Le bon plaisir. Avec Marc Fumaroli sur France Culture.


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05.02.1994

Historien des arts et des lettres, Marc Fumaroli a inlassablement dénoncé les menaces pesant sur la culture par la dissolution de l'élitisme bien compris.
Professeur de renommée internationale, spécialiste de l'Antiquité, du Grand Siècle comme du XIXe, il est ici en conversation avec de nombreux amis et nous donne l'occasion de découvrir l'étendue ses travaux et le regard qu'il a renouvelé sur de nombreux sujets.

Une émission produite par Christine Goémé.

La civilisation des îles grecques. Avec Jacqueline de Romilly, Nicolas Svoronos, Christos Doumas et François Villard sur France Culture.


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13.05.1979

Pourquoi la Grèce ?, demandait Jacqueline de Romilly : parce qu'on y trouve des clés pour mieux vivre le présent.
Accompagnée de nombreux spécialistes du domaine et en marge d'une exposition au musée du Louvre en 1979, il est ici question de la civilisation des îles grecques, civilisation située sur la mer Égée, cette mer divine et mythologique.
Ce territoire qui compte plus de 2000 îles sur la mer, dont 227 habitées environ, du golfe Saronique près d'Athènes aux Cyclades, jusq'au Dodécanèse au sud-est, nous a laissé, dès le 7e millénaire avant notre ère, des traces de communication avec le continent grec.
L'activité maritime, la splendeur de sa culture, le rôle des îles avec Athènes, l'art religieux et la vie locale : autant de sujets qui sont abordés au cours d'échanges passionnants.

Les luttes intérieures de l'âme dans le Phèdre de Platon. Avec Jacqueline de Romilly au Collège de France.


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23.05.1981

La grande helléniste française Jacqueline de Romilly nous présente ici la façon dont Platon, dans le Phèdre, décrit métaphoriquement les divisions et luttes intérieures de l'âme.
Elle montre notamment en quoi ce texte de Platon diffère à la fois des textes qui l'ont précédé bien qu'utilisant la même métaphore d'un attelage ailé pour décrire l'âme, mais aussi de la tragédie grecque dans la façon dont elle envisage les divisions de l'âme.

Thucydide et la construction de la vérite en histoire. Avec Jacqueline de Romilly pour Canal Académie.


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2008

De l’historien grec Thucydide, Jacqueline de Romilly avoue qu’il l’a fascinée durant quarante ans de sa vie !
L'occasion de revenir avec elle sur l’œuvre exceptionnelle de l’auteur de l'Histoire de la guerre du Péloponèse à laquelle elle a donné une traduction qui fait autorité.

Athènes et la Méditerranée. Avec Jacqueline de Romilly au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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12.12.1989

L’Athènes du Ve siècle avant J.-C. représente un cas limite : c’est une ville relativement petite, à nos yeux de modernes, avec très peu d’arrière-pays, et elle a régné sur un empire occupant une part importante du monde méditerranéen. De plus, Athènes présenta ce trait particulier qu’elle fut parfaitement consciente de la nature du pouvoir qu’elle exerçait, de ses raisons et des possibilités mêmes qui en découlaient pour elle. Ce pouvoir, de toute évidence, était une thalassocratie, c’est-à-dire le pouvoir de la mer.
Jacqueline de Romilly dresse le portrait de l'ascension et du déclin de ce pouvoir athénien sur la mer Méditerannée.

La morale et la cité. Avec Jacqueline de Romilly à HEC Paris.


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09.01.2010

Les Grecs, si jaloux de leur indépendance, ont toujours été fiers de proclamer leur obéissance aux lois. De fait, ils ne cherchaient pas à définir leurs droits et leurs libertés par rapport à la cité dont ils faisaient partie et à laquelle ils s'identifiaient : ils demandaient seulement que cette cité elle-même fût régie par une règle à elle et non point par un homme. La loi était ainsi le support et le garant de toute leur vie politique.
Mais cette loi, dont ils étaient si fiers, n'assumait ce rôle à leurs yeux que parce qu'elle était leur Œuvre et tirait son pouvoir d'un consentement initial. Autrement dit, elle n'avait point de garant dont elle pût se réclamer: la loi grecque n'était pas, comme la loi juive par exemple, une loi révélée. Elle était née des conventions humaines et des coutumes.
Une réflexion fondamentale pour comprendre les rapports entre la morale et la cité.

Alcibiade et la crise de la démocratie athénienne. Avec Jacqueline de Romilly au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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25.10.1995

Le "bel Alcibiade" avait du charme, savait séduire, était riche et particulièrement bien entouré. Élève de Périclès, ami des sophistes, protégé de Socrate, il était promis à une carrière pleine d'honneur, de succès et de gloire.
Elle fut auréolée de scandales, de manipulation et autres trahisons qui eurent raison de sa popularité, de sa vie et surtout de la démocratie athénienne.
Jacqueline de Romilly nous relate les péripéties de son héros ambitieux, séduisant et opportuniste, et dénoue les intrigues et contre-intrigues stupéfiantes qui ont émaillé son bref parcours politique.
Elle met l'accent à maintes reprises sur la fragilité de la démocratie : en Grèce comme de nos jours, les rivalités politiques et les scandales sont toujours menaçants, et il suffit d'un politicien démagogue et dénué de scrupule pour faire basculer le destin d'une nation dans le chaos.

À propos des femmes dans la Grèce antique. Avec Jacqueline de Romilly au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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12.10.1994

La condition de la femme dans la Grèce ancienne ? Voilà une question à laquelle il n'est pas aisé de répondre.
D'un côté, des noms de femmes grecques célèbres dans le mythe ou l'histoire, Hélène, Pénélope, Antigone, Médée, mais aussi Aspasie, la compagne de Périclès, la courtisane Phrynée, modèle du sculpteur Praxitèle, Diotime l'étrangère de Mantinée, l'interlocutrice de Socrate dans Le Banquet de Platon.
De l'autre, un monde dominé par les valeurs viriles, celles du héros de l'époque comme celles du citoyen-soldat de la cité, et, lié à ces valeurs, le fameux "amour grec" qui réléguerait la femme au simple rôle de reproductrice.
C'est de cette ambiguité que Jacqueline de Romilly tente de rendre compte, en évidant de tomber dans le piège de "l'éternel féminin", mais en se gardant aussi de tout "féminisme militant" qui ne metterait en lumière que les aspects négatifs de cette condition.
Une condition qu'éclaire la nature même des sociétés grecques autant que le regard que ces sociétés portaient sur elles-mêmes.