuisement des ressources et du taux de chômage incompressible, la pensée néo-socialiste est amenée à se substituer aux leçons du Capital.
Le socialisme de Michéa : actualisation ou dépassement du marxisme ? C’est ce à quoi nous sommes invités à réfléchir ensemble.