Rousseau, Kant, Hegel, Marx, Clouscard : clefs de lecture sur ERFM.


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2023

L'Homme n'a pas de rapport direct au réel. Il passe par un intermédiaire (langage, mathématiques, idée, concept, etc.) et vit dans un monde de symboles. Mais ce dernier est-il un brouillard obscurcissant sa vue ou un outil lui permettant de mieux appréhender le réel ?
La réponse nous est donnée par la pensée dialectique. Forgée depuis Platon et poussée à son paroxysme par Hegel et Marx, la pensée dialectique est l'outil conçu par les philosophes pour disséquer ce monde de symboles.
Tout comme le bois est la matière première du menuisier, le monde de symboles est la matière première du philosophe mais également, l'objet de convoitise du pouvoir politique. La manipulation des mots dans le débat politique et l'utilisation des mathématiques dans les sondages sont autant de façons de prendre le pouvoir sur le monde symbolique et donc sur les hommes.
Mohamed Ridal, au travers de multiples "clefs de lecture", nous aide à comprendre ce qu'est la pensée dialectique et comment elle nous aide à atteindre le réel. Ce au travers de l'étude d'oeuvres réputées ardues, principalement d'inspiration hégéliennes et marxistes, avec pour principe de donner des clefs de compréhension permettant de déverrouiller le texte.

Soral répond sur ERFM !


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2018

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !

De quoi Mai 68 est-il le nom ? Avec Robert Steuckers et Jean-Michel Vernochet pour E&R à Lille.


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28.04.2018

Mai 68 fut une véritable révolution et non un chahut d'étudiants. Une révolution mondiale qui à, l'opposé de 1917, a pleinement réussi et vu le triomphe posthume de Trotsky. À savoir l'échec du marxisme-léninisme qui avait érigé la classe ouvrière en idole messianique. Le joli mois de Mai consacra, lui, les théories freudo-marxistes d'Herbert Marcuse et ultra libérales de Milton Friedman, les Écoles de Francfort et de Chicago s'étant combinées pour former un mélange détonnant et changer la face du monde.
Les minorités agissantes devinrent les forces subversives porteuses de l'assomption eschatologique. Le messianisme révolutionnaire n'a en vérité jamais visé l'émancipation des hommes, mais uniquement la destruction de l'ordre existant. La révolution libérale-libertaire, elle, conduit à l'élimination des classes laborieuses par le déclassement et le chômage de masse.
Cinquante ans après, les protagonistes de l'émeute soixante-huitarde, trotskistes et maoïstes, sont devenus les grands passeurs de l'hédonisme californien, se faisant les agents les plus actifs de l'américanisation du vieux continent et au-delà, de sa tiers-mondisation. Ils furent aussi généralement d'ardents promoteurs idéologiques des guerres destinées, au nom de la Démocratie et des Droits de l'Homme, à diffuser le monothéisme du marché, nouvelle religion annonciatrice d'une gouvernance mondiale en progestation assistée. Tous ou presque occupent aujourd'hui des postes de contrôle politiques, culturels, universitaires, médiatiques d'où ils ont avec succès engagé la grande mutation du paradigme sociétal et culturel du monde occidental. Soit la négation absolue de toutes les références métaphysiques ayant servi, jusqu'à ce jour, de base à la civilisation.

Michel Foucault, père de la théorie du genre. Avec François Bousquet et Fabrice Moracchini aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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10.11.2015

Et si Michel Foucault nous avait, tous, bernés ? A l'heure de son entrée solennelle en Pléiade, n'est-il pas temps de lui arracher les innombrables masques qui lui assurèrent la plus longue réplique possible sur la scène médiatique alors qu'en off, sa philosophie avait depuis longtemps rendu l'âme ?
Une enquête nécessaire pour comprendre les temps intellectuels qui sont les nôtres.

Face à Macron, recomposition du clivage droite-gauche ? Avec Pierre-Yves Rougeyron et Thibault Isabel au Cercle d'Artagnan à Lille.


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26.03.2018

L'élection d'Emmanuel Macron nous a été présentée comme la fin des anciennes références politiques et des anciens clivages. Qu'en est-il réellement ?
Emmanuel Macron est-il le président "pragmatique" présenté par les médias ? Quelles visions du monde se cachent derrière ce phénomène politique majeur ?
Pour en débattre, le Cercle d'Artagnan reçoit Thibault Isabel, rédacteur en chef de la revue KRISIS, et Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives libres.

La transgression des limites. Avec Paul Piccarreta et Olivier Rey chez Alain de Benoist sur TV Libertés.


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12.2016

Pour évoquer la transgression des limites, que ce soit par les visées des idéologues du transhumanisme, les thuriféraires du progrès ou les agents du capitalisme destructeur, Alain de Benoist reçoit deux invités dans ce nouveau numéro de l'émission "Les idées à l’endroit" : Paul Piccareta, rédacteur en chef de la revue d’écologie intégrale Limite et le philosophe et mathématicien Olivier Rey.
Une émission profonde, exigeante et passionnante.

Au bistrot avec Dominique Pagani, par David L'Epée.


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05.2016

David L'Epée est allé à la rencontre du philosophe et musicologue Dominique Pagani, ami de feu Michel Clouscard et partageant sa pensée - forme de néo-marxisme aux implications dialectiques rigoureuses, connue notamment pour avoir brillamment développé la critique du libéralisme libertaire.
Se réclamant l'héritier d'une séquence historique qui s'étend de Rousseau à Lénine, Pagani, auteur d'un petit essai très dense, Féminité et communauté chez Hegel (Delga, 2010), se passionne pour ce qu'il appelle la fusion des genres, un processus artistique qu'il voit à l'œuvre dans l'histoire de la littérature et de la musique depuis la Révolution française et qu'il expose avec beaucoup de verve dans l'entretien ci-dessous.
Dans la première partie, Pagani évoque ses origines corses et parle de son rapport à l'Afrique (où il a passé de nombreuses années, son père travaillant dans l'administration coloniale), de ce qu'il a pu observer là-bas des pratiques de l'oralité et de l'avenir de la francophonie dans cette partie du monde après la décolonisation. Il rappelle quelques éléments de la pensée de Michel Clouscard et met en garde contre une certaine lecture contemporaine réactionnaire du philosophe marxiste, qui porte en elle une dérive puritaine. Fidèle en sa croyance au progrès, il dénonce le discours écologique qui est selon lui une manoeuvre du capitalisme actuel lui permettant de justifier le ralentissement de la croissance tout en moralisant les pays en voie de développement. Il en vient ensuite à son sujet de prédilection, l'histoire de la fusion des genres, et évoque quelques grandes figures qui lui sont chères : Rousseau, Hegel, Nerval, Nietzsche, Wagner.
Dans la seconde partie, il commence par parler de son fils, qui a connu son heure de gloire dans les années 1990 comme artiste hip-hop, puis il revient sur quelques épisodes des Confessions de Rousseau dans lesquels il décèle un érotisme particulier. Il compare les formes allemandes et françaises du romantisme et prend la défense de Musset, auteur majeur qui tend à tomber dans l'oubli. Il rappelle ensuite la double critique que Lénine faisait de ses successeurs potentiels (Staline et Trotski) et dont il se méfiait à juste titre, et raconte les conditions dans lesquelles le fondateur de l'URSS a découvert l'œuvre de Hegel. Pagani prend alors connaissance de la critique des Chemins de la praxis (l'ouvrage posthume de Clouscard récemment paru aux éditions Delga), rédigée par Alain de Benoist dans le dernier numéro d'Éléments, et la commente. Il évoque quelques souvenirs qu'il garde de Clouscard, se réfère au livre que son ami François de Negroni lui a consacré, et s'en prend à Philippe Sollers et à ceux qu'il appelle les post-sadiens. Il poursuit en faisant une analyse de classe de la pornographie, en dénonçant quelques mauvaises interprétations de Nietzsche et en appelant à une réhabilitation d'un romantisme bien compris. Il termine en rappelant la jeunesse révolutionnaire de Wagner et en se souvenant de la séduction que la Corse avait exercé sur Clouscard, qui avait fini par s'y établir une longue partie de l'année.

L'héritage controversé de Mai 68. Avec Jean-Pierre Le Goff pour le Cercle Kritik.


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04.2016

En compagnie du sociologue Jean-Pierre Le Goff, retour sur l'évènement de Mai 68 et ses héritage intellectuel et culturel qui ont marqué et marquent toujours la société française contemporaine.