Ami et correspondant de Marcel Proust, esthète raffiné fou de musique et amateur éclairé de jardins, Jacques Benoist-Méchin fut aussi un homme politique engagé dans la Collaboration durant la Deuxième guerre mondiale, un biographe passionné (Julien l'Empereur, Frédéric de Hohenstaufen, Bonaparte, Lyautey…) et un historien de premier plan (Histoire de l'armée allemande), grand connaisseur du monde arabe.
Auteur d'une récente biographie à son sujet publiée aux Éditions Pardès, Thierry Bouclier vient nous parler de sa trajectoire et de son oeuvre.
Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.
Peu d'itinéraires auront été, au XXe siècle, aussi complexes et a priori inexplicables que celui de Jacques Benoist-Méchin. En 1922, quand jeune homme ivre de poésie, de musique et de littérature, il rendait visite à Marcel Proust au Ritz, il eût été difficile d'imaginer que tout en poursuivant une œuvre historique il se ferait successivement l'apôtre d'une collaboration à outrance avec l'Allemagne pendant la guerre, puis l'avocat enthousiaste d'un rapprochement entre l'Europe et le monde musulman.
Le mystère semble d'autant plus entier que, même aux pires moments de son errance, Benoist-Méchin se distingua toujours par une certaine dignité...
Émission des "Mardis de la mémoire", animée par Pierre Chaunu.
Qu'y a-t-il de commun entre Fantômas et Sainte-Beuve ? Entre Benjamin Constant et Benoist-Méchin ? Entre Mauriac et Morand ? Entre Nabokov et Rebatet ? Entre Bardèche et Truffaut ? Entre Emile Faguet et Roland Barthes ? Entre Audiberti et Von Salomon ? Entre Brasillach et Jünger ? Eh bien, il y a ceci de commun, qu'à un moment ou un autre, ils ont retenu l'attention de Philippe d'Hugues qui les a étudié tantôt "à la cavalière" (c'était encore le temps des hussards), tantôt plus en profondeur, selon l'humeur et les circonstances.
Ces études, rassemblées dans le volume Causeries du dimanche, constituent un kaléidoscope bigarré, un panorama hétéroclite de la vie intellectuelle du XXe siècle, telle qu'on pouvait l'observer à partir d'un observatoire privilégié et de quelques autres, épisodiques mais bien situés.
C'est cette époque qui recelait, à son insu, bien des richesses dont vient nous parler le critique de cinéma et défenseur du patrimoine et de la langue française Philippe d'Hugues.
Émission "La Méridienne", animée par Gérard Vaudan accompagné d'Eugène Krampon et d'Olivier François.
Voici un entretien exeptionnel à plus d'un titre : mené au domicile même de Dominique Venner, il nous permet de revenir sur l'itinéraire mouvementé de ce brillant personnange, et sur les idées et les passions qui ont animé cet européen, amoureux de l'histoire et des traditions de son continent et de ses peuples.
Après une évocation de son engagement dans la guerre d'Algérie, de ses années de militantisme (Europe-Action) et de sa passion pour les armes et la chasse, il revient plus longuement sur les réflexions historiques qu'il a menées tout au long de sa vie.
De la question du christianisme en Europe à la Révolution bolchévique, de la fondation de revues historiques à ses œuvres d'historien méditatif (Le siècle de 1914, Histoire et tradition des Européens, Le choc de l'Histoire), Dominique Venner nous fait partager sa passion de l'histoire.
Enfin, ce sont des thématiques plus immédiates qui viennent clore l'entretien. Dominique Venner nous enjoint à l'action -jusqu'au sacrifice- face à nos élites dirigeantes criminelles, à l'immigration de peuplement et au repoussoir de l'Union européenne.
Un appel qui doit être entendu.