La parution de Vu de droite, en 1977, a marqué un tournant dans l'histoire des idées contemporaines et imposé la Nouvelle Droite comme le partenaire incontournable d'un débat idéologique jusqu'alors monopolisé par une certaine gauche. Couronné à l'époque par l'Académie Française, salué par des personnalités aussi différentes que François Mitterrand et Louis Pauwels, Jean-Pierre Chevènement et Jean Cau, cet ouvrage monumental était depuis longtemps épuisé. Sa réédition récente constitue donc un événement très attendu.
De l'archéologie à la philosophie, de la pédagogie à l'éthologie, de la biologie à la sociologie, cette véritable encyclopédie critique passe au crible les travaux et les écrits de quelque 140 écrivains, savants, historiens ou philosophes, jetant sur eux un éclairage novateur et, parfois, impitoyable.
Alain de Benoist, un quart de siècle après, revient sur l'histoire de cet ouvrage et montre en quoi les "vues" qui y étaient développées ont trouvé leur confirmation dans l'histoire de la fin du XXe siècle.
Qu'est ce que le nationalisme révolutionnaire ? Quand est-il né, et pour répondre à quelles nécessités ? Quelle est la doctrine de ce courant politique ?
C'est l'ancien militant Jean-Gilles Malliarakis qui vient répondre à ces questions, riche de son expérience passée et des réflexions qu'il a pu mener.
Long entretien sur deux sujets disctincts, à savoir la guerre civile russe qui a amené les bolcheviks au pouvoir en Russie, et la longue période de Reconquista qui a vu le monde chrétien reconquérir les royaumes musulmans de la péninsule Ibérique.
L'émission se termine sur une réflexion sur le sens de l'histoire.
Le propos de cet entretien est d'étudier la tradition spécifiquement européenne du libéralisme.
Contrairement à une opinion répandue, le libéralisme n'est pas un phénomène essentiellement anglo-saxon. Il est représenté dans tous les grands pays d'Europe depuis l'aube des Temps modernes jusqu'au XXe siècle - France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Espagne.
Dans tous ces pays, il jaillit de la souche commune de la civilisation européenne, à savoir la synthèse opérée au Moyen Age entre les traditions politiques et juridiques gréco-romaines et la morale judéo-chrétienne.
Il prend ensuite forme à la faveur d'un bouillonnement d'idées qui agite tout le continent de la Renaissance aux Lumières et au-delà.