Alain Soral est interrogé sur divers sujets de fond et d'actualité, en abordant notamment la problèmatique de l'immigration et des français d'orgine maghrébine, des stratégies de domination actuellement à l'oeuvre dans le monde, des printemps arabes et de l'instrumentalisation de l'islamisme, où encore de l'état actuel de la politique française.
Le mot de "modernité" recouvre un ensemble assez confus de comportements:
- une civilisation dominée par les sciences et les techniques. Une raison pragmatique, liée à l'efficacité, et devenue l'arbitre de la réalité : toutes les questions auxquelles elle ne peut pas répondre sont de fausses questions. Y compris les questions du bien et du mal, déterminées dés lors par les rapports de force.
- un monothéisme de marché, c'est-à-dire de l'argent. Un système où toutes les valeurs sont réduites à des valeurs marchandes.
- un mode de vie "occidental" qui tend à réduire l'homme à un producteur de plus en plus efficace, un consommateur de plus en plus vorace en ses plaisirs, mû par le seul intérêt individuel.
Urbanisme cancéreux des "promoteurs", mégalopoles, pieuvre des supermarchés, barbarie informatisée des modernes fossoyeurs, hypnose télévisuelle unduisant un somnanbulisme de masse, la "modernité" serait-elle la mort lente de l'art, de l'amour, de la foi, de tout ce qui donne à la vie un sens et une responsabilité ?
Comment l'Islam peut-il répondre à ce défi ? Quelles armes peut-il opposer au rouleau compresseur de cette modernité ?