La République imaginaire. Avec Blandine Kriegel pour le Cercle Aristote.


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31.10.2022

Quelle est la véritable origine de la pensée politique moderne ? Où sont ses sources authentiques ? Comment est advenue et s'est bâtie cette révolution fondatrice ? Rénovant de fond en comble l'histoire de la pensée, Blandine Kriegel nous livre ici ses réflexions quant à la Florence du Quattrocento. Pourquoi a-t-elle inauguré le retour à l'Antiquité, défini la Renaissance, constitué un modèle en Europe et a-t-elle si précocement disparu ?
Personne n'ignore l'éclat de ses artistes, Brunelleschi, Botticelli, Vinci, Michel-Ange, mais qui mesure l'importance de ses penseurs, Salutati, Bruni, Alberti, Cues, Valla, Politien ? Qui sait l'influence de l'humanisme civique, le rôle des sciences physiques et historiques, la hiérarchisation intellectuelle de la rhétorique, de la logique et de la philologie qui a conduit leur démarche ? Et comment analyser leur double mouvement : l'échappée vers l'ésotérisme qui déporte la cité vers l'utopie à la manière du Songe de Poliphile et l'attachement au réel du Prince amer, abrupt et armé de Machiavel ?
La République imaginaire montre comment Florence, avec ses papes, ses potentats, ses peintres et ses philosophes, demeure au coeur de notre rêve politique.

Le pouvoir du projet ou de l'architecture comme critique du système productif contemporain. Avec Pierre Caye à l'Université catholique de Louvain.


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30.10.2014

Pierre Caye, philosophe, mène ses recherches sur le De architectura de Vitruve et sur la théorie architecturale à l’âge humaniste et classique. Il s’agit de mesurer l’importance de la discipline architecturale non seulement dans la constitution de la théorie de l’art du XVème jusqu’au début du XIXème siècle, mais, plus généralement encore, dans l’élaboration d’un paradigme inédit de la technique, distant à la fois du monde des artisans et de celui des ingénieurs, paradigme qui certes annonce par maints traits (culture du projet, emploi des mathématiques, etc.) la technique des Modernes mais en entretenant avec la nature un rapport radicalement distinct de l’approche démiurgique que propose cette dernière.
Recherche qui, à travers la perspective technique ainsi revisitée, permet de questionner différemment les rapports de l’homme au pouvoir et à son horizon métaphysique.