Ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer est le récipiendaire d'une avalanche de louanges répandues dans toute la Presse - subjuguée sinon complice -, droite et gauche confondues.
Tous ces commentaires élogieux qui ne cessent de nous présenter ce personnage non seulement comme un homme "neuf", mais comme celui en train de reprendre les choses en main pour réanimer cette institution qu'est l'Éducation Nationale ne correspondent à aucune réalité. Ils sont d'autant plus désespérants qu'ils induisent en erreur l'ensemble des Français en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif et qu'ils perdent ainsi un temps précieux en n'opposant pas la nécessaire résistance à la politique éducative réellement menée alors qu'elle met gravement en péril l'avenir de la société française.
Claude Meunier-Berthelot nous livre la réalité du personnage et de sa politique qui dément tous les propos dithyrambiques répandus à son sujet.
À écouter certains commentateurs, le nouveau ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer aurait l'oreille des associations conservatrices et marquerait une rupture avec les orientations suivies depuis l'automne 68, soit la conception de la démocratisation de l'enseignement allant de pair avec l'adaptation de l'école à son "public scolaire".
Le propos que tiens Denis Collin dans cette conférence peut paraître purement historique : il porte sur une période désormais close. Les "sciences cognitives" ont remplacé la sociologie de Pierre Bourdieu. Car si, à la marge, le nouveau ministre semble rompre avec l'idéologie scolaire dominante, sur le fond il en tire toutes les conséquences. Tout comme ses prédécesseurs, il a définitivement renoncé à l'exigence d'une instruction de haut niveau pour tous.
Mettre à jour l'idéologie scolaire commune et la tendances de fond de l'éducation dans nos sociétés, tel est l'objectif de Denis Collin.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de fin d'année 2017.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1:
- actualité du Cercle Aristote
POLITIQUE INTERIEURE
- les monnaies locales et l'euro
- les élections en Corse
- Macron en Afrique
- regards sur le camps national
- l'écologie et la souveraineté
- Mélenchon face aux médias
- le PS : mort-vivant
- l'état de l'école en France
- nécrologie : Johnny, d'Ormesson, Patrick Henry, Charles Manson
PARTIE 2:
POLITIQUE INTERNATIONALE
- les Rohingyas
- la Corée du Nord
- la Libye
- l'Arabie Saoudite
- Trump et la Palestine
- l'Allemagne
- Bréxit
- TPI et les Balkans
ECONOMIE
- le contrôle des changes en 1983
- la SNCF