L'humanitaire est une activité qu'il est assurément plus facile de critiquer que de pratiquer !
C'est en partant de ce constat que Régis Debray discute avec Rony Brauman, ex-président de Médecins sans frontières, afin de mieux comprendre l'éthique de l'action humanitaire dans la guerre et les limites de cette activité philanthropique qui peut être facilement manipulée dans l'intérêt de certains Etats ou en suivant l'agenda médiatique.
Les notions de neutralité et de droit d'ingérence sont également débattues.
Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.
L’expression d’Organisation Non Gouvernementale (ONG) est apparue en 1946 dans le vocabulaire international, avant d’être progressivement précisée par la jurisprudence et la pratique des relations internationales et de connaître une grande prolifération. Une définition semble caractériser les ONG comme des organismes qui n’ont pas été fondés – et ne sont pas formellement contrôlés – par des gouvernements nationaux, et dont l’objectif est la poursuite de buts privés grâce à des moyens privés. Les ONG remplissent divers types de services et fonctions : humanitaires, d’information aux gouvernements sur les préoccupations de leurs citoyens, de surveillance des politiques des gouvernements et de promotion de la participation politique au niveau communautaire.
Une remise en perspective du conflit israélo-palestinien en s'arrêtant sur de nombreux aspects du problème.
Du jeu des empires coloniaux depuis le XIXe au nationalisme arabe en passant par la question de l'antisémitisme et de l'idéologie victimaire, Henry Laurens nous invite à saisir le réel dans toute sa complexité pour en comprendre le déroulement.
Un document passionnant qui revient aussi sur la formation intellectuelle d'Henry Laurens, et sur l'état de l'université française depuis la fin des années 60.
L’affaire de l’Arche de Zoé a mis en évidence une sorte de nouvelle innocence bourrée de "bonnes" intentions. Sauver des enfants en les arrachant à leur milieu d’origine est devenu partie intégrante d’une logique de l’urgence qui fait fi de la réalité des situations et des peuples.
À quels effets délétères conduit une tel angélisme ? D’où vient cette interprétation de l’aide humanitaire ?
A quoi sert de compter les morts pendant un conflit, dans la mesure où l’exactitude est un horizon impossible, au moins dans l’immédiat ?
Ne faut-il pas laisser ce travail aux historiens ? Mais les historiens eux-mêmes peuvent être soumis à des enjeux qui dépassent la seule rigueur scientifique.
C'est l'enjeu du débat entre les trois personnalités présentes, avec les polémiques sur le conflit en Syrie et la validité des informations transmises par l’Observatoire syrien des droits de l’homme en toile de fond.
Emission "Du Grain à moudre".