"Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur sans laquelle la vertu est impuissante", déclarait Robespierre.
Ce sont trois historiens qui débattent ici de ce que le conventionnel Tallien nommait le "système de terreur", de sa réalité effective, de sa fonction idéologique et de sa légende noire.
L'anthropologue et Professeur au Collège de France Philippe Descola, titulaire de la chaire "Anthropologie de la Nature", est notamment connu pour ses travaux sur la non-universalité du distinguo nature/culture. Il est donc tout indiqué pour nous parler de ce qui pourrait être une nouvelle ontologie, une nouvelle philosophie de notre rapport à la nature, conciliable avec la préservation de l'environnement.
Car la transition écologique est chaque jour plus urgente, et que chacun détient une partie de la solution, une partie des armes de la transition.
Après les élections européennes du 26 mai 2019, une analyse lucide des forces de gauche en France et en Europe doit être menée. Il ne s'agit pas tant de discuter des pratiques et des orientations militantes des uns et des autres mais d'interroger l'offre politique dans le "moment populiste" qui est le nôtre.
Car si nous prenons au sérieux ce qu'écrivent les théoriciens du populisme qui se réclament de la gauche -Enersto Laclau, Chantal Mouffe ou Íñigo Errejón-, il est d'une actualité pressante de faire le point sur les fondements, les évolutions et les problèmes de ce qui se présente comme une nouvelle stratégie pour la gauche.
Un débat modéré par Lenny Benbara et qui se tient durant l'université d'été de Le Vent Se Lève, intitulée "L'Histoire recommence".